Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > écologie, planète, mer, sauvegarde, générations futures, avenir, verts, (...) > La transparence de la politique climatique selon "IPCC".

La transparence de la politique climatique selon "IPCC".

L’Algérie perd 11 places, 54e, sur 90 nations, au CCPI-2022 (indice du changement climatique).

lundi 25 avril 2022, par N.E. Tatem

L’Indice de performance du changement climatique (CCPI) vient de publier son dernier index. Ses constats concernant certains pays sont accablants, car il est personnalisé sur l’essentiel des domaines, où les nations ont progressé ou bien au contraire rétrogradent. Ce qui aide notre planète qui est une demeure commune à l’humanité, à mieux se porter, est bien déterminé dans nos réalités.

Publié depuis 2005 ce constat est considéré, de moins par notre ligne éditoriale, un outil de suivi crédible du fait de son indépendance des eurocrates notamment, continent d’où il rayonne. Car il permet de suivre les performances des pays en matière de protection climatique, sans céder aux interférences qui s’imposent par le biais des institutions et des médias qui relaient plus souvent de fausses allégations.

Explosion démographique, disparités & avenir de la Terre.
24 avril 2022

On doit le CCPI (indice de performance -ou POLITIQUE- du changement climatique) revient à une ONG allemande appelée « Germanwatch » qui jouit de d’une aura acquise par ses actions. Cette ONG cherche à influencer les politiques publiques sur le commerce, l’environnement et les relations entre les pays du nord considérés industrialisés et les pays du sud qui tentent de sortir du sous-développement.

L’indice est un système de notation conçu à dessein d’améliorer la transparence dans la politique climatique internationale. Ce qui devait être à cheval sur les données réelles et les travaux des gouvernements. Les résultats sont compilés avec l’aide de 400 experts nationaux évaluant les politiques climatiques nationales et internationales les plus récentes de leur pays.

Il indique spécifiquement les efforts d’atténuation du climat de 63 pays du Monde et de l’UE, afin de ne pas disperser les observations des efforts. Et ce qui déjà représente, en cette géographie, collectivement plus de 90 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). L’indice dressé est distribué aux principaux médias du monde. Fréquemment des débats dans les parlements et gouvernements en résultent de sa livraison. Aucun n’a atteint le rang 1 à 3 comme le montre le graphique interactif en fin de l’article.

Des emplois verts possibles avec la transition énergétique.
19 avril 2022

Cette clarté nous a attiré sur le pays, l’Algérie, où nous avons un appréciable lectorat qui n’est le premier à visiter notre journal en ligne. Mis le 3ème après le public français et celui des Etats-Unis. Le plus vaste pays d’Afrique perd 11 places dans le CCPI de cette année. Ce qui le classe en la 54ème position sur la gamme des 84 nations traitées.

Cela fait tomber l’Algérie dans les pays très peu performants. Sofiane Benadjila est l’expert national qui a accepté d’être mentionné comme contributeur pour le CCPI en 2021. Ce vaste pays du Maghreb, à cheval entre le moyen Orient et l’Afrique, ne montre aucune amélioration parmi les quatre principales catégories de l’IPCC de cette année.

En consommation d’énergie, il reçoit une note moyenne. Pour la catégorie des émissions de GES, elle est faible. Et dans la politique climatique et les énergies renouvelables, elle-même est très faible. Le pays perd 18 places dans la catégorie des énergies renouvelables cette année, avec l’indicateur des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie à seulement 0,13 %.

Le dernier rapport GIEC et le malheur des énergies fossiles...
13 avril 2022

Sur la base de critères standardisés, l’indice évalue et compare les performances de protection du climat de 63 pays et de l’Union européenne (UE) (statut CCPI 2022). Le document, disponible en allemand, anglais, français et espagnol, est réalisé en coopération avec le NewClimate Institute et Climate Action Network International et avec le soutien financier de la Fondation Barthel.

Une version mise à jour est présentée à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique annuellement, pour lui servir d’outil de travail. Depuis 2015, le CCPI a été étendu afin d’inclure la mesure des progrès d’un pays vers les contributions déterminées au niveau national « CND », qui n’est pas contraignante, et s’établit sur les objectifs 2030 de chaque pays.

Rassemblant une variété de données économiques et sociales pour formuler des prises de position, souvent en partenariat avec d’autres ONG, le CCPI obéit aussi à des critères rigoureux. Les domaines d’intérêt particuliers comprennent le commerce des aliments et la politique agricole, le changement climatique et la responsabilité des entreprises.

Les performances nationales sont évaluées sur la base de 14 indicateurs dans les quatre catégories suivantes
 1. Émissions de GES (pondération 40 %)
 2. Énergie renouvelable (pondération 20 %)
 3. Consommation d’énergie (pondération 20 %)
 4. Politique climatique (pondération 20%)

L’IPCC (indice de la politique sur le changement climatique) a eu un impact dans divers domaines, tels que les médias, la politique, la science, le marché financier et la société civile. La transparence en la matière est internationale. Et la comparabilité des efforts et des progrès de chaque pays en protection de l’environnement, en vue de bloquer le réchauffement, est d’une actualité brûlante.

Cliquer sur le nom du pays pour accéder au comparatif.

Partager sur les réseaux :

Voir en ligne : Changement climatique & transition énergétique.

     

Pas de licence spécifique (droits par défaut)

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?