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Algérie : agréé et interdit de congrès, le MDS et l’opposition molle !

Lutter contre la corruption et interpeller la justice : qui bouge ?

mardi 5 avril 2016, par Djamel Damien Boucheref

Il y a une myriade de catégories et familles de politiciens en Algérie. Mais seulement les deux projets de sociétés, qui sont vraiment en antagonisme, peuvent distinguer les « progressistes » des « conservateurs ». Ceux qui aspirent à la démocratie, banalement définie par la liberté de conscience, et ceux qui dominent en gouvernant et en sacralisant des valeurs traditionnelles étroites, devant celles que se partagent les majorités de l’humanité.

Une anticipation, dite il y a exactement un an. La constitution est en place, comme évoqué ici.


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Communiqué concernant cette affaire. Il y a les vrais opposants et les faux opposants en Algérie. Quand on se demande : pourquoi la plus ancienne tendance politique qui a existé en Algérie et de laquelle est sorti Messali El-Hadj, le père du nationalisme indépendantiste, subit l’exclusion ? On a les réponses à l’essentiel des crasseuses questions comme l’absence de l’émergence économique, l’emprise des traditions réactionnaires et l’hémorragie de la fuite qui touche la catégorie des élites, trouvant paix de l’ me à l’étranger occidental.

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Qu’on interdit, d’un côté, toutes expressions à certains en Algérie. Et on autorise, de l’autre côté, à d’autres de se valoriser avec de parodiques fanfaronnades, jouées par des calculateurs falsifiés, véreux et créés pour combler le vide. Il y a cette histoire morne de la scène politique en Algérie, quelque chose de morbide et corrompu.

Le MDS est un parti agréé, mais pas autorisé à tenir son congrès. Cette censure advient encore une fois, après un ballet de l’opposition. Celui qui a été grandement affecté par la rencontre du parti FLN. Mais tel est le destin des bouffons de l’art joué au prince. Ce parti est craint, il hérite, de la plus pertinente opposition clandestine du temps du parti unique, le message de ne pas cautionner la gouvernance surtout, avec sa position d’être fermement opposant à l’injustice en générale.

L’énorme fatigue des vendeurs de chimères.

Pour isoler, affaiblir et désorganiser cette « association politique » à la légalité établie, le principe même de la démocratie n’est pas respecté. C’est le cas où la constitution est aussi piétinée. A se demander où sont les politiciens qui ont clôturé le mois de mars 2016 avec des shows médiatiques et presque scandaleux ?

Le MDS voit, une autre fois, son congrès frappé de l’interdiction de se tenir. Ce parti, avec d’autres mouvements de la gauche algérienne, prône de cesser le g chis, comme Podémos en Espagne ou bienSiryza en Grèce. Un changement dans la voix de la justice sociale d’abord. Les membres du MDS renouent avec une semi-légalité...

Ce climat de fausse sérénité dénuée de la civilité d’une démocratie républicaine, est un cas de dépassement. La justice encore une fois, après les affaires des militaires emprisonnés et des corruptions citées sur les médias internationaux, interpellée. Les totalitaires de l’indifférence et de la tyrannie obscurantiste enveloppent les esprits.

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Aussi bien le FLN que les personnalités des partis, dont certains ont des sièges dans les assemblées, qui se sont réunis à Alger, pour inventer chez les Algériens l’exclusion… Leur silence est clairement fourbe. Il y a aussi le mouvement Barakat dont l’enterrement est en grande partie dû à l’absence de réactivité des acteurs de l’opposition, qui ne désiraient l cher du terrain. Sinon plus largement au grand sommeil des citoyens…

Les Algériens se retiennent de lancer des aventures politiques. L’empêchement est une phobie des islamistes qui sont à l’affût, pour réactiver les virulences de la paysannerie livrée à l’obscurantisme. Les partis qui adhèrent ou se retirent des cercles du pouvoir, comme leur présence ou désistement d’être aux assemblées élues, ont maintes fois montré leur faillite. Voilà 25 ans, comme Louiza Hanoun, qu’ils traînent et subsistent dans le chaos.

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Oui la citoyenneté en Algérie redoute les islamistes. Elle voit des sectaires prêts, par la pression morale et les brutalités, à se placer au sein et à l’extérieur des milieux du pouvoir réel et qui dirige politiquement. Leur entrisme n’a jamais cessé. Plus ignoble encore, ils ont la promesse des nationalistes, qui sont peut-être ceux du FLN de la libération, de la succession pour qu’ils sévissent…

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Le pouvoir de Bouteflika hérite son besoin d’avoir les islamistes, en activité, malgré la constitution. Les théologies politiques sont, à la lumière de leur délirante et cruelle dérive terroriste, le dysfonctionnement qui condamne la démocratie en Algérie. Un tel usage de la politique est souvent boycotté par le MDS, et c’est là que la responsabilité politique suivie à jour interroge. Pourquoi, rien n’a évolué ?

L’AKP turc était un modèle d’islamisme soft et moderne. Hélas !, il s’avère être le géniteur d’une Turquie au service du Daesh et des stratégies tracées par l’OTAN. Les nationalistes turcs et arabes se vouent à l’identité musulmane, d’où la démocratie tronquée, quand ils gouvernent ! La fin de l’islam politique est une idée concrète qui brise un certain fascisme, un débat auquel ce MDS s’identifie et demande aux Algériens de dresser le bilan de l’Algérie qui n’a pas souscrit à la modernité !

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