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2 ou 3 choses qui informent sur la révolution de la presse de l’ère numérique

Quand les avis foisonnent et les idées sont incontrôlables, le modèle Wikileaks n’est pas du Fake News

jeudi 6 décembre 2018, par Gros Emile

Un bon et véritable écosystème de l’actualité locale n’existe pas à l’ère du numérique. Il se trouverait dans les réseaux sociaux une concentration des places communautaires d’échanges et de mobilisation. Même s’il n’y a pas un système consacré officiellement à la diffusion de l’information, la place du forum devient un cadre où l’on sache ce qui se passe dans la cité. Et bien sûr, avec les palabres en plus en guise d’arguments. Ce qui est spécifique arrive en premier, mais pas de la manière de la presse, la méthodologie n’y est pas, cependant l’essentiel y figure.

La bulle de la presse numérique reste dans l’indécision sur son modèle économique : sera-t-elle payante, selon des abonnements ? Ou bien gratuite et pour cela les gains intermédiaires comme les ressources de publicité la financent ? Quand déjà des organes de « cyberpresse » se disent en plein crise, parce leurs journalistes sont dépassés par la surveillance des sources infinies et ne pouvant qualifier à leurs t ches les plus potentielles à les aider.

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Ce qui pourrait aider le travail des citoyens, des entreprises et des autorités publiques de proximité, à bien des égards, était déjà très faible dans l’ancienne chaîne qui informait la société. Maintenant la compétition est plus forte entre les professionnels et les citoyens qui, s’impliquant, désirent dire des vérités vraies ! Le nouveau n’est pas stabilisé et les offres ne sont pas encore un édifice consciencieux et cohérent, il n’est pas pleinement adapté à une nouvelle demande...

Depuis l’apparition d’Internet qui est un océan d’information de tous genres, les anciens journalistes qui se considéraient comme experts en éthique du journalisme se sont vite ravisés. Certains têtus continuaient de s’accorder à eux-mêmes une compétence qui a beaucoup changé avec les instruments qui ont l’air de faire de l’instantané. Très vite la sphère digitale est submergée. Elle perd du terrain, comme dénoncée…

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La mutation de la communication sociétale qui va avec l’époque s’apparente à une accélération. Mais plus que ça, ce qui est arrivé ! La génération des « millennials », une catégorie de la population qui selon les démographes est née après 1980, avait créé ses modèles et ses médias numériques. Il fallait donc inventer un pont entre la vieille école et le nouveau modèle numérique.

Le constat de l’éclatement de la bulle des nouveaux médias est maintenant fait. La faillite a fermé nombreuses expériences de presse en ligne. Les blogs sont devenus des menus d’explications ou bien des niches de contenus pour les marques. Les groupes sur Facebook sont carrément abandonnés par les utilisateurs lassés d’évoquer des sujets qui ne collent aux choix des modérateurs qui tablent sur ces forums et communautés pour se valoriser seuls.

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Le débat revient avec de plus belles intentions. Les supports alternatifs que les journalistes corporatistes qualifient d’outils venus pour distiller des « Fake News ». Or à leurs naissances, c’était la préoccupation de traiter les sujets qui n’avaient d’attrait pour les médias traditionnels. Et aussi avec l’explosion des connections du public au Web, l’information est devenu un besoin plus quotidien que seulement une aspiration de savoir des faits…

Ce n’est pas la fin des versions digitales des journaux qui est en marche, mais le changement d’époque qui brise les monopoles. Les journalistes qui travaillent avec les nouvelles plateformes sont plus débordés que leurs aïeuls pour réaliser leur travail. Certains sont obligés de faire de la vidéo ou faire des podcast (articles vocaux) pour exister dans une concurrence implacable. Et même la publicité, qui n’est pas de leur travail, s’échappe de la presse et se trouve entre les mains des géants du Web...

Certainement qu’il faut plus de journalisme, pour faire parvenir toutes les connaissances de différents genres et qui naissent à foison. Elles doivent atteindre ceux qui s’en servent pour faire du bien lui aussi. Les anciennes rédactions qui ont une tradition éditoriale reprennent du poil de la bête qu’ils ont domestiqué : le Web !

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Voir en ligne : Notre dossier Médias Alternatifs

   
   

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