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Le débat didactique des candidates sans visages aux législatives algériennes de 2017,

Quand l’éthique primaire perturbe la citoyenneté élective

jeudi 20 avril 2017, par Djamel Damien Boucheref

Les partis politiques algériens sont tenus de présenter des candidats féminins en vertu d’une loi de 2012, ce qui oblige les femmes d’être entre 20% et 50% des prétendants sur les listes électorales. Aux législatives 2017, les politiciens du fanatisme religieux ont montré des candidates femmes aux visages invisibles à leurs électeurs. Mais cette affaire des affiches, avec des images de portraits féminins effacés, a fait réagir non seulement les citoyens, mais aussi l’administration qui a sommé les organisations en lice, de retirer cette ignominie intégriste et humiliante de la citoyenneté en général et particulièrement de l’acte politique, ainsi du statut de la femme parmi les acteurs publics.

A la surprise de l’ensemble du courant démocratique, à Bordj Bou Arreridj une ville du sud-est de la Kabylie, le FFS a fait preuve à la fois de hijabs et de visage escamotés, avant de retirer ses affiches, pour les remplacer avec l’apparition des faciès. De son côté, le RCD, Rassemblement pour la Culture et la Démocratie, connu pour avoir défendu la laïcité, a présenté, pour la première fois, des candidates en tenue islamique. Ce qui a étonné, pour cette tolérance envers un accoutrement envahissant et importé du Moyen-Orient.

Dans ce graphique nous publions l’essentiel. Les points de vues qui existent sur le questionnaire, ne sont pas utilisés ici, car ils sont des commentaires insultants envers les dirigeants. Ce graphique est automatiquement, en temps réel, mis à jour.

L’avancée de l’islamisme et ses symboles en Algérie, a pour conviction de contenir la particularité nationale berbère qui divorce sociologiquement de l’ensemble communautaire arabe. En outre de son dogme identitaire, sa haine pour l’idéologie qui a bouleversé le Monde, après la révolution bolchévique dont cette année 2017 est le centenaire, a été érigée de l’intimité du nationalisme pourfendant les tendances qui préconisent un progrès. Cette modernité est liée à une universalité que les grandes civilisations, comme de Chine ou d’autres plus sécularisées qui ne gênent guère à adopter les valeurs, contrairement à celle régentée de l’islam et de l’arabité.

La théologie politicienne basée sur l’invasion de la ruralité et son aversion envers l’urbanité. La ville avec ses écoles mixtes, ses arts aux croyances ludiques et ses bars de délectation, l’islamisme "bédouin" dessert en Algérie une certaine RDN, « Révolution Démocratique Nationale », à laquelle la société algérienne est historiquement en attente encore à sa résurrection. Cette dernière apparue au début du 20ème siècle avec l’avènement du mouvement national qui a poussé à la libération du colonialisme et, après 1962, aux différentes luttes sociales. Et qui reste le seul projet qualifiant du programme sociétal pouvant générer l’émergence économique et l’émancipation démocratique.

Le mouvement islamiste armé, qui est l’exultation criminelle des partis légalisés en Algérie, avant aucune autre nation dans le Monde, ne peut se relativiser qu’au soubassement de la mise au-devant, dans ce pays à cheval entre l’Afrique et l’orient arabe, de l’islam. Comme religion étatique et projet de société, cette théologie politicienne surgit pour assujettir la société à l’irrationnel. Les islamistes ont eu pour prescription de casser du berbère et d’exterminer les communistes.

C’est l’explication de l’implantation persistante du terrorisme en Kabylie, ainsi que la remise en cause du socle égalitaire qui a été réveillé chez les Algériens avec l’aspiration d’indépendance de l’occupation coloniale. Et il a présidé les t ches progressistes et les luttes, pour toutes les libertés démocratiques, après la couverture de la souveraineté nationale.

20 février 2017

La différence entre endiguer la revendication identitaire « amazyghe », distanciée de l’arabité et du nationalisme religieux, et massacrer précisément les militants du parti communiste, l’ex-PAGS, s’est développée après 1988. Ces deux dimensions ont marqué les deux époques de la guerre de libération et celle du règne du parti unique. Elles furent conceptualisées en un programme, de massacres, que deux têtes, Abdelhamid Mehri et Mohamed-Chérif Messa dia, ont élaboré pour défaire le projet démocratique.

Géographiquement, selon une unité factice du Monde arabe, que le terrorisme secoue comme un haut palmier frappée d’une intense et persistante bourrasque, la percée islamiste poursuit la fréquence du même planning politique du parti FLN qui usurpe un symbole de la mémoire. Et c’est en Algérie que l’accommodation avec les pôles qui servent le régime au détriment, précocement la démocratie. Et créant un divorce avec la justice sociale, le progrès et les libertés fondamentales. Si dans ce pays, on songe à la rupture avec la 1ère république des tuteurs historiques, c’est d’abord en endiguant l’islamisme dressé par l’indécrottable pouvoir, contre les citoyens.

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