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La gauche en France frappe de rejet une motion annulant un accord avec l’Algérie.

Les descendants de la colonisation affichent la xénophobie nostalgique à l’assemblée.

samedi 9 décembre 2023, par Jaco

Il y a bien des ratés dans les relations entre la France et son ancienne colonie, l’Algérie. Jeudi 7 décembre 2023, le projet d’abrogation d’un accord entre les deux pays qui prétendument faciliterait l’immigration des ressortissants algériens en France, a été rejeté alors qu’il est soumis au parlement. La proposition, visant à mettre fin à un privilège qui n’a jamais été respectée, venait de la droite.

C’est avec cette cinglante réplique entendue dans l’hémicycle de l’assemblée française, «  Un texte défendu par les héritiers des tortionnaires de l’Algérie  » que le rejet de la motion suggérant l’annihilation d’un accord franco-algérien, qui n’a jamais été respecté, a été consommé. Le vote d’écartement démontre que la droite est minoritaire dans l’ancienne métropole. Même si dans l’enceinte de l’assemblée, le nombre de députés montre le contraire, le résultat est là...

Impartialement hostiles à la gauche, sont nombreux médias en France.

Près de 60 ans après l’établissement d’une convention qui rapproche les 2 pays, les héritiers de l’OAS envisagent encore et toujours d’exprimer leur haine des ressortissants d’Afrique du Nord, d’ailleurs sans distinction avec les autres étrangers. La xénophobie et le racisme qui s’affichent avec le nombre d’élus du RN (ex-FN), présume tirer un bénéfice électoral des opinions exaspérées par la présence de l’émigration qui est exposée à moult discrimination.

Les Algériens le subissent dans les médias et ouvertement dans nombreux milieux politiques. Pour certains analystes, A. Tebboune est dans l’expectative de son voyage en France. Son déplacement plusieurs fois reporté, il est vraiment attendu par les citoyens vivants en ancienne métropole occupante.

Car aux tensions dans moult questions qui devaient développer des réponses, se rajoute une communauté séjournant en France plus conscientisée de la précarité de son sort. Elle est exaspérée de la situation, excessivement arriérée, de leur patrie qui ne prend l’essor tant raté depuis des lustres. Donc, elle désigne le bureaucrate raïs en comme grandement impliqué dans la gabegie.

Ces dernières années, entre les deux rives, des sujets tels que les contrats commerciaux qui sont faibles, l’immigration dont les personnes sont en pénitence sur les deux sols et l’héritage colonial sont des points d’achoppement au sein des populations. Sur plusieurs plans, les rejets que se partagent deux étroits nationalismes basés sur les haines, offusquent les citoyens et leurs élites.

Algérie & France, 2ème annulation du comité ministériel.

Signé en 1968, l’accord confère un statut particulier aux Algériens en termes de circulation, de résidence et d’emploi en France. Or, il n’a jamais été appliqué à leur avantage. Réformant le droit au titre du séjour après une décennie de vie sur le sol français, le ministre de l’Intérieur, Jean Pierre Chevènement, instaura cinq années de présence à tous les sans-papiers, à l’exception des Algériens qui devaient y être pendant des années, sous prétexte qu’ils sont nombreux.

Mais d’autres embuches sont visibles et dressées dans les guichets de France à l’égard surtout de cette nationalité. L’échec de la proposition est survenu grâce à une riposte de la gauche. Alors qu’elle a été partagée à droite qui se prétend (du moins ses idées) majoritaire, quelques jours seulement avant que le Parlement ne commence à débattre du projet de loi clé sur l’immigration.

60 ans d’indépendance de l’Algérie, en France le négationnisme.

Pour certains politiciens de la droite française, la guerre d’Algérie continue sous une forme de nostalgie, d’avoir perdu la colonie. Or la population de cette dernière qui n’avait pas, sous occupation, le droit à la citoyenneté sur le critère religieux, libéra sa terre-patrie, en menant une guerre considérée source des décolonisations dans l’histoire de l’humanité.

Le texte présenté par le parti républicain de droite, avec le soutien, inévitable pour la circonstance, du camp xénophobe de l’extrême droite. Alors que leur alliance est plus visible que jamais dans le paysage politique hexagonal, pour surtout les sujets de l’immigration. La motion a été rejetée par 151 voix, contre 114 députés qui l’ont vainement soutenu, comme un ultimatum pour voter d’autres cas au besoin d’une majorité tant désirée par le front du racisme.

Résolument anti-immigration, les Républicains "LR" accusent le président Emmanuel Macron d’être trop laxiste sur le sujet des étrangers vivants en France. Or, l’actuel président bute à un pouvoir à Alger qui s’est mis à dos bien des nations ainsi qu’une majorité de sa propre population. À laquelle une terrible répression est livrée pour tenter de résoudre la controverse de l’illégitimité d’un sérail qui s’accroche à la prédation de la rente.

Que les paroles du locataire des Élysées ont bien désigné. Les besoins de main d’œuvre de nombreux secteurs endiguent certains équilibres. Et en Algérie, des castes de bureaucrates, militaires et politiciens sans vergogne, ni envergure se livrent à une vendetta avec une "justice du téléphone", emprisonnant leurs amis et adversaires qui se déchirent autour du magot.

La Défenseure des droits, Claire Hédon, ici avec le Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici qui lui a remis son rapport sur les contrôles d identité, réalisé a sa demande.

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Voir en ligne : Algérie & France

   
   

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