Accueil > International > Algérie, sous le règne de la médiocrité du personnel politique.
Ces dernières années notre classe politique est caractérisée par un niveau lamentable dans sa façon de réagir.
dimanche 26 mai 2024, par
Depuis les années 90, où le citoyen algérien a pu construire une opposition plus au moins solide et imposante, s’estompe. La période de Tebboune est considérée la pire de toute l’histoire d’Algérie, en matière de médiocrité des contenus émis du personnel politique qui les distille.
Le niveau lamentable du personnel politique en Algérie est un problème grave qui entrave le développement et la démocratie dans le pays. La majorité des politiciens en Algérie sont souvent corrompus, incompétents et manipulés. Les intérêts personnels ou de groupe priment sur toute considération.
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De nombreux politiciens algériens ont fait preuve d’un manque de vision, de leadership et de responsabilité envers leur peuple. Ce qui a contribué à la détérioration de la situation économique et sociale du pays.
En outre, la classe politique en Algérie est continuellement divisée et fragmentée. Ce qui rend difficile la mise en place de politiques cohérentes et efficaces pour répondre aux besoins de la population.
Il est donc urgent de promouvoir une nouvelle génération de leaders politiques en Algérie, capables de mettre fin à la corruption, de promouvoir la transparence et de travailler ensemble pour construire un meilleur avenir pour tous les Algériens.
L’arrivée de Tebboune en 2019, d’une façon non approuvée par la majorité du peuple, a fait de lui un dictateur qui a par la suite, a fermé le champ politique, d’une façon où on peut se retrouver en prison pour une simple publication sur les réseaux sociaux.
Les prédateurs, de la rente en Algérie, préfèrent Dubaï.
Ainsi, la vraie opposition à ce pouvoir autoritaire est soit à l’étranger, soit en prison. Ce qui a permis à celle de façade (les partis politiques qui se prétendent de différents et concurrents du pouvoir, alors qu’en réalité, ils lui sont vraiment attachés comme le PT, DJIL DJADID...) de bénéficier d’une médiatisation et de prendre la parole.
Par ailleurs, un président qui a été élu en 2019, après une participation timide dans les élections avec un pourcentage, officiel et invérifiable, de présence à 40 % des votants, que la plupart des Algériens le considèrent illégitime.
Cinq ans plus tard, il réunit plus de 30 partis politiques pour préparer le vote prochain, quand aucun parti n’a demandé des garanties sur le déroulement des élections. Pis encore, l’un de ses concurrents en 2019 lui a invité à se porter candidat. Et le parti de ce dernier va soutenir le candidat Abdelmadjid Tebboune, ce qui a laissé l’opinion publique stupéfaite.
Cependant, dernièrement, le vieux parti de l’opposition FFS a vraiment déraillé de sa ligne politique menée par Ait Ahmed, lorsqu’il a été en vie. Le premier secrétaire national du parti actuellement a accepté l’invitation de Tebboune et finalement a parlé superficiellement des détenus politiques.
Et le plus étonnant est qu’il a décidé de participer aux prochaines élections. Pour les anciens dirigeants du parti, le parti a abandonné sa ligne politique. Et dans le but d’avoir une participation, même symbolique, des kabyles dans les prochaines élections, le pouvoir a tout fait pour qu’au moins le FFS soit présent. Alors que le RCD garde son principe.
Ordre d’en haut : un journaliste refoulé au retour à son pays, l’Algérie.
La création d’un collectif des partis de la majorité, bien que la plupart de ces partis n’aient pas une base militante qui leur permet de baptiser ce collectif par ce nom. Laisser l’espace politique a certains éléments, nuisibles à la qualité du débat, est un crime contre le citoyen algérien. Simplement des clowns qui disent et réagissent selon les ordres qu’ils reçoivent de leurs chefs.
Quand est-ce qu’on aura une opposition imposante et qui propose des solutions pour une sortie de crise ? Quand une alternative qui défend les droits de l’homme et les libertés individuelles et collectives ?
Il est important de souligner que la majorité des partis politiques qui ont été créés après l’ouverture par Bouteflika du champ politique en 2012 n’apparaissent que lors des élections, ils ne font ni des conférences de sensibilisation ni des débats sur les sujets qui concerne la nation, ni la défense des droits humains.
Dans ce genre d’échéances, les chefs de partis qui sont chevillés au pouvoir font tout pour montrer à l’opinion publique que leurs organisations ont une base militante, par l’invitation des démunis pour assister à leurs rencontres avec le public. Ceci pour montrer que les salles où ils font des meetings sont archicombles.
Les citoyens en Algérie doivent construire un projet politique même avec les invariables existantes, un projet qui fera en sorte de solidifier et consolider les forces de l’opposition et qui va permettre aussi au pouvoir de devenir une force régionale.
En somme, il est grand temps pour que les forces de l’opposition s’unissent afin de construire une alternative politique et faire en sorte de bien militer pour une Algérie meilleure avec des méthodes pacifistes, moderniste et démocratiques.
Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.
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