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Joe Biden, le Moyen-Orient et les pays arabes rejouent l’échiquier.

Le parti démocrate n’a pas le pouvoir en entier, Biden aussi.

mercredi 18 novembre 2020, par Rebel Kazimir

Après la 1ère version ou étape de la guerre froide, qui s’est soldée avec l’effacement d’une partie des Etats communistes de la face du Monde, la seconde est relancée. Les Etats-Unis se sont investis ailleurs depuis. Ils ont continué à s’imposer en Amérique Latine et leur entier diktat lorgnait au Moyen-Orient et en Afrique du nord. C’est pour cela que l’élection d’un locataire à la maison Blanche est décisive pour cette dernière région du monde…

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Maintenant élu, le candidat démocrate aura à trancher par des décisions de politique étrangère qui impactent le Monde. Ce qui est un sujet central entre les mains du président personnellement. L’administration de l’élu Joseph Biden est un problème pour les divers courants qui se reflètent des méandres et de l’identité de son parti. Lequel a des orientations dans des difficultés à sortir du sérail, sinon c’est lui qui détient et stimule la tradition même.

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Avec l’intensification du challenge aux premiers jours de la course à la présidentielle américaine, les sondages donnaient d’emblée la victoire à Joe Biden. Dès ces préliminaires moments, deviner et découvrir comment Joe va gouverner, était le questionnement des cercles politiques et des centres de décision dans le monde arabe en général.

Ainsi que dans la région du golfe arabe en particulier, voire pour l’ensemble du Moyen-Orient, des peuples tentent de percevoir leur avenir sous ce prisme des USA. Depuis bien des décennies, ce vecteur « states » influence le rapport de force local et régional. Les Etats-Unis travaillent énormément avec les pléthoriques monarchies de ce qui désigné par « monde arabe », dans l’anticommunisme fondé sur la religion.

Il est très important de se rappeler que Biden n’était pas d’accord avec Barack Obama sur le mouvement du « printemps arabe ». L’heureux élu n’était pas chaud pour le chamboulement qui destituait les vieux despotes, puisqu’il avait des contacts et des engagements avec certains d’entre eux. Et Obama opta pour le changement et l’encouragement des peuples en colère et leurs jeunesses révoltées, quand les dirigeants sont à la fois corrompus et incompétents.

Joe avait une position réticente et peu favorable sur la Turquie et Erdogan, au-delà de l’appartenance d’Ankara à l’OTAN. Par contre il s’appuiera certainement sur le mouvement de normalisation avec Israël qui a été lancé avec les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan. Joe Biden est un homme politique américain traditionnel. Il n’est pas Obama. Ni comme lui, sur les questions du Moyen-Orient et de l’appréhension des sujets, comme le rapport à l’Iran.

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Dans les dernières étapes de sa vie politique, Biden a un désir effréné de créer sa gloire qui scelle sa carrière politiques sans controverses majeures. Son équilibre avec les intérêts américains suprêmes est considérable. Et les pays de la région qui sauront lire la mentalité de cet homme, ils pourraient apprendre à traiter avec lui et lever l’ambiguïté qui entoure l’homme et son sens des affaires publiques et de leur gestion.

Le Moyen-Orient en général et la région du Golfe arabe en particulier, est aujourd’hui complètement différent de ce qu’il était à la fin de l’ère Barack Obama. L’islam politique, à la fois sunnite et chiite, qui était un pari pour Obama dans la région, a reculé avec une force extrême, après Daesh et les cruautés. Une série très violente de chocs politiques et de défaites le soumettent aux sanctions financières. Et les classifications terroristes par les États-Unis d’Amérique ou leurs alliés sur le continent européen sont fréquentes, cherchant à bloquer le prosélytisme.

Les Iraniens sont les 1ers à espérer gagner du changement avec Biden. Quand l’Arabie Saoudite et d’autres forces régionales, Israël ou la Turquie, voient une perte avec le départ de Trump. La position des États-Unis d’Amérique à l’égard de l’Iran et de ses milices en Syrie qui ont été trop visibles au cours des quatre dernières années, parle à l’appareil d’État américain qui considère l’Iran en source de cyber-menace et un État voyou. Le pays des Mollahs utilise le blanchiment d’argent du trafic de drogue de filières de l’opium afghan, à l’achat des armes pour ses propres alliés et des opérations anti-américaine comme en Irak.

La Turquie, membre de l’OTAN et premier partisan de l’islam politique sunnite et du groupe des « Frères musulmans » qui se sont installés au Bosphore, est contemplée avec méfiance depuis les Etats-Unis. Les analyses sont pleines d’anxiété en Amérique. Elles observent la suspicion et la méfiance de la part de ses « alliés » de l’OTAN, comme la France, la Grèce, Chypre, l’Allemagne et l’Autriche qui sont en défiance avec Ankara qui s’est pleinement révélée en « soutien » rigide au terrorisme.

L’essentiel est ici : une prison aux USA.

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Voir en ligne : Notre dossier USA

     

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