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Régénérer des dents perdues pourrait être possible prochainement.

Des expériences, issues de recherches, réussies sur les souris

mardi 20 avril 2021, par N.E. Tatem

Cette fois les dents peuvent être régénérées d’après les travaux d’un groupe de chercheurs scientifiques japonais, dont les résultats de leurs travaux ont été publiés le 21 février dernier. Les dentistes applaudissent et l’enthousiasme est chez les édentés espérant cette réparation qui permet mieux se nourrir en mâchant les aliments. Outre bien l’esthétique buccal de notre époque.

Bien des savants n’arrêtent pas de quêter les manières de recréer des organes, y compris des membres, comme les bars et pieds, comme des soins optimaux aux personnes amputées. Et pour ne plus avoir recours aux prothèses pour les manquements physiologiques, les trouvailles pour faire repousser les parties manquantes au corps est la grande espérance médicale.

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La thérapie s’avère prometteuse pour les expériences confirmées réussies chez les souris. Donc il est possible de rétablir plusieurs dents chez éventuellement chez les humains, le succès des travaux permet d’affirmer cette voie. Il s’agit du contrôle de la poussée dentaire, laquelle a été maintes fois approchée par des travaux scientifiques inspirés la dentition des requins.

Toutefois, les meneurs de la recherche, dont publication est dans la revue Science Advances, estiment que les anticorps monoclonaux anti-USAG-1 peuvent être utilisés lorsqu’il est question agénésie dentaire d’origine congénitale ou pour remplacer des dents perdues. La déformation innée qui apparaît chez certains cas estimés à 7 personnes sur 100 000, est aussi corrélée par cette découverte.

Selon les meneurs de l’étude, les anticorps se fixent sur la partie de USAG-1 interagissant avec LRP5/6. Le premier de ces deux éléments est une protéine (acronyme aussi identifiant un gène) et le second étant le récepteur. D’où l’action de produire la partie manquante dans la morphologie originelle déterminée par les gènes. Précisons que la conception d’un anticorps est le préalable…

Il s’agit d’un corécepteur jouant un rôle dans la voie de signalisation de BMP impliquée dans le contrôle du développement des dents. Les chercheurs ont injecté des anticorps dans des souris en cours de grossesse afin d’analyser la dentition de leurs petits. Or, la repousse de certaines dents a été observée, à savoir une molaire mandibulaire ainsi que des incisives maxillaires et mandibulaires.

Les chercheurs ont mis au point des anticorps monoclonaux contre la protéine USAG-1. Elle empêcherait les interactions avec des voies de signalisation tels que BMP et Wnt. Le but de ces recherches est de vérifier si l’injection de l’anticorps stimule ou non le développement des dents chez des souris atteintes d’une agénésie dentaire congénitale d’origine génétique.

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L’étude évoque le gène USAG-1, codant pour une protéine du même nom impliquée dans la croissance des dents. À partir du moment où ce gène s’exprime, il stoppe le développement et empêche ainsi l’apparition de dents supplémentaires. Lorsque ce même gène est déficient ou que la protéine n’est pas active, les dents poussent de manière incontrôlée et cela donne lieu à des dents supplémentaires.

32 dents définitives apparaissent chez les êtres humains, entre l’âge de 6 et 12 ans, l’apport en calcium est essentiel pour la robustesse et l’équilibre. Le conditionnement congénital est parfois inapproprié. Alors il est possible qu’une dent supplémentaire apparaisse généralement près des incisives.

Ou bien, le contraire, il peut s’agir de dents manquantes comme souvent l’absence de dents de sagesse, mais parfois de dents normales. Dans ce dernier cas, il incombe de poser une prothèse dentaire (ou un implant), un acte coûteux que l’Assurance maladie ne prend pas toujours en charge.

Les anticorps, interférant avec la liaison de l’USAG1 à la BMP, accélèrent le développement dentaire. Cet USAG-1, ce nom de protéine est aussi celui d’un gène, joue un rôle régulateur dans la suppression du développement dentaire. Et soulage de la perte de dents ou d’un surplus congénital. Les scientifiques ont découvert que les dents humaines pourraient repousser à la manière de celles des requins, car il se trouve que nous possédons les mêmes gènes, qui permettent aux dents de repousser, que les grands prédateurs marins.

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