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Ralentissement de fécondité humaine, démographie revue à la baisse.

L’ONU observe la diminution de la procréation sur tous les continents.

mardi 16 juillet 2024, par Gros Emile

L’approche sociologique du déclin des espèces peut être appliquée au déclin démographique de l’humanité selon les données de l’ONU. Cette dernière fournit des projections démographiques qui prennent en compte ces différents facteurs et qui peuvent être analysées. Les données permettent de mieux comprendre les dynamiques complexes qui sous-tendent le déclin démographique de certaines populations et les implications que cela peut avoir à long terme.

Les extinctions des espèces qui habitent la planète Terre sont les éléments de scénarios déjà vécus ici-bas. La disparition des dinosaures illustre comment en l’espace de quelques années, voire des mois quand la thèse d’une frappe de comète est retenue, la fatalité arrive. Alors que la population humaine continue de croître, son rythme d’augmentation ralentit comme le démontre les datas.

Plus de 13000 scientifiques pétitionnent pour freiner la démographie.

Car certaines autres suppositions croient que la rupture des chaînes alimentaires, comme s’est vérifié en Australie et Amérique Latine où la chasse humaine ou de prédateurs, a détruit définitivement des êtres qui ont dépéri. Et la population mondiale devrait atteindre son pic légèrement plus tôt que prévu, alors que des problèmes, comme ceux climatiques, frappent de moult destructions.

Projection à la baisse, selon l’ONU.

Les Nations Unies ne se contentent pas de publier des estimations historiques sur l’évolution de la population et des tendances démographiques dans le passé, elles établissent également des projections sur ce à quoi pourrait ressembler l’avenir. Pour être clair, il s’agit de projections et non de prédictions de changements à venir.

Dans sa publication de 2022, l’ONU estime que, dans son scénario moyen, la population mondiale culminerait en 2086 à environ 10,4 milliards de personnes. L’édition de cette année avance légèrement ce pic jusqu’en 2084, avec une population atteignant un peu moins de 10,3 milliards.

Les projections à partir de 2024 sont basées sur le scénario moyen de l’ONU, du taux de croissance de la population, 1950 à 2100, exposent l’évolution de la population mondiale qui est déterminée par les naissances, les décès et les flux migratoires. La baisse des taux de fécondité est à l’origine de ce ralentissement de la croissance démographique. Nous avons publié sur le déclin démographique en Europe.

Croissance de la population, 1950 à 2100, par continent, baisse de fécondité des femmes.

Explosion démographique, disparités & avenir de la Terre.

Les études, basées sur des données réelles, disent que même si l’on s’attend à ce que la population mondiale augmente pendant encore de nombreuses décennies, le taux de croissance, résigné à une vérité de calcul entêté, ralentit rapidement. L’évolution est due à une baisse spectaculaire du taux de fécondité, qui mesure le nombre moyen d’enfants par femme. Le taux de fécondité mondial a été divisé par deux depuis les années 1960, passant de plus de 5 enfants par femme à 2,3.

Ce phénomène s’est produit à des rythmes différents dans le monde, comme vous pouvez le constater dans le graphique. Les taux de fécondité en Europe, dans les Amériques et en Asie sont désormais inférieures ou proches de deux enfants par femme.

En Afrique, ce chiffre est plus élevé, mais a aussi considérablement diminué. Dans les années 1970, il était de près de sept enfants par femme. Aujourd’hui, il est de près de 4. Et l’ONU s’attend à ce que ce taux continue de baisser pour atteindre moins de 3 en 2050 et s’approcher de deux d’ici à la fin du siècle.

Le cas de Chine apporte une explication qui a trait au pic atteint. Dans sa révision de 2022, l’ONU prévoyait que l’Inde dépasserait la Chine pour devenir le pays le plus peuplé du monde en 2023. Ses nouvelles estimations le confirment. Cela s’explique par la chute rapide du taux de fécondité, qui est depuis longtemps inférieur au « taux de remplacement ». Désarticulation entre le nombre moyen d’enfants par femme nécessaire pour maintenir la population constante d’une génération à l’autre.

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Voir en ligne : Démographie & population

   
   

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