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De la promotion du terrorisme islamiste à l’opposition au palais saoudien.
dimanche 7 octobre 2018, par
Il devait se marier. Jamal Khashoggi, éminent éditorialiste saoudien, s’est rendu au consulat de son pays à Istanbul, pour des formalités administratives en rapport avec son projet marital. Sa fiancée l’attendait, alors que personne ne l’a vu ressortir du bàtiment consulaire. Il savait dès septembre dernier qu’il devait s’y rendre pour accomplir la procédure de ressortissant à l’étranger. Les autorités saoudiennes nient avec véhémence qu’il a été arrêté. Or son étrange disparition reste à élucider !
Dans les milieux de journalistes et des reporters, il était plus qualifié comme correspondant collaborant comme agent saoudien en Afghanistan, où aussi il était perçu comme proche de la CIA. Quand il est apparu parmi les professionnels, il travaillait directeur d’une librairie (1983/84) avant de collaborer avec le "Forum Economique Mondial" (voir ICI). Il intervenait aussi sur plusieurs plateaux dont celui d’Al Jazeera, entre biens d’autres... Il avait interviewé maintes fois Ossama Benladen.
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Ancien rédacteur en chef du journal saoudien Al-Watan, le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a disparu depuis le 2 octobre et déjà considéré comme mort. Le titre de presse où il travaille depuis 2010 et à qui il doit sa renommée, malgré son passage de manager de la chaîne « Al-Arab », est considéré critique envers le régime. El-Watan (saoudien) malgré que son propriétaire est un membre de la caste dynastique dirigeante, fait de sa ligne éditoriale en contradiction de MBS (Mohamed Ben-Selman), l’héritier du trône actuellement en vue.
Selon des sources turques, pays où il a été vu pour la dernière fois, il a été tué au sein du consulat saoudien à Istanbul. Ce que Ryad a démenti. Les autorités d’Ankara disent attendre les résultats d’enquête. En fait c’est la même rengaine indéfinissable pour laquelle, même les médias traditionnels et corporatistes et leurs personnels s’y complaisent, de ne pas apporter des preuves.
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L’incapacité d’avancer des informations de pure véracité, les sources anonymes rapportent des accusations invérifiables. Dans ce cas, elles avancent que 15 membres d’un commando venu du royaume, l’ont abattu et transféré son corps. L’hypothèse qu’il a été brutalement torturé est aussi dite. Pour un besoin éminent de document en vue de se marier, il a effectué un passage à la structure diplomatique d’où il n’est jamais ressorti.
"The Washington Post" pour lequel il publiait des chroniques, une page blanche à été mise, dès le 4 octobre, après que la disparition est devenue assez connue, voir ICI. Parmi ses dernières opinions son opposition à la guerre au Yémen, de même d’une vision controversée à l’égard de Donald Trump. Si la première tranche avec ses habituelles courtisaneries du parlais, pourtant cette dernière est semblable à toutes celles qui réagissent en vertu des règles de l’establishment. Détester le locataire de la Maison Blanche...
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Il est vrai cependant qu’avant que tout le monde ne saute aux conclusions h tives dont la mort de Khashoggi dans l’enceinte du consulat, il faut se questionner ? Pourquoi un gouvernement mènerait-il un tel assassinat, comme prémédité ? Un dissident assassiné dans son propre consulat ? Or n’importe où ailleurs aurait été un lieu plausible et pourrait mieux convenir, pour un tel acte qui n’est guère à écarter !
Voir en ligne : Notre dossier Arabie Saoudite
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