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La main intérieure à l’origine du terrorisme en Algérie

Conférence sur la radicalisation à Alger prépare la rencontre de septembre à l’ONU

jeudi 23 juillet 2015, par Djamel Damien Boucheref

Pour mémoire, en Algérie le terrorisme a commencée à Guemar à Oued Souf, en fin d’année 1988. Il continue en juillet 2015, avec la mort de 9 militaires. L’armée algérienne continue sa tàche historique de sauver le pays de l’emprise des islamistes sur la société par la terreur. Mais les faux-fuyants et la défiance pour anéantir l’insécurité, n’évoluent pas avec le nouveau contexte. Cependant le logiciel est changé. A Alger, il s’appelle désormais la « dé-radicalisation » pour la prévention.

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Posted by Fayçal Métaoui on jeudi 23 juillet 2015

Questionné sur l’arrêt du processus électoral en 1990/91 qui a évité à l’Algérie la domination de la théocratie islamiste, le président Bouteflika, à son retour aux affaires en 1999, avait jugé l’action de l’armée comme une erreur. Et pour mémoire aussi, l’appel à la repentance a été émis par son prédécesseur Zeroual. Puis repris en « concorde », qui davantage a limité la justice, le processus d’apaisement ne démontre guère son effet. La radicalisation devient intenable.

Notre article, analyse pertinente, le plus lu sur le terrorisme en Algérie :
 L’alerte algérienne contre les djihadistes se tourne vers la coopération...

Pour puiser encore dans les sorties du raïs, incapable physiquement de s’adresser à son peuple depuis sa maladie, il n’a jamais, à ce jour, dénoncer ouvertement la violence terroriste. Et n’ayant guère suggéré d’alternative patriotique, face à la criminalité politique qui instrumentalise la religion, la démagogie servait le camp du président qui usurpe la mémoire de libération. Ou prendre l’islam-religion en programme, ne le gênerait pas, puisqu’il ne le dénonce pas.

L’Algérie a abrité, 22 Juillet, une conférence sur la « dé-radicalisation » qui se veut un travail en amont. Ce qui rappelle la besogne en avale, d’éradication que l’armée algérienne n’a cessé de mener au bout de plus d’un quart de siècle de lutte contre l’« islamo-terrorisme ». L’institution militaire vient de perdre 9 de ses soldats dans une embuscade, la mise en cause de l’absence de couverture aérienne lors d’une opération de ratissage, fait polémique. Mais les méandres scélérats sont ailleurs.

Les contenus des médias et les prêches qui poussent à la radicalisation, sont ignorés sinon encouragés.

Deux policiers ont été abattus en plein ville de Bouira, en début mois de juillet. Ce qui déclencha une surveillance des hauts plateaux boisés du centre algérien, où sont tués dernièrement ces militaires. La présence de terroristes dans les zones montagneuses du nord du pays est depuis l’existence du fléau, l’enjeu que l’armée algérienne n’ait jamais arrivé à surmonter. Quand, l’insécurité du Sud, plus récente, provient maintenant du Sahel où la Libye est explosive.

Les autorités algériennes se refusent de lier le terrorisme à des pratiques fanatiques, intégristes ou orthodoxes de la piété. Elles l’entendent selon une « [radicalisation] » intervenant de l’environnement, sur le sujet humain. Ni de la tolérance de l’islamisme qu’est la pratique de la politique au nom de la religion et ni du dogme animé par la « charia islamique », se sont donc la cause d’un tel extrémisme. Selon une politique qui refuse de voire les sources du mal, on n’en fait pas mieux pour le maintenir …

Les responsables du pays suivent le modèle alliant « réconciliation avec les repentis » et « extermination des récalcitrants ». Dont ils vantent la résistance à la machine criminelle qui commença dans le pays, avant bien d’autres. Lors de la conférence qui prépare une rencontre à l’ONU en septembre où l’Algérie reste un cas où persiste le terrorisme, les autorités se font passer pour modèle.

Alimenté par la concurrence, dans les financements et autres soutiens, entre l’influence les Mollahs iraniens et les Wahhabites monarchies du golf arabique, les terroristes d’Algérie ont aussi une main intérieur. La crise sécuritaire algérienne pose le contrôle des mosquées et les autres filières comme l’école, les programmes TV et surtout le déficit de la production culturelle... Là où la radicalisation a de l’humus.

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