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Quand la sécheresse en Algérie est sous loupe climatique.

Recoupements scientifiques des indices du risque d’aridité spatiotemporelle.

dimanche 21 mai 2023, par Djamel Damien Boucheref

C’est peut-être la recherche scientifique la plus fournie en références multiples qui a été publiée dernièrement sur la menace de sécheresse en Algérie. Les conditions météorologiques, hydrologiques, agricoles, globales et basées sur la télédétection ainsi que les différents indices sur ce fléau du manque d’eau, sont combinées. L’état actuel du développement de la spécialité du « travail de la terre » est, on ne peut mieux, décrit. Une vision au service des décideurs, tant politiques que les professionnels.

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Les outils indispensables pour détecter, surveiller et évaluer les épisodes de sécheresse, ont les indices comme outils indispensables pour détecter, surveiller et évaluer les épisodes de ce phénomène. La combinaison, de ces indicateurs de différents domaines, semble être la voie la plus prometteuse. Mais aussi la plus exigeante pour dresser un tableau complet de la situation de l’aridité.

L’Algérie est touchée par la sécheresse depuis les années 1970 disent les observations prises des relevés des stations météorologiques. Ce qui a incité plusieurs études ont été menées pour évaluer et surveiller les épisodes de sécheresse dans cette régions d’Afrique. Il y a bien des méthodologies pour étudier les causes des cycles climatiques et leurs impacts sur la vie en général.

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Certaines ont utilisé l’indice standardisé des précipitations (SPI) pour cartographier les variations spatiales et temporelles de la sécheresse au cours de la période 1970-2010. Sur la base des données de 16 stations pluviométriques situées dans le bassin de Wadi Mina au nord-ouest de l’Algérie, une alerte est mise au-devant. Pour notre journal, nous avons soulevé le cas d’une mousson cyclique.

Le changement climatique ne laisse que les crédules indifférents. La sécurité de l’eau devient un défi urgent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA). En Algérie, les précipitations ont des distributions spatio-temporelles qui varient avec le temps d’une station à l’autre et d’un « sous-bassin » à l’autre. Des espaces agricoles de haute fertilité sont menacés d’assèchement.

Les résultats d’études diverses ont montré des tendances à la baisse des précipitations. Dans une récente d’entre elles, en utilisant le SPI pour suivre l’évolution spatio-temporelle de la sécheresse météorologique dans le bassin du Chelif au nord-ouest de l’Algérie sur 73 ans entre 1936 et 2008, des intensités, des durées et des fréquences plus élevées ont été observées après 1976.

L’année 2023, au mois de mai des indications officielles ont été divulguées avec plus de 30% de déficit des retenus artificielles (barrages) dans le Monde. Et les pertes persistent. Des cartes sur les risques ont révélé que la vulnérabilité basée sur des facteurs socio-économiques contrôle le péril du stress hydrique, quand à la veille de la saison estivale, les alertes sur les éventuelles chaleurs sont émises.

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L’aléa de la pluviométrie dans ce pays est une question de survie à l’agriculture qui est globalement vivrière et son marché national en est celui de l’exploitation commerciale localisée. On ne pas dire qu’il est industriel ou source de matières premières. Cette dernière est créée avec l’expansion des concentrations urbaines où s’agglutinent plus au nord du pays des populations en quête du bien-être.

Parmi les études sur l’agriculture en Algérie, celles afférentes à la région super fertile de la Mitidja qui est considérée un grenier en matière de production maraichère pour sa fertilité, concernant l’eau primordiale à la réalisation des productions. Le fonctionnement hydrodynamique de l’aquifère dans la plaine orientale, estimée à 2 382 millions de km2, soulève cette contrainte plus intense depuis 1970.

Cette région vit un double phénomène néfaste. L’extraction des eaux des nappes souterraines entraine des vides sous formes de cavernes, comme nous l’avons montré dans l’un de nos articles sur les affaissements des sols. D’une part l’intrusion des flux marins après les pompages et de l’autre les crevasses ne sont pas comblées et restent creuses.

La solution que proposent les chercheurs est une stratégie de remédiation efficace consiste à utiliser une technique de recharge artificielle à partir des stations d’épuration existantes dans la région, complétée par l’arrêt du pompage des puits dans les zones côtières touchées par l’intrusion d’eau de mer complétée par un suivi « hydrochimique » de la nappe phréatique.

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

Vous pouvez répondre, au court sondage, en langue arabe.-

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Voir en ligne : Algérie, sécheresse et changement climatique

     

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