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COP-27 en Egypte, l’Afrique exposée sans moyens aux pires climats.

L’occasion de créer une amorce de développement durable et écologique.

mardi 13 septembre 2022, par Azouz Benhocine

Les prévisionnistes sont formels, l’Afrique sera la plus marquée des régions par la crise climatique. L’ONU reconnait aussi que ça sera la terre la plus durement touchée. Ces dernières années, le continent a connu des événements météorologiques assez extrêmes qui alarment. Les vagues de chaleur, les sécheresses, les crues soudaines et les cyclones de catégorie 4 ou 5 ont entraîné la perte de vies humaines et animales et de cultures agricoles. La prochaine COP-27 en Egypte est une aubaine pour songer à des solutions...

Divers préparatifs sont déployés pour le forum de l’ONU sur le climat, à savoir la COP-27, qui se tiendra avant la fin de l’année en Afrique. Entrée en vigueur le 21 mars 1994 cette convention regroupe 197 pays ayant pour même dessein d’empêcher les interférences humaines « dangereuses » avec le système climatique. L’objectif ultime est exposé lors de ce forum avec une interaction précise et scientifique.

Du dimanche 6 novembre au vendredi 18 novembre aura lieu la Conférence de Charm el-Cheikh de 2022, sur les changements climatique. Elle est la 27ème du cycle que l’ONU anime, depuis des décennies, à travers le CCNUCC, l’Organe de l’accord multilatéral sur l’environnement.

Au sud, les journalistes voient le réchauffement climatique sans pouvoir agir.
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L’aubaine de la COP-27 en Afrique donne opportunité au continent dont la place de ses forêts n’est pas tellement reconnue par rapport à l’Amazonie pour son rôle de réduction des gaz nocifs pour toute la planète. L’objectif des pays africains est de trouver des financements un préalable matériel en rapport avec les ressources. Mais l’ambiance est autrement plus grave.

COP-20, document qui inspire ceux qui ont suivi.
Convention cadre pour l’ONU en matière de changement climatique.

Les dirigeants africains ont critiqué lundi, 5 septembre 2022 lors d’une rencontre en Hollande, le manque d’homologues occidentaux lors d’une réunion à Rotterdam. Il s’agit du sommet sur l’adaptation en Afrique, où ils ont plaidé pour des fonds pour aider leurs pays à répondre efficacement et avec l’humanité au réchauffement climatique.

En dépit des atouts, l’engagement des obligations vertes est plus lent en Afrique qu’ailleurs. Dans d’autres régions du Monde l’enthousiasme est fort et les projets fleurissent. Malgré un vaste potentiel pour l’énergie solaire et éolienne, les analystes voient le potentiel de croissance en panne en l’absence d’instruments financiers.

Outre à la fois de leur attractivité et les besoins du continent, les choses ne bougent pas sur le continent qui, à l’exception d’une vérification pour l’Australie, émet, à raison de 4%, le moins des gaz à effet de serre. Les 51 pays africains qui ont soumis des contributions déterminées au niveau national (CDN) lors de la COP-21 Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Paris…

… Et depuis ils ont communiqué des données climatiques, précisant qu’ils auront besoin d’environ 2,8 milliards de dollars d’ici 2030 pour respecter ces engagements, selon les "Besoins de financement climatique des pays africains", du rapport publié en juin 2022 par la Climate Policy Initiative (CPI).

Une étude aide à évaluer l’effet de la crise climatique sur le PIB.
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L’Egypte est au-devant de la scène mondiale avec la COP-27. Le Caire arrive à se faire entendre de la lutte pour le climat, en demandant d’abriter ce forum international. Le pays des pharaons se présente comme porte-voix du continent dont il relève et exige des participants développés à respecter leurs engagements financiers, pour aider l’Afrique à s’adapter au changement climatique.

L’alerte est que cette crise pourrait anéantir 15 % de le produit intérieur brut du continent d’ici 2030. Ce qui veut dire 100 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté d’ici la fin de la décennie...

En raison d’un manque de données et d’expertise, les projets en rapport avec le réchauffement climatique sont moindres en Afrique. Les responsables pointent l’absence de financement pour des exigences universelles.

Pour atteindre une réduction acceptable des émissions de carbone, c’est 66 % des besoins de la globalité du financement climatique de l’Afrique, qui manque de couverture financière. A lui seul, le secteur des transports représente 58 % des projets d’atténuation, selon les rapport de l’IPCC.

D’autres plusieurs secteurs nécessitant des fonds pour les mêmes objectifs d’abaissement des émissions. Ce qui comprend l’énergie sous toutes ses formes et usages, avec 24 %. L’agriculture, la foresterie et les autres utilisations des terres, avec 9 %, en dépit qu’ils soient les secteurs vivriers. Et l’industrie, avec 7 %. L’adaptation de divers autres nombreux domaines, comme les ménages, représente 24 % du financement.

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Voir en ligne : COP (les anciennes conférences COP, depuis celle de Paris la 20é) & crise climatique.

     

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