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3 mai en Algérie, 4è pouvoir réduit en vassaux larbins.

Procès arbitraires et censure mènent le recul des libertés.

dimanche 7 mai 2023, par Djamel Damien Boucheref

La liberté de la presse en Algérie est confrontée à de nombreux défis dont les 2 principaux sont l’autocratie des bureaucrates et la catégorie de la société qui a vocation à défendre les traditions, l’obscurantisme religieux et a des penchants à nier les libertés. Et c’est à la lumière du ciblage par les officines de surveillance des journalistes qui s’épiloguent en arrestations arbitraires, procès pour des accusations peu approximatives et des condamnations judiciaires incessantes.

La commémoration de la journée internationale de la liberté de la presse faite en Algérie de 2023 n’est pas passée inaperçue. Elle a exposé abondamment le président et la surprenante présence de Khaled Drarerni, représentant de RSF pour l’Afrique du nord, à la cérémonie organisée par directement la présidence. Cette dernière a offert l’inespérée rencontre qui lave d’abominables persécutions...

Un autre challenge s’est déroulé entre journalistes, pour l’enjeu de qui occuperont les premières loges afin de se montrer en accord avec le raïs ? Ce qui est en plein contradiction avec les insoumis et loyaux rapporteurs des vérités. Les citoyens et particulièrement les élites ont scruté le moindre détail de ce rapport sensible du président du pays avec les médias. Alors que les rentiers s’adonnent ouvertement et continuellement à la vindicte des journalistes critiques via les moyens publics.

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Cette circonstance du 3 mai est le 30ème anniversaire la Journée mondiale de la liberté de la presse qui a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993. Elle a été adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’Unesco en 1991. Et est devenue de l’appel lancé par des journalistes africains, en 1991, qui ont produit la Déclaration historique de Windhoek, une commémoration mondiale qui a de cérémonieux forums.

Ensuite elle est celle, d’une non-moindre grandeur où se sont croisé un chef d’État dans l’ivresse du pouvoir et en quête incompétente de légitimité avec des amis serviteurs zélés du secteur des médias subsistants de gros pétrodollars. Nonobstant, d’autres professionnels sont sans cesse menacés d’internement abusif, car refusant de cautionner la politique que mènent les bureaucrates installés par les militaires après la chute de Bouteflika.

Voilà un exposé édifiant de la journée du mai en Algérie.

L’occasion est judicieuse pour sonder la communication sociopolitique aux relents culturels. Elle a été offerte aux observateurs pour la meilleure ou la pire des parades d’officielles du 4ème pouvoir dans un pays le terme « Khaberdji », qualifiant les journalistes récalcitrants en espion de la "main étrangère". Car refusant l’allégeance au prince qui gouverne dans un climat terrifiant.

Au niveau mondial et particulièrement dans les milieux francophones, le classement de l’ONG RSF dont le cofondateur et ancien président est natif d’Oran, Robert Ménard, a donné l’intitulé « Vive l’Algérie française » à son dernier livre, dénonce l’état des choses. Il est l’argument aux cercles qui accablent les régimes qui ne sont pas dans la verticalité hégémonique des nations occidentales.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune n’a pas hésité à dénoncer le rapport 2023 de RSF qui place l’Algérie à la 134é position. Il a mis en doute sa crédibilité sur la liberté de la presse en Algérie, estimant que son classement est soumis aux caprices des dirigeants de l’organisation et ne tient pas compte des réalités du terrain. Et il dit se référer à l’ONU à ce sujet ! Mais est-ce crédible et autonome ?

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Des extraits des échanges avec les directeurs de journaux ont été diffusés par les médias officiels. Ce qui a été reflété est accablant. Grandement, des sujets cruciaux de la corporation sont évités. Et les obéissances à l’autoritarisme sont visiblement imposées aux entreprises incapables de trouver des ressources, dont la PUB, indépendamment de l’État et des détenteurs des centres décision.

En 2023, un nouveau texte pour les médias ayant pour principal visée l’information. Et il renforce l’encadrement du travail des journalistes, tout en introduisant notamment de nouvelles sanctions et une interdiction aux médias algériens de bénéficier de tout financement ou aide matérielle directe et indirecte étrangers sous peine de fortes amendes.

Lors de cette rencontre avec un parterre de plébiscites, le président Tebboune a montré son vrai niveau intellectuel qui s’avère lamentable, selon les analyses de nombreux experts. Il a souligné que se concentrer sur l’idée que l’Algérie comme un pays sans liberté de la presse est une calomnie contre la nation et une injustice envers son peuple. Aucune réaction de son auditoire alors que des poursuites et des emprisonnements sont en cours. Une corporation devenue sans grade !

La censure est à la fois administrative et judiciaire. Puis les ignorants qui ont la parole dans méandres des institutions assument les missions des censeurs. En Algérie le poids de ce qui est le conservatisme social et religieux qui était titré en "réactionnaire", est alourdissant de l’acte d’informer ou d’expliquer les faits. Les reporters du terrain, surtout les localiers du pays profond, n’ont pas l’entière liberté de cerner et traiter les thèmes ayant trait à la sexualité ou au dogme religieux.

Les journalistes qui ont été persécutés par la justice du téléphone.

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Vous pouvez répondre, au court sondage, en langue arabe.-

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