Accueil > Climat > Effroyables déplacements des micro-plastiques avec les ouragans.
Particules soulevées des océans traversent des milliers de Km et sont partout.
lundi 25 décembre 2023, par
Ils sont partout, dans tous les écosystèmes, comme les océans, les rivières, les lacs, les sols et l’atmosphère. Les micro-plastiques ont un double impact négatif qui touche l’environnement et la santé humaine. Ingérés par les animaux, ils entraînent des problèmes de santé et du fait de leur composition, ils libèrent des produits chimiques nocifs dans l’environnement. Leur invisibilité à l’œil nu aggrave les risques qu’ils entrainent lors même de boire une eau ou de se baigner en mer.
Les imparables ouragans ne pouvaient pas être pires, comportant les fortes précipitations qu’ils drainent et les saccages qu’ils causent, avec les puissants vents composant une terreur climatique généralisée. Mais le fléau qui a été détecté dans tous les environnements du monde, c’est le déplacement dépôt des « microplastiques » qui augmente la catastrophe de la colère de la nature.
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Invraisemblable, mais ça existe un tel voyage de particules de déchets. Le Transfert constant de « microplastiques » terrestres vers l’océan, à travers l’atmosphère, est vérifié par des scientifiques qui ont étudié l’ouragan Larry. Leur travail a duré deux semaines, du 31 août au 13 septembre 2021. Il avait ramassé les microplastiques en mer, les avait lancés dans les airs et les avait déversés sur des sites sur lesquels les pluies tombaient en fin de leur périple.
L’étude concerne Terre-Neuve au Canada, où le phénomène climatique est passé. Par hasard, il a transité au-dessus de la zone de déchets du Gyre de l’Atlantique Nord, où les courants accumulent du plastique flottant. Il a essoré des pluies torrentielles avec cinq fois plus de particules microscopiques de plastique, que ce qui était tombé deux jours avant ou deux jours après.
Depuis des décennies déjà que les écologistes alertent sur la première décomposition que subissent les plastiques usagers. Ils ont incité au recyclage qui est une autre mesure préalable, comme cette matière reste importante dans les besoins humains. L’action de récupérer et retravaillé les produits peut être généralisée. Le recyclage aide à réduire la quantité de plastique qui finit dans l’environnement.
Puis le cheminement des ouragans est ainsi : C’est dans l’océan Atlantique Nord qu’ils se forment généralement, au large de la côte ouest de l’Afrique. Ils gagnent en énergie à mesure qu’ils traversent les eaux tropicales chaudes, puis se dissipent sur les terres ou dans les eaux plus froides le long de la côte est de l’Amérique du Nord. Un parcours maintenant emprunté par cette pollution spectrale, mais désormais expliquée par cette étude.
D’abord de très infimes fragments, les particules de plastique d’un diamètre inférieur à 5 millimètres deviennent insaisissables. Et sans disparaitre vraiment et ils se disséminent. Ils causent l’un des plus délicats problème environnemental et de santé publique, toujours croissant et sans l’humanité ne trouve solution ou jugule son expansion.
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Des régions du Monde, qu’on peut considérer intouchable par la pollution multiforme des plastiques, ne sont pas plus épargnées. Des études récentes ont cependant déterminé que l’atmosphère peut jouer un rôle crucial dans le transport et le dépôt des MP, en particulier dans les contrées terrestres éloignées qui n’ont aucune source locale de pollution plastique.
Des contrées de la terre étaient considérées vierges, comme les pôles glaciaux ou bien l’immensité profonde des océans, des souillures humaines qui ont moult impacts. C’est-à-dire non encore viciées par la présence humaine et ses moult effets. Mais les microplastiques se déplacent si facilement au gré des vents et des courants océaniques, ces espaces sont désormais tout sauf sains.
Les scientifiques s’efforcent de comprendre comment les particules affectent les organismes qui s’y trouvent. Les microplastiques venus d’Europe, par exemple, ont pollué l’Arctique, contaminant à leur tour l’algue Melosira arctica, qui pousse sous la glace marine. Les algues constituent la base même de la chaîne alimentaire de l’Arctique, ce qui signifie que toutes sortes d’organismes les consomment ainsi que les microplastiques accumulés.
Si les effets néfastes sur le système immunitaire, le système hormonal et même le développement neurologique chez les enfants, sont redoutés. Et pour l’environnement, c’est l’hécatombe pour les espèces fragiles. C’est encore une histoire de déchets polluants des humains. De plus nocifs que le règne que les descendants d’Adam a produit jusqu’à notre époque, par la consommation du nombre de personnes débordantes sur la nature.
Voir en ligne : Réchauffement climatique, environnement, écologie
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