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En Algérie le poids de ce qui est le conservatisme social et religieux qui était qualifié en "réactionnaire", est alourdissant de l’acte d’informer ou d’expliquer les faits. Les reporters du terrain, surtout les localiers du pays profond, n’ont pas l’entière liberté de cerner et traiter les thèmes ayant trait à la sexualité ou au dogme religieux. La censure est administrative et judiciaire. Puis les ignorants qui ont la parole dans méandres des institutions assument les missions des censeurs.

Avec une véhémence inadmissible, pour la détention du chef des principaux islamistes tunisiens d’Ennahda, Rached Ghannouchi, qu’Abderrazak Mokri a fustigé les politiques du président tunisien Kais Saied. Il les a décrites comme une "menace imminente" pour les intérêts de l’Algérie d’abord. Et un prétexte pour mobiliser à la déstabilisation du voisin. Ceci se déroule quand nombreux Tunisiens se disent choqués et offusqués du comportement des officiels Algériens pour les choix politiques de leur pays !

Près de 800 personnes ont vécu dans la prison militaire de haute sécurité américaine de Guantanamo Bay qui est un camp de concentration et base navale gardée par l’armée. Elle est dirigée par un groupe de travail militaire américain et a détenu plus de 650 détenus à son apogée sous l’administration Bush en 2003. Généralement des terroristes islamistes capturés dans les différentes opérations menées à l’étranger (Afghanistan, Irak, etc.) par les Etats-Unis.

Avant l’assassinat de cet homme d’affaires qui a rameuté les médias, un autre citoyen plus anonyme a été aussi tué dans la même bourgade. La dernière victime est liée à la réalisation de l’autoroute est-ouest (ou vis-versa), ce qui soulève des questionnements. Parce que sa mort attire les attentions. Et sur la recrudescence des diverses formes de délinquances en Algérie, la sociologie basique retient que les crimes politiques du terrorisme ont laissé un traumatisme. Ce dernier est maintenant conjugué à un monde d’escroquerie, de corruption et truanderie de haut-vol, auxquels les rouages de l’Etat sont souvent peu éloignés...

L’observation de l’usage de modes d’expression plutôt comiques, en ayant recours à différentes langues ("derdja", anglais, français, arabe et "tamazyght") et divers procédés rhétoriques, que les jeunes militants du "Hirak" en Algérie ont produit en mots d’ordre sur les banderoles et dans leurs paroles, montre l’éloquence du verbe des révoltés. Tout en imitant même des formes publicitaires telles que le slogan et l’annonce pour faire passer leur message au monde entier. Ils visent le bon entendeur parmi les bravaches despotes du nationalisme décadent et corrompu...

Pour renforcer le contrôle sur le travail des journalistes, la nouvelle règlementation impose de nouvelles restrictions. C’est-à-dire pour une plus large limitation des libertés, en visant spécialement les individus qui exercent dans ce secteur, ayant sa part dans l’harmonie et la répartition des pouvoirs sociaux, que sont les médias. Le gouvernement tente d’imposer un diktat juridique, telle une chappe en filet largué sur des récalcitrants par honnêtement morale.

La place des pois chiches dans la table algérienne est très variée, ce légumineux à graine va à bien des recettes. Mais ce sont la semoule, la farine, des fois le boulgour, la viande rouge, le poulet et une diverse panoplie épices, qui sont les ingrédients de base des plats familiaux tel le couscous ou le tajine. Ces indispensables aux tables du Ramadan sont les plus appréciés et alimentent une population livrée à la gabegie des bureaucrates incompétents et corrompus.

Dans la démarche d’apaiser, d’une part, les relations avec l’Algérie, le geste de la remise d’un bouquin au contenu théologique par la France est considéré positif. Mais, d’autre part, les autorités françaises campent sur la vision qu’exige l’électorat hexagonal sur précisément le point des colonies en Afrique, réfutant de reconnaître les moult affres commises par les attaques mortifères sur des populations livrées par l’arriération, comme des proies, à une barbarie d’expansion coloniale...

Après Bouteflika, les dirigeants issus de l’ENA sont menacés par les engagements des militants, des intègres, des femmes, des identitaires, les gauchistes et les tous les progressistes qui rêvent d’universalité. L’Algérie est passée sous contrôle des pires bureaucrates qui ont associé médiocrité et corruption, pour enfreindre à l’élan progressiste entamée avec l’enthousiasme des années 1960 et par la suite le programme d’industrialisation de Boumediene...

La croissance du PIB réel est au rabais avec 2,6 % après la forte reprise en 2022, estimée à 4,1 %. Ce qui a été soutenu par une forte demande européenne de produits algériens. Les hydrocarbures ont pour opportunité la compensation de la baisse des approvisionnements énergétiques russes en Europe.