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Nouvelle raffinerie pour Tebboune devant le poids de l’économie Algérienne.

A Hassi Messaoud une solution qui n’a pas d’effet sur crise politique.

lundi 13 janvier 2020, par Djamel Damien Boucheref

L’économie est la plus lourde tàche à laquelle doit répondre avec la plus prompte dextérité le 1er responsable algérien qui vient de succéder à Abdelkader Bensalah. Il hérite des 2 courbes contradictoires. Celle des importations qui n’a jamais quitté son ascendance. Elle se conjugue à celle du déclin des moyens financiers que le pétrole, aujourd’hui avec des tarifs au rabais. De même la vaste contestation populaire ne pardonne plus au dirigeants une gouvernance à tàtons.

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Sans moindre complaisance ou angélisme, le Hirak impacte l’économie. Mais la chute des réserves a débuté en 2014, le pays dispose maintenant d’environ 30 milliards de dollars, le 1/6ème du meilleur moment.

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La révolte populaire n’est pas le vrai malheur de l’Algérie, car depuis des décennies la bureaucratie au service des nationalistes ont sapé l’effort et les défis que s’imaginait le peuple à l’indépendance. C’est un leurre aussi de faire croire aux citoyens que les investissements étrangers sont devant les frontières et scrutent que revienne la paix sociale.

Selon MEES qui publie un bulletin hebdomadaire de Middle East Petroleum and Economic Publications ( Cyprus ) Ltd, il faut comprendre les défis de ce pays d’Afrique du nord. Il y a l’image théorique de la capacité actuelle de raffinage du pétrole brut de l’Algérie. Elle est d’environ 500 000 barils par jour dans cinq raffineries, pour tout le mois de décembre 2019 il y a eu un peu plus de 1 million. C’est suffisant pour couvrir toute la demande du pays en produits pétroliers nationaux.

Les réserves de change de l’Algérie au plus bas en 14 ans, devraient encore baisser.

Mais la réalité cependant, est que l’industrie est dépassée. Outre qu’elle n’a pas les moyens de valorisation de ses outils. La technologie en place ne finit pas le brut en produits de haute qualité, comme l’essence ou le carburéacteur (kérosène) nécessaire pour répondre à l’ensemble de la demande.

L’Algérie a annoncé lors du même dernier mois de l’année, qu’elle construit une raffinerie de 3.7 milliards de $. Un consortium composé de l’Espagne Tecnicas Reunidas et de la Corée Samsung Engineering construira cette nouvelle infrastructure industrielle. Elle traitera traiter environ 100 000 barils par jour, selon Sonatrach. Sa production comprendrait 36% d’essence (ou 40 200 barils par jour) et un rendement de 49% de diesel (ou 54 600 barils par jour).

Les conditions d’investissement assouplies sont plus favorables mais les vrais efforts reviennent à la diaspora. La Chine par exemple dont l’émergence économique est exemplaire et est reproduite actuellement par l’Inde s’est basé sur ses ressortissants de l’intérieur et ceux établis à l’étranger, sans jamais croire à l’aide étrangère. En Algérie, le discours de « la main étrangère » reflète cette haine d’autrui et de ce qui de l’extérieur.

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Tebboune compte restaurer la légitimité politique de l’ancien système dont il est issu. Ce qui ne plaît pas à la population dont une base militante sorte manifester pour démanteler les prédateurs de l’économie. Cependant le nouveau discours, ou simplement que ce pays ait son président, peut, sans aucun doute, satisfaire à des relations internationales rassurées d’une représentation. Cela n’empêche de craindre que le Hirak perturbe délibérément ou par inadvertance la production de pétrole et de gaz.

Dans la forme conjoncturelle locale et le contexte mondial, l’Algérie devrait atteindre 1,9%, selon la Banque Mondiale émis le 8 janvier (consulter ICI), si seulement l’incertitude politique s’atténue et à mesure que la confiance reprend pour des investissements s’intéressent à une éventuelle reprise. La nouvelle loi sur les hydrocarbures, dont nous avons soulevé sa caractéristique de tabler sur les énergies fossiles, enlace les mêmes ressources qui périclitent, puisque le prélèvement fiscal régresse de 85% à 65%.

Pour les libéraux qui ont pris les centres de décisions avec le nouveau président dont la légitimité au rabais aggrave la crise économique qui gronde. Les réformes qui les tiennent à cœur consistent à appauvrir davantage le tissu social, pour consolider celui de l’économie qui n’a jamais donné les preuves de son essor. Comme le montre le graphique ci-après, l’assèchement des réserves en devises continue leur inexorable plongée.

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

     
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