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Les drones , une nécessité sécuritaire urgente, pour l’immensité de l’Algérie

Les industries militaires qui les répondent aux menaces résorbent le déficit économique

mercredi 9 janvier 2019, par Azouz Benhocine

Les experts croient que l’Algérie a considérablement élargi sa flotte d’engins aériens sans pilote (UAV = unmanned aerial vehicle signifiant : véhicule aérien sans humain) et tente de l’adapter ou la faire correspondre à sa propre sécurité. Elle exploite à présent plusieurs aéronefs acquis de divers horizons. Puisque la technologie est éparpillée selon des petites « Start-Ups » qui peuvent se trouver n’importe où, les fournisseurs sont petits et de partout. Des équipements viennent des Émirats arabes unis et de Chine.

En décembre, à Hassi Bahbah, lors d’une manifestation militaire organisée pour le vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’armée nationale, la TV-3 publique, a montré que l’Algérie utilise deux types d’UAV. Ils sont connus des systèmes Adcom des Émirats arabes unis. L’Algérie dit, avoir acheter les droits de les produire dans les laboratoires de son armée. Il y avait l’Adcom Yabhon United 40 qui a pour nom local « Algérie-54 » et UAV Yabhon Flash-20 désigné « Algérie 55 ».

Le pays exploite depuis quelques années un certain nombre d’UAV chinois. On savait qu’il avait des drones Denel Seeker. Depuis 2013 l’armée algérienne a eu un vif intérêt pour les drones. Des images d’engins les CH-3 et CH-4, en service, ont été vues en octobre 2018, lors d’une visite du chef d’état-major Ahmed Gaid Salah, à la base aérienne d’Ain Ouessara, dans la 1ère région militaire. Ces drones étaient sans armes, mais assez aménagés pour en être équipés.

 Voici notre article sur les drones chinois qu’utilise l’Algérie : Chine – USA : les drones militaires et le rapport de force mondial.
22 septembre 2013

Le CH-3 est fabriqué par la Société aérospatiale et technologique de Chine (CASC), ancêtre du second le CH-4. Le 1er a une envergure de 8 mètres et a une configuration appelée communément : « canard ». Son autonomie est de 12 heures et son rayon d’action est de 180 km. Il peut être équipé de bombes téléguidées ou missiles.

Le second « CH-4 » est apparu en 2011 en Chine, mis en service depuis 2014. Il a une masse maximale au décollage de 1 330 kg et une charge utile de 345 kg. Plus sophistiqué, sa tourelle est électro-optique avec un radar à synthèse. Il a 18 mètres de haut et une longueur de 8,5 mètres. Il se propulse par un moteur à pistons de 100 CV offrant une vitesse de pointe de 235 km / h et une vitesse de croisière de 180 km / h avec une autonomie allant jusqu’à 40 heures.

L’armée algérienne ne peut s’en passer de tels moyens !

La place des armes dans le contexte géographique du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord n’est pas sans importance. Disposer de moyens adéquats pour parer au terrorisme est la vraie solution à l’un des grands problèmes sociologiques auquel est confrontée l’Algérie. La technologie est une réponse aux assauts des criminels qui se distinguent de politiser la religion. Aider par la disponibilité de la chair à canon, la menace internationalisée est un souci pour l’armée du vaste pays d’Afrique du nord.

Maintenant que les drones tiennent une place de non-moindre importance, quand les djihadistes reviennent ou se déplacent, d’Irak et de Syrie, vers d’autres champs de guerre, les terroristes n’hésiteront pas de les manipuler. Cependant dans les arsenaux nécessaires pour combattre cette mobilité des combattants de l’islamisme, cet exposé de l’expérience de ce pays du Maghreb, déjà convoité par l’amplitude de vagues migratoires, apporte les idées succinctes.

 Notre dernier article sur les drones : L’expérience de l’aéroport de Gatwick en Angleterre alerte sur le risque d’incontrôlables drones
27 décembre 2018

Ce que personne n’oublie dans la course que se livrent les peuples et les pays arabes, ce sont l’éducation des générations actuelles, l’enrichissement quelque soi les ressources et la domination régionale. La zone est religieusement exposée au fanatisme qui a surgi comme grand problème de l’identité après les indépendances.

L’Algérie apparaît, de sa guerre de libération, comme un modèle d’émancipation qui inspire à édifier une nation prospère et une société à la synergie éclairée. Mais aussi, tel un héritage de violence, l’islamo-terrorisme qui a nettement reculé en 2018 selon la dernière étude livrée aux Etats-Unis, n’est pas facile à endiguer. Seuls des moyens militaires à la pointe de la maîtrise de la pernicieuse violence qui a déjà, pendant bien une décennie, causé une hécatombe...

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