D’emblée, avouons qu’aucune base de données, sur les catastrophes, n’est irréprochable. Les données sont souvent incomplètes, du fait que l’info n’est bien couverte. Sa qualité varie dans le temps. Et certains événements ne sont pas signalés ou bien sont difficiles à quantifier. Il est important de comprendre les biais et les limites des sources de données afin de pouvoir les interpréter utilement.

Faute d’espaces bien aménagés, l’Algérie se confie à la résilience.

C’est pour cela qu’avec le 3ᵉ millénaire, l’enregistrement, aidé actuellement par Internet et même le perfectionnement des moyens, comme les services scientifiques et étatiques, de bien nombreux cataclysmes, est facilité. Dans cet article, nous citons

Le nombre de catastrophes naturelles augmente-t-il ? C’est une question qui a sa réponse dans les données recueillies, voire anciennement des statistiques enregistrées. Même si ces dernières peuvent être trouvées, les conséquences des grandes crises naturelles ou fomentées, comme les guerres, sont peu documentées, voire aussi manipulées pour servir de faire valoir aux bureaucraties.

Ce schéma relate que nombre de catastrophes, au fil du temps couvert par ce chiffrage, ont connu une très forte augmentation depuis les années 1980. Depuis cette année, une prédiction est apparue dans les discours, celle tenant compte des relevés sur les chaleurs et troubles climatiques. Cette courbe, dont les enregistrements datent de 1900, commença son ascendance dès les années 1960 et s’accéléra…

Quand on examine les données, de plusieurs sources, notamment de l’EM-DAT, on observe qu’à partir de l’an 2000, où l’entrée en un nouveau siècle, on ne constate pas d’augmentation claire du nombre de catastrophes mondiales. Par contre, le graphique original qui contient avec occurrence les impacts de plus de 26 000 catastrophes de masse dans le monde, de 1900 à nos jours, on est dépité.

Les datas, de l’industrie pétrolière, sont un produit du marché fluctuant.

EM-DAT est la base de données compilées à partir de diverses sources, notamment des agences des Nations Unies, des organisations non gouvernementales, des compagnies de réassurance, des instituts de recherche et des agences de presse. Elles sont en libre d’accès et servent aux scientifiques et autres institutions pour être étudiées et exploitées en vue de prendre des décisions.

De nombreuses organisations, telles que les Nations Unies et l’Organisation météorologique mondiale, ont signalé une augmentation spectaculaire des catastrophes réelles.

• Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (2023) : les catastrophes sont passées de 100 par an dans les années 1970 à environ 400 événements par an dans le monde au cours des 20 dernières années.
• Le chef de l’ONU affirme que les catastrophes naturelles ont quadruplé depuis 1970. Cette déclaration a ensuite été rapportée par la CCNUCC.
• Organisation météorologique mondiale (2019), page 16 de son document : « Le nombre de catastrophes a été multiplié par cinq sur une période de 50 ans : alors que 711 catastrophes ont été enregistrées entre 1970 et 1979, 3 536 ont été enregistrées entre 2000 et 2009. »
• Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) : « Le nombre de catastrophes a été multiplié par cinq au cours de la période de 50 ans, sous l’effet du changement climatique, de conditions météorologiques plus extrêmes et de l’amélioration des rapports. »