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Terrorisme : rançons et financements, qui est responsable ?

La France : la tirelire des enlèvements !

mardi 28 janvier 2014, par Azouz Benhocine

Selon l’agence "Reuters", la France a payé 3,150,000 $ pour libérer les sept otages en avril 2013. Selon Un rapport confidentiel du gouvernement nigérian, consulté par l’agence de presse anglaise, le bénéficiaire est le groupe islamiste Boko Haram , affilié à Al-Qaïda. Des négociateurs français et camerounais étaient dans les négociations.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a exhorté, lundi 26 janvier 2014, tous les pays, notamment les concernés en ayant leurs ressortissants pris en otages dans le Monde, d’arrêter le paiement de rançons d’enlèvements.

Si les Nations Unies ne cite pas de cas de criminalité, par contre les organisations et groupes extrémistes, comme Al-Qaïda dit-elle, ont gagné des centaines de millions de dollars de ces crimes.

Bien qu’une résolution de l’Assemblée Générale datant de 2001, a fixé une directive à l’ensemble de ses membres de ne pas payer des rançons d’enlèvements, elle manquait de l’essentiel. La résolution, principalement anti-terroriste, n’avait pas créé d’obligations légales.

Les britanniques présument que l’islamo-terrorisme a engrangé 105 millions de dollars. Quant aux américains, ils avancent 120 millions de bénéfices pour Al-Qaïda et ses franchises pendant la dernière décennie.

Les américains ont cité en l’occasion l’AQMI pour argumenter sur la hausse qu’ils ont remarqué. Comme ils ont dénoncé ainsi, les trésors ouverts au terrorisme, : « Les États-Unis et la Grande-Bretagne ne paient pas de rançons, mais certains gouvernements européens le font. »

Le cycle infernal : chaque rançon payée permet de financer de nouveaux enlèvements.

La nouvelle résolution est peu plus critique à ce qui se passe actuellement. Elle fait écho à un engagement pris par le Groupe des Huit nations les plus puissantes - les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne, Canada, Allemagne, France, Italie et Japon - dans un communiqué datant de juin dernier.

Le conseil de sécurité n’a pas m ché ses mots. «  empêcher les terroristes de bénéficier, directement ou indirectement, de paiements de rançons ou bien des concessions politiques et même pour obtenir la libération d’otages en toute sécurité.  »

Cet appel exige que le secteur privé, comme les caisses d’assurance, doit suivre ses directives pertinentes. Les bonnes pratiques de prévention sont la seule réponse aux enlèvements par les groupes extrémistes.

Parmi les pays les moins appréciés, l’année dernière, la France a repoussé une allégation par un ancien diplomate américain. Ce dernier a confié qu’une rançon de 17 millions de dollars a été payée, pour la libération de trois otages enlevés en 2010 au Niger.

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