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Les manifestants algériens ne croient pas les autorités qui reculent sur le gaz de schiste.

Changement de discours inaudible, sinon douteux !

jeudi 22 janvier 2015, par Djamel Damien Boucheref

Après une volte-face du président Bouteflika, qui n’est pas pris au sérieux, le chef du gouvernement algérien, Abdelmalek Sellal a intensifié la propagation de la nouvelle orientation énergétique algérienne. Il déclare, mercredi 21 janvier, un large recul sur l’ouverture imminente des premières exploitations de gaz de schiste. Soit, aucun chantier ne sera ouvert avant 2022, a-t-il précisé. En soutenant que les études pour déterminer les capacités de la nouvelle ressource énergétique prendront quatre ans. Et qu’aucune autorisation n’a été donnée, insistant aussi que la technologie est inconnue €¦

Comme le dit la légende du post Faceboo (en langue arabe en bas) les manifestations continuent.

Un mouvement citoyen incessant des habitants du sud, notamment de la ville d’In-Salah, en est la cause première de ce revirement. Mais pas seulement. Certainement l’autre source, de ce démenti aux dernières manœuvres de deux ministres, de l’hydraulique et de l’énergie, est l’abnégation citoyenne de ces derniers jours qui est à saluer. La région à la géographie dénudée, voire dépeuplée par l’hostilité climatique, est exposée à l’insécurité dont souffre l’Algérie, de part sa mitoyenneté aux troubles du Sahel. Ces zones sahariennes doivent, de la présence de l’autorité républicaine, la stabilité du pays.

Les habitants du Sahara ne peuvent être distingués des terroristes, du point de vue que les accoutrements usités occultent l’identification. Les Algériens du Sud sont, depuis les années 2000 lors du repli du GSPC du nord, en contact avec le redoutable groupe terroriste AQMI, dirigé surtout par des Algériens, dont les dernières nouvelles rapportent qu’il peaufine une offensive.

Il faut à l’Algérie, deux de son actuelle armée, pour surveiller le pays de la tendance salafiste et de ses sbires qui pilulent...

L’accès, aux localités du Sahara algérien, ne peut être surveillé sans de faramineux moyens. Les approvisionnements et les déplacements des administrés ne seront pas contrôlés, alors que l’ANP épuise déjà ses troupes dans l’immensité du pays au grand Sahara. Depuis toute la zone du Sahel, regroupant cinq pays (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Libye), la population, de tradition nomade, change fréquemment de gîtes. Et à laquelle se mêleront inéluctablement, pour invisibilité, les criminels.

Dès lors que s’étudie la nécessité de nettoyer la Libye, ne peuvent encore se maintenir les troubles créés par les citoyens, protestant d’une manière décidée, contre l’exploitation du gaz de schiste. La situation de colère des habitants est propice aux intrusions, déjà que la menace permanente occupe pleinement l’armée du pays. Même si le président Bouteflika ordonne « la suspension des prospections » de sites d’extraction du gaz de schiste, les arguments du mouvement citoyen s’officialisent avec suspicion.

Dans l’une de ses récentes interventions, Alpha Mahamane Cissé, lauréat du premier prix du concours de l’Association des journalistes maliens pour la paix et la non-violence, en 2014, a observé que « Des recrutements en série dans plusieurs localités du Nord et du Centre du pays, Aqmi veut étendre son réseau. » Calmer les manifestations, est une priorité aussi bien du contexte que de la conjocture.

Le même jour de la déclaration du chef de l’exécutif gouvernemental, l’armée réitère sa volonté d’éradiquer « l’islamo-terrorisme », pourtant apparemment réduit par rapport aux années sombres. Dans une dépêche de l’APS (Algérie Presse Service) donnant lecture de l’éditorial de janvier de la revue mensuelle « El-Djeich », organe de l’ANP (armée Nationale Populaire), outre l’indication du renforcement de l’industrie de l’armement, la loyauté envers la sécurité nationale est réitérée.

Surveiller le pétrole, garder les frontières, lutte contre le terrorisme et finir avec l’insécurité qui semble latente avec un dernier des islamistes scandant des slogans en faveur du Daesh,le gaz de schiste est une cerise empoisonnée sur un g teau déjà au goût du terrorisme… L’ANP est dépassée !

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Voir en ligne : Notre dossier : Algérie

     
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