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La seule voie maritime de Gaza barrée à toutes navigations de pêche ou d’arrivée de l’extérieur
jeudi 3 janvier 2019, par
Israël est sur le point de terminer l’édifice qui complète le blocus général de Gaza. Celui qui obstrue tout accès ou sortie par la mer à l’enclave qui devient ainsi un vrai bagne pour quelques 2 millions d’àmes. Dernier encerclement après les murailles, les fermetures des frontières et les barbelés...
Un mur de rochers planté sur le fond marin surmonté de détecteurs et sur lequel une clôture intelligente de 20 pieds de haut ainsi que d’un brise-lames, tel est le dernier obstacle dressé par l’occupant sioniste autour de Gaza. Ce qui ferme l’espace maritime sur une population livrée à un occupant sans moindre scrupule.
Avec le an 2019, les prétendues nécessités, de la défense israélienne, clôturent finalement en entier la population livrée un colonialisme spoliateur. Avant même la fin du 1er mois du nouvelle année, les ingénieurs de l’Etat hébreu sont sur le point de terminer la construction de cette barrière destinée à empêcher, disent-ils, de futures attaques.
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La barrière se situe à 200 mètres du rivage et a la même longueur. Elles est large de 50 mètres, pouvant donc servir à planter d’autres endiguements comme les barbelés électrifiés, les murs, les caméras et mêmes des postes pour les militaires, afin de surveiller la population enclavée ainsi complètement. D’autres moyens complètent cet emprisonnement dont le projet en cours de construction de "murs souterrains". Toujours préconisés le creusement des tunnels de survie.
Plusieurs médias de l’Etat hébreu ont rapporté le lundi, le 1er janvier, la fin imminente de la construction de cette barrière. Elle est l’œuvre du ministère de la Défense qui est chargé d’assurer l’expansion coloniale. Elle se dresse sur la plage de Zikim, à la frontière la plus au nord de Gaza, avec les territoires annexés.
bande de Gaza.Il sert à limiter la pêche afin de précipiter le famine qui a pour conséquence directe, après la famine et la ruine des activités économiques liées à la mer, le dépeuplement qui l’objectif principal de l’occupation entamée depuis les années 40. Cela limite également la distance que les pêcheurs de Gaza peuvent parcourir, en alternant la distance entre six et neuf milles marins, nettement moins que les distances et superficies prévues dans les accords d’Oslo.
Le projet a été condamné et examiné de près par la communauté internationale depuis son lancement en mai 2018, mais en vain. La grande complicité des puissances occidentales qui, depuis des décennies, assurent l’impunité de l’Etat fantoche qui impose aux colonisés, spoliés de leur patrie, de ne pas être visité de l’extérieur. Et ce qui ne permet à aucune opposition aux desseins du sionisme de mener des tueries et des massacres.
En plein agression de la population désarmée de Gaza en 2014, les combattants du Hamas ont tenté d’infiltrer Israël par la mer. C’est le prétexte brandi pour cette construction, bien que c’était la seule fois, celle de 2014, que la voie maritime a été empruntée par la résistance. Lors de cette dernière guerre, pas moins de 1500 palestiniens dont le 1/3 sont des enfants et des femmes civiles ont perdu la vie, alors une centaine de combattants islamistes ont été aussi tués.
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La plus important des buts de cette clôture, est qu’il permet à Israël de faire un pas important vers l’imposition d’un blocus aérien, maritime et terrestre total sur la bande de Gaza. Le blocage en vigueur depuis 2007 rend très difficile la survie de 2 millions d’ mes, ce qui les contraint à l’exil.
La mer de la bande de Gaza devrait s’étendre jusqu’à 20 milles marins (environ 32 km) de côte, conformément aux accords de paix d’Oslo signés par Israël et l’Organisation de libération de la Palestine. Lais l’occupant dispose d’une forte présence navale limitant tout trafic entrant ou sortant de l’enclave, tel est aussi le dessin de ce nouveau internement collectif.
Cela limite également la distance que les pêcheurs de Gaza peuvent parcourir pour pêcher, en alternant la distance entre six et neuf milles marins, nettement moins que la quantité prévue dans les accords d’Oslo.
Voir en ligne : Notre dossier Palestine & Israë l
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