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La psychologie populiste de la classe dominante dans le vote de Trump.

Une étude sur la politique du vote et des catégories sociales aux USA.

mardi 5 janvier 2021, par Azouz Benhocine

Il n’était pas le politicien chevronné le plus en vue, mais il a dirigé, tel un jeu de télé-réalité, les Etats-Unis de 2016 à 2020. La fulgurante ascension de Donald Trump dans les arènes de la gouvernance de la première puissance du Monde est l’expression des exaspérations que suscite l’establishment corrompu du pays de l’oncle Sam. Ce cas est un modèle qui peut largement aider à interpréter les votes dans d’autres nations qui vivent des expériences similaires.

Des facteurs sociétaux liés au conservatisme le plus banal qui consistent à perdurer, ou créer, de nouvelles et fausses valeurs qui font la domination de la classe sociale qui détient la dynamique refusant les changements. Ce sont bien des vecteurs de tant maintien des injustices et même de leur amplification. Quand la psychologie collective est chaotique, dans ce pays considéré comme un modèle démocratique, alors que les évocations de la criminalité sous toutes ses formes sont les plus disproportionnées, le populisme s’implante facilement.

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Il est certainement délicat de savoir quelles les racines des croyances et des actions politiques que font les humains ? Une récente étude (document joint en anglais) de psychologie portant sur plus de 2000 personnes fournit un nouvel aperçu de l’ascension fulgurante de Trump au pouvoir. Elle apporte donc une compréhension, mais pas une simplification comme mécanique, des comportements qui impactent les faits historiques.

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La masculinité hégémonique prédit les votes et les évaluations des candidats en 2016 et 2020.

Aucune étude ne peut expliquer facilement les raisons complexes pour lesquelles les gens soutiennent, lors des votes, un certain candidat plutôt qu’un autre. Par contre cette recherche suggère que la masculinité hégémonique a plus d’influence qu’on ne le pensait auparavant. Et le cas de Trump peut expliquer potentiellement pourquoi les individus les plus improbables le soutiennent toujours, en dépit de son échec au second mandat.

La masculinité hégémonique a façonné la façon dont les gens perçoivent ou soutiennent Trump. En même des préjugés ont façonné la façon dont les électeurs percevaient les challengers démocratiques de Trump Hillary Clinton et Joe Biden, disent les auteurs de cette recherche en psychologie. Ils ne sont pas les seuls à croire que sont plus durs et vigoureux que les femmes, en islam un verset consacre cette vision des humains différenciés par leur sexe.

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Les attitudes préconçues des gens qui font leurs niveaux de mobilisation pour soutenir des positions de sexisme, de racisme, de xénophobie, d’homophobie ou d’islamophobie prédisaient systématiquement les évaluations de Clinton et de Biden, ainsi que leur confiance dans leurs éventuels gouvernements.

Ces découvertes récentes suggèrent également que l’approbation de la masculinité hégémonique peut également prédire le soutien des gens aux personnalités politiques accusées de violence sexuelle ou aux personnes qui ne soutiennent pas les politiques visant à aider les personnes de faible statut à accéder à des ressources supplémentaires, ajoute les scientifiques.

Vouloir bien penser n’est qu’une fragilisation, car c’est une mise en second ordre des préoccupations innées. Par contre de manière cruciale, la masculinité hégémonique empêche la formation d’alliances entre les groupes à bas statut. Ce qui rend plus difficile pour les gens de contester le statu quo qui leur imposer par ceux qui les dominent par toutes les méthodes en place. Le rejet des notions de races aux formes culturellement idéalisées, la masculinité est sert à les effacer.

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Et les mœurs qui sont souvent reproduites dans les pays occidentaux maintiennent le statu quo pour des pans de la société restent sous-citoyens. Tout au long de sa candidature controversée à la présidence en 2016, qui a été analysée, Trump a incarné la masculinité autoritaire. Tout en proposant de « revenir nostalgiquement au passé racialement homogène qui maintenait un ordre de genre inégal. », dit l’équipe dans son étude.

Les nombreux facteurs prophétisent aux soutiens du président Trump qu’ils sont confondus avec l’appartenance à un groupe qui a la confiance des principaux choix qui se reproduits du passé. Le constat que les appuis au président Trump étaient associés au populisme anti-établissement, antiélitiste et nativiste (anti-migrants). S’ils composent les électeurs de Trump, cela ne va pas dire qu’ils sont minoritaires.

Ceux animés de sexisme, de racisme, d’homophobie et de xénophobie, tiennent à parmi bien nombreux facteurs qui prédisent leur adhésion à la voie proposée par un président que Trump. Ce qui indique que les hommes valent mieux contre les femmes. Et que les Blancs ont devoir d’être contre les non-Blancs. Ceux qui ont relativement moins d’éducation et les républicains (qui contre les démocrates et les indépendants) sont tous deux plus élevés en racisme, sexisme, nationalisme et sont réellement partisans du plus fort président, à savoir Trump.

Les hommes ne sont pas le seul groupe qui peut adhérer à cette idée de domination. L’étude a révélé que la masculinité hégémonique a également incité certaines femmes et minorités à voter pour Trump. Sur la base de cette recherche, l’idée culturelle selon laquelle les hommes sont supérieurs à tous les autres catégories de la population, ils peuvent façonner donc les choix politiques, parfois sans pensée consciente.

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Voir en ligne : Nos articles sur D. Trump

     

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