Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > international, suivi, grand événement, internationaux, monde, continent, (...) > La modération des contenus sur Facebook, comment fait le comité ?
"Oversight Board" impacte la gouvernance de l’Internet mondial.
lundi 26 octobre 2020, par
A l’approche de l’élection présidentielle de novembre 2020 aux Etats-Unis, Facebook a fait l’objet d’un examen minutieux, par les autorités de régulation en lien avec la surveillance sécuritaire, sur la méthode dont il applique ses propres règles de contenu. Sur la manière dont il gère la désinformation, l’ingérence étrangère et les discours de haine, les règles sont maintenant très préoccupantes, car souvent des entités étatiques, y compris Trump, sont soupçonnées de produire l’esprit du complot, de main étrangère et des "fake news".
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L’idée d’un conseil de surveillance des contenus diffusés sur Facebook est apparue pour la première fois en avril 2018. Jeudi 22 octobre, le réseau social a divulgué la voie de recours pour les contenus effacés. Pour la pénible besogne de modérer les expressions, il faut d’énormes moyens au mastodonte et leader des réseaux sociaux du Web, pour répondre aux plaintes et faire réparations.
– Notre article de 2011, dont le nombre de visiteurs explose depuis juillet 2020 : Facebook, perte d’inscrits par-ci et conquête de nouveaux par-là !
vendredi 17 juin 2011
Pas plusieurs équipes en dépit de la pluralité linguistique et diversité culturelle des utilisateurs. Le géant des réseaux sociaux a mis sur table 130 millions de dollars pour créer un conseil indépendant et a aidé à choisir ses membres. La liste de 20 personnes a été annoncés en mai dernier, un collectif de travail indépendant de Facebook, pour bien modérer. Depuis les méthodologies s’affinaient.
De même qu’il supervise l’allocation des fonds et l’administration ainsi qu’une autonomie du processus d’appel. Les équipes savaient qu’elles devaient être face à de strictes exigences. Pour tous les pays du Monde, 20 personnes siègent dans ce qui est effectivement la « Cour suprême » di média social, pour prononcer des décisions sur le type de messages autorisés et ce qui devrait être supprimé.
C’est aux Etats-Unis, qu’un staff qui a la lourde tâche de trancher dans ce qui est recevable. La mission est plus pesante pour Jamal Greene, professeur à la Columbia Law School et coprésident du Conseil de surveillance, qui dirige le bureau. Il s’est montré serein en disant : « …créer une institution digne de confiance. »
En septembre, Facebook a montré aux médias une première version de l’outil de gestion de cas qu’il a conçu pour le conseil, comprenant un tableau de bord des appels soumis par les utilisateurs à partir desquels les membres du conseil peuvent attribuer et sélectionner des cas à examiner. Facebook peut également soumettre des cas au conseil d’administration, y compris du contenu controversé qui a été laissé en suspens.
– Facebook utilise les données pour 50 pays afin que les entreprises optimisent la pub.
mardi 21 mai 2019
Ceux qui ont vécu l’expérience le savent. Chaque cas, soumis par l’utilisateur via le site Web au Conseil de surveillance, comprend l’élément qui a été supprimé. En réplique un argument écrit par l’utilisateur pour expliquer pourquoi il devrait rester. Ainsi que certaines données internes de Facebook telles que le nombre de personnes ayant consulté le contenu et la politique violé est aussi indiqué aux utilisateurs et à la commission.
La procédure suivie est qu’une fois le conseil ait sélectionné un cas, un groupe de cinq membres du conseil examine les preuves. Puis il rédige leurs délibérations et décisions, en incorporant, le cas échéant, des éléments d’experts externes en la matière. Lors des panels de test, les membres ont parfois noté que leur décision pouvait affecter le modèle commercial de Facebook.
Il ne suffit pas à un utilisateur de Facebook de se plaindre, pour qu’il aura gain de cause. Par exemple, le conseil être plus permissif à propos des images contenant certains types de nudité sur la plate-forme, ce qui pourrait dissuader les internautes connectés dans certaines parties du monde aux normes culturelles plus strictes.
Le comité de surveillance de Facebook, a annoncé en réponse à la critique de sa gestion du contenu problématique, aura d’abord le pouvoir d’examiner. Puis de décider de retirer, ou garder, des messages sur Facebook et Instagram. Ce qui est une recommandation des changements de politique. Et elle influencera tout internet.
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Voir en ligne : Notre dossier : les articles sur Facebook
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