S’il y a un domaine auquel les Algériens s’y reconnaissent, d’ailleurs pareillement d’une large majorité des habitants du Monde, en dépit qu’ils soient en majorité urbains, c’est celui du travail de la terre ou bien largement l’agriculture. Depuis des millénaires, les habitants de cette région d’Afrique du Nord qui est à cheval liée aux contrées dites arabes, connaissent la valeur des sols et des animaux…

Agrobusiness du Sahara en Algérie, la calamité des bureaucrates.

Alors quand ces passionnément captivés, de ce rapport à ce secteur économique vital, observent que les businessmen du Qatar viennent investir au Sahara, ils les voient leur prendre leur sol libéré d’un colonialisme venu lui aussi pour ça. Et pour leur passion, ils s’angoissent, s’indignent, s’irritent et s’écœurent qu’une minuscule monarchie du golfe vienne fabriquer leur lait...

Nous avons déjà mis en ligne un sujet sur l’agrobusiness qui s’installe en Algérie dont les terres exploitables sont froissées de la destruction de leur acclimatation à la richesse du vignoble. Un patrimoine foncier traumatisé des moult réformes sans lendemain. Et qui est devenu austère des bricolages des bureaucrates et analphabètes pères de la libération de l’occupation française.

«  On parle des relations Algérie-Espagne et des relations Algérie-France..., mais les investissements qataris hors hydrocarbures en Algérie sont équivalents, voire supérieurs, aux investissements des pays européens réunis  », a noté le ministre algérien des Affaires étrangères Attaf, dans une interview accordée à Al Jazeera et diffusée sur la plateforme qatarie « Atheer » en décembre. Or, il s’agit bien de placements spéculatifs.

La relation personnelle solide entre les dirigeants algériens avec les parrains du terrorisme islamiste et qui ont mobilisé la chaîne-TV El-Jazzera, lors de la terreur de la décennie noire, pour promouvoir les criminels qui voulaient accaparer du pouvoir. Maintenant, les investissements qataris en Algérie représentent 74% de tous les investissements arabes, selon des estimations d’experts.

Les observateurs appuient leur argumentaire que la nouvelle loi algérienne sur l’investissement « offre des facilités, des incitations et des garanties importantes aux investisseurs étrangers ». Si elle fait du pays une destination attrayante pour les hommes d’affaires qataris, qu’en est-il de leur apport économique à travers l’analyse des contrats qui les ont mis en place ?

Les prochains investissements qataris sont prévus dans les secteurs de la vente au détail et de l’hôtellerie. Il faut noter que ces domaines essentiellement de service ne sont à fortes créations d’emplois. Et se demander, comment les Algériens qui ont déjà un certain Djillali Mehri, dans le groupe ACCOR, ne sont pas porteurs de tels projets ?

L’embellie pour l’agriculture en Algérie : conjoncture ponctuelle ou tendance définitive ?

Le ministre algérien du Commerce, Tayeb Zitouni, a annoncé qu’un investissement qatari permettrait d’ouvrir pas moins de 500 espaces commerciaux dans plusieurs provinces, comme le rapportent les médias algériens. Cette initiative devrait créer des milliers d’emplois et consolider davantage l’empreinte économique du Qatar en Algérie.

Car ces placements de fortunes viennent pour consolider plutôt les actifs et qui font travailler leurs fortunes. Les commentaires qui se permettent d’étaler que le Qatar dispose d’une expertise dans la gestion de grands projets ainsi que de faramineux capitaux, ne précisent pas quelles sont exactement les spécialités dans lesquelles excellent les monarques qui disaient à Bouteflika en 2011, qu’après Bashar Assad ils font déstabiliser son pays.

Cette augmentation des investissements qataris en Algérie est non seulement due aux relations diplomatiques solides qu’entretiennent les bureaucrates avec les banques du Moyen-Orient, comme nous l’avons rapporté dans un de nos sujets d’investigation, basé sur une enquête d’un consortium international de journalistes.

Les synchronismes, entre les dirigeants des deux pays, relèvent de choix se voulant responsables devant leurs citoyens. Cette dynamique positive, de la coopération économique, tient au partage des mêmes dogmes et visions en termes de géopolitique, outre aussi une relation qui se dit fraternelle.

En 2022, les deux principaux dirigeants ont inauguré l’agrandissement de l’aciérie algéro-qatarie de Jijel. Alors que les travaux préliminaires du projet d’hôpital "algéro-qatari-allemand" à Sidi Abdallah (Alger) ont été lancés en août 2024, en présence de responsables gouvernementaux et de l’ambassadeur du Qatar en Algérie, Abdulaziz Ali Al-Naama. Même la santé sera dans le commerce puisque déjà dans le business mondial.

Deux concepts diffèrent fondamentalement : sécurité alimentaire et autosuffisance. Le Qatar accroît ses investissements dans le secteur agricole algérien, marquant les bons termes des relations entre les deux pays, la priorité est la sécurité alimentaire.

En Algérie, pour réaliser une production céréalière conséquente face à la consommation locale, les bureaucrates ont éliminé le vignoble qui faisait la première production vinicole mondiale. Et même ils ont interdit certains vergers arboricoles, dont les fruits étaient considérés des luxures pour la population.

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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