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Inappropriée ingérence d’un chef islamiste algérien dans les affaires de Tunisie.

L’arrestation de Ghannouchi révèle l’alliance sacrée entre criminels politiques.

vendredi 28 avril 2023, par Djamel Damien Boucheref

C’est par la voix de Mokri, démissionnaire de la direction du mouvement pour la paix (ex-Hamas) que l’harmonie et la cohérence des tenants du projet théocratique, que s’est exprimé la virulente réaction. Elle constitue une intervention inadmissible tant pour ministre de l’extérieur, Ahmed Attaf, que dans les affaires internes de la patrie de Kais Saied. Les partis politiques et personnalités de Tunisie se plaignent de l’ingérence de l’Algérie dans leurs affaires, l’arrestation de Rashed Ghannouchi par la justice soulève l’ire des islamistes du voisin déjà trop immisçant...

Les islamistes d’Afrique du nord ne perdent pas espoir de s’emparer du pouvoir comme en Turquie ou en Iran et à moindre dégât servir les roitelets despotiques tel au Maroc, en abandonnant le projet théocratique. Ils mènent une stratégie collaborative transfrontalière, qui est informelle telle que menée par les extrême-droites dans les pays occidentaux.

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Un discours prononcé, jeudi 20 avril, par le chef de l’état-major de l’armée algérienne, général d’armée Saïd Chengriha, devant un parterre, au siège du commandement des Forces de défense aérienne du territoire, a coupé court avec ses comportements. Cet officier a un palmarès dans la lutte antiterroriste, dans le centre du pays et la région d’Alger, lors des cruautés de la « décennie noire ». Mais les juges algériens ne bougent pas comme pour les "Hirakistes" !

C’est l’Algérie qui a la première nation, dans le Monde, à autoriser un parti politique à la fois sans programme, mais aussi prenant sa doctrine du texte divin propre aux musulmans. Par la suite, elle a été le pays qui s’exposa au terrorisme du fascisme islamiste après que l’Afghanistan soit tombé dans les escarcelles de ce fascisme religieux. Puis se propagèrent ailleurs les légalisations des partis islamistes…

La détention du tunisien d’Ennahda, Rached Ghannouchi, les seuls à fustiger les politiques du président tunisien Kais Saied, sont les islamistes algériens. Ils décrivent même cette arrestation comme une « menace imminente » aux intérêts de l’Algérie surtout, alors que c’est une affaire interne à la Tunisie. Cette dernière, pays laïc par excellence, traite par la justice avec ses tenants de l’islamisme en politique.

L’arrestation du leader tunisien est due à une confrontation avec un syndicaliste du personnel sécuritaire qui a déposé une plainte de nature terroriste contre Ghannouchi. Maintenu en état de liberté, mais paradoxalement il reste coincé en prison, puisqu’il est poursuivi pour menace à la paix sociale. Ce qui n’a pas laissé indifférents les islamistes dans le Monde et particulièrement ceux de la sphère régionale arabe.

Le mouvement Hamas, dirigé par Mokri, reflète les relations étroites entre les partis politiques de toutes obédiences tunisiens et algériens. Mais ces deux -Ennahdha et Hamas- sont considérés comme affiliés à l’organisation internationale des Frères musulmans. L’ancien dirigeant du Mouvement algérien de la société pour la paix (Hamas), a protesté avec véhémence au détriment et contrairement à la représentation diplomatique officielle. Où est la justice ?

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La figure algérienne de la bacchanale islamiste a osé exprimer un soutien inopportun et fatal dans la gabegie des institutions officielles. Il a dit «  Rached Ghannouchi a toujours été un ami de l’Algérie, et il a sacrifié des relations régionales et internationales sensibles pour se tenir aux côtés de l’Algérie  ». C’est vrai que le tunisien a servi à Bouteflika et aux institutions proches des obscurantistes. Mais le pays voisin à l’est se plaint des ingérences de son voisin vivant de la rente pétrolière.

Ennahadha de Tunisie et mouvement de la paix en Algérie ont en commun une diminution de leur soutien populaire. Ils ont aussi la même réticence à en tenir compte de leur recul, disent les analystes maghrébins. Depuis les élections de 2017, l’ex-Hamas hésite à reconnaître le déclin de l’islam politique en Algérie, même si d’autres factions islamistes ont reconnu la dégradation du mouvement.

Les 2 partis islamistes sont considérés les premiers de l’opposition dans leurs pays respectifs. Les réactions de l’algérien à l’arrestation de Ghannouchi et d’un certain nombre d’autres personnalités d’Ennahda accusées de « complot contre la sécurité de l’État » ont révélé au grand jour la stratégie partagée et les relations étroites entre les deux organisations.

Le chef de file des obscurantistes algériens, se sentant libéré de toute obligation partisane depuis qu’il a démissionné de la direction du parti, estime qu’il l’impunité aussi. Son désistement s’est fait lors du dernier congrès du parti, donc il a apporté un soutien personnel et sans mesures de réserve. Une situation qui ignore la politique officielle de son pays de respect des décisions souveraines de la Tunisie et de son président.

Mais pas que le juriste, le maître de Tunis est impliqué dans l’internement de Ghannouchi. Les critiques de Mokri visaient non seulement Saied, mais aussi le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

Usant même de la même menace : L’islamiste algérien dans un post sur Facebook a publié : «  … ce comportement représente une menace imminente non seulement pour la stabilité de la Tunisie, mais aussi pour celle de l’Algérie et de toute la région  ».

Il a accusé le régime tunisien d’essayer de «  … cacher son incapacité à fournir aux frères tunisiens les moyens de subsistance, à garantir leur dignité et à leur accorder leur liberté en allumant les flammes de la sédition  ». La position de Mokri est clairement en contradiction avec le soutien constant de Tebboune à son homologue tunisien.

Ceci se déroule quand nombreux Tunisiens se disent choqués et offusqués du comportement des officiels Algériens pour les choix politiques de leur pays ! Les circonstances ne permettent pas de tels propos d’un fanatique qui tente soulever la mobilisation islamiste dont on connait ses desseins de criminalité sanguinaire.

C’est avec une véhémence inadmissible que pour la détention du chef des principaux islamistes tunisiens d’Ennahda, Rached Ghannouchi, Abderrazak Mokri a fustigé les politiques du président tunisien Kais Saied. Il les a décrites comme une "menace imminente" pour les intérêts de l’Algérie d’abord et un prétexte pour mobiliser la déstabilisation.

Une des sources de cet article.

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