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Baromètre arabe donne image d’une monarchie de délinquance politique.
samedi 15 juin 2024, par
Nous n’évitons pas dans cet article la critique qui, pourtant traitant de réalités, semble simpliste du royaume qui inonde l’Europe et ses voisins de Cannabis. Le palais alaouite du Maghreb corrompt les députés de l’UE, affiche de l’expansion néocoloniale de son territoire et entretient une connivence avec l’État hébreu. Cependant, l’expression de la population, à l’instar de l’ensemble de la sphère arabe, dépasse, par sa maturité, celle des dirigeants.
En avance sur les autres Maghrébins, les sujets de la monarchie Marocaine soulignent souvent l’impact significatif du changement climatique, certainement à cause de la sécheresse qui touche l’ouest de l’Afrique du Nord. Sur leur vie quotidienne, la majorité d’entre eux appelle de plus en plus leur gouvernement à prendre des mesures pour résoudre le problème urgent des chaleurs torrides.
Mocro-mafia, terreur des truands du cannabis du Maroc en Europe.
L’eau est la première préoccupation environnementale au Maroc. Environ quatre personnes sur dix déclarent que le manque de ressources en eau (24 %). La pollution de ce liquide vital pour être servi potable est redoutée par 11 % et l’angoisse pour les nappes d’eau, 5 % en sont préoccupés. Ce qui constitue le plus grand défi environnemental auquel le pays est confronté.
Au Maroc, l’écart d’opinions basé sur le revenu persiste. Il est basé sur les injustices sociales entre les couches sociales. Approximativement les deux tiers (64 %) de ceux qui ne peuvent pas couvrir leurs dépenses affirment que l’économie sera bien ou plutôt meilleure dans un avenir proche. Et moins de quatre sur dix (38 %) de ceux qui ne peuvent pas couvrir leurs dépenses allèguent pessimisme à ce sujet.
Quatre Marocains sur dix (39 %) déclarent que l’écart de richesse s’est creusé par rapport à l’année dernière. Ce niveau représente une diminution de 5 points par rapport à 2022, où 44 % des répondants disaient la même chose.
C’est à la lumière de faits de société et des événements pesants, telles les grosses calamités naturelles, que les gouvernances des nations peuvent être évaluées. Les réalités du Maroc que le baromètre des nations arabes a étudié, pour les médias et les décideurs, sont dignes d’un pays en émergence. Nonobstant, les problèmes du sous-développement sont conjugués à l’archaïsme monarchique et institutionnel.
Les instances financières internationales au chevet du Maroc.
La recherche dite « Wave VIII » de l’Arab Barometer au Maroc est l’enquête publique la plus approfondie concernant ce pays de l’ouest de l’Afrique du nord. Elle récolte les impressions les plus rapprochées des citoyens marocains et leurs aspirations prioritaires, besoins et préoccupations changeants dans une région qui est globalement, sur plusieurs plans, en évolution rapide.
Les conséquences des récentes crises, du tremblement de terre de 9 septembre 2023 et du Coronavirus qui a frappé dès 2023, ont donné naissance à ce que l’on pourrait décrire comme deux Maroc. Une royauté pour les plus riches et les plus instruits et une autre entité de prolétariat des plus pauvres et moins savants.
En dépit d’une monarchie affairiste et terrifiante pour son ancrage dans le mental d’une génération avide de s’émanciper de la féodalité, les sujets du Makhzen se disent à 43 % que la gestion de la crise par le gouvernement qui a répondu aux attentes et trois sur dix (31 %) déclarent qu’elle a même dépassé les attentes.
À la suite du tremblement de terre de septembre 2023, catastrophe naturelle majeure, les Marocains sont devenus plus préoccupés par le changement climatique, souhaitant que leur gouvernement fasse davantage pour y faire face. Huit personnes sur dix estiment qu’il devrait faire plutôt dans ce domaine (80 %). Ce niveau est le double des 40 % enregistrés lors de la vague précédente en 2022.
Ceux qui peuvent couvrir leurs dépenses sont deux fois plus susceptibles d’exprimer leur confiance que leurs homologues qui ont du mal à couvrir leurs dépenses (46 % contre 22 %). Quatre Marocains sur dix (39 %) déclarent que l’écart de richesse s’est creusé par rapport à l’année dernière. Ce niveau représente une diminution de 5 points par rapport à 2022, où 44 % des répondants disaient la même chose.
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