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Symposium africain sur les droits des victimes du terrorisme à Alger

Ce que cachait la politique de réconciliation, le DAESH le désire opportunément !

mardi 28 octobre 2014, par Djamel Damien Boucheref

Le CAERT sort de sa léthargie. Le « Centre Africain d’Etudes et de Recherche sur le Terrorisme », vient, pour la première fois en Algérie, de s’intéresser aux victimes du terrorisme. Le Thème de « L’expérience des victimes et de leurs associations : défis et opportunités », retenu pour le symposium, tenu en quelques heures, le lundi 27 octobre à Alger, a été une opportunité pour certains invités d’exprimer leurs positions, qui sont déductions de leurs souffrances.

Le meilleur sujet sur ce symposium paru sur le quotidien gouvernemental EL-MOUDJAHID.

Que cela puisse étonner, 25 années que les actes politico-religieux s’adonnent à semer morts et blessés en Algérie, alors que les choses ne bougeaient pas pour le camp souffre-douleur. Et malgré le martyr de centaines de milliers de familles qui se décline en des millions d’êtres, les proies de la nébuleuse criminelle n’avaient eu aucun regard. La politique de réconciliation, pour populiste qu’elle doit être qualifiée, elle est gravement injuste.

Le DAESH l’aboutissement du djihad qui ne reconnait aucune frontière au grand Califat.


Le rôle important dévolu à la société civile dans la lutte contre le terrorisme, objet de ce symposium selon le directeur du CAERT, n’est plus relativisé par rapport à la politique officielle qui est habitée d’une ambigüité difficile à soutenir et qui n’a pas été validée par les faits et l’histoire locale. Le terrorisme qui persiste en Algérie jouit des connivences réconciliatrices au sein même de l’opposition politique, alors qu’un double-langage est entretenu par une démarche controversée des autorités algériennes.

Il est peut-être assez cohérent que l’ANP (Armée Nationale Populaire) donne la priorité à contenir et exterminer le déchaînement de l’insécurité d’une part. Alors que les responsables, du niveau du Chef de l’Etat, d’autre part, mènent des politiques de réconciliation. Zarouel puis Bouteflika ont tenté de récupérer les jeunes Algériens égarés, ayant rejoint le djihad pour moraliser la société, comme par exemple agresser des filles montrant leurs corps, ou combattre pour imposer le projet islamiste.

Le Symposium de l’Union africaine sur les victimes d’actes terroristes qui qu’abrita Alger est aussi passé comme inaperçu. Rares les médias en ont apporté son existence, ce qui a beaucoup amoindrit ses échos. D’abord il ne s’agit pas d’une initiative des officiels locaux, dont on notera l’absence d’un responsable quelconque, notamment du volet social des institutions de la république, chargées des secours divers.

L’Afrique victime de la bavure de l’islam politisé, l’évidence reportée que l’islamisme modéré génère de cruels adeptes.


L’organisme de l’Union Africaine, SON SITE-Web, qui a pour origine l’alerte « la Convention de 1999 de l’OUA ». A l’époque gr ce aux alertes émises en Algérie qui abrita la réunion du sommet de l’UA. Tout un programme intitulé le « Plan d’action d’Alger » a été adopté par l’organisation des Etats Africain.

Ce centre avait aussi tardé, de son côté, de montrer de l’intéressement aux victimes algériennes, du fait des orientations traîtresses et obéissant à des non-dits politiques. Aussi le dogme de rejet de la laïcité, voire la permissivité de massacrer les tenants de l’athéisme, exposait nombreux Algériens aux tueurs de l’islamisme armé.

Les propos de Cherifa Keddar, présidente de Djazaïrouna, Almas Elman du Centre pour la paix et les droits de l’Homme de Somalie, Fatma Zohra Flici, présidente de l’Organisation nationale des victimes du terrorisme, et Mulmama Ambani, membre de l’Association des victimes du terrorisme au Kenya, ont eu en cette occasion pour témoigner de leur chemin de reconstruction et de leur mobilisation contre les dérives extrémistes. Ce symposium est à vocation continentale, cependant le sentiment qu’un regard est fait en direction des inaudibles et oubliés d’Alger…

Francesco Madeira, directeur du Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (Caert) a salué le rôle de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme. « … A l’heure où personne ne mesurait quelle était la magnitude de la menace à laquelle l’Afrique était confrontée, durant les années 1990, l’Algérie avait déjà la vision claire de ce qui allait se passer… » Il a aussi reconnu qu’il faut commencer à s’organiser, à travers notamment la mise en place du CAERT.

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