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Pour COVID-19, un prometteur vaccin, à sous-unités protéiques.

Une maladie évitable par la vaccination que le public ne comprend pas.

lundi 7 juin 2021, par Gros Emile

L’innovation tient des crises un stimulant utile à de nouveaux essors. L’effet du COVID-19 dans les milieux scientifiques va être apprécié lors des prochaines années, voire décennies. Mais l’intéressement du public au savoir et aux sciences, notamment à la médecine, est visible quand le commun des mortels se montre désormais curieux.

Aussi les « complotistes » s’accrochent à nos quotidiennetés pour semer les pires zizanies. L’humanité est habitée d’une tendance qui se tricote au niveau de la consommation de l’information. Il est frustrant de voir à quel point notre adoption de vaccins est lente. Ce qui décourage les immenses efforts de recherche.

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26 février, par Hugo Mastréo

Un nouveau type de vaccin COVID-19 pourrait bientôt faire ses débuts dès cet été 2021. Que cela ne conviendrait pas aux tenants des artifices de la désinformation, créateurs de phobies collectives, l’horizon des recherches continue d’être ouvert et exploré, tout en donnant de belles merveilles. Si la perspective est pour contrer le terrible « sras-cov2 », elle a implication sur d’autres pathologies.

« Parce que les vaccins que nous avons maintenant sont juste au-delà de nos rêves les plus fous, efficaces », dit le Dr Paul Goepfert de l’Université de l’Alabama à Birmingham, qui est l’un des chercheurs impliqués dans ces premières études, pour cette innovation qui fait déjà unanimité.

Il s’agit d’un modèle usité basé sur une technologie connue. De la famille des vaccins dits à sous-unités protéiques. Ils sont fabriqués d’une manière qui existe depuis un certain temps. Ils sont déjà sur le marché des vaccins contre l’hépatite B et la coqueluche.

Sur cette page Web, on peut consulter l’un des exposés des plus sommaires et précis sur les vaccins à sous-unités protéiques et comment pourraient-ils être utilisés contre le COVID-19. Mais il faut commencer par citer la généralité propre au fonctionnement des vaccins.

Ils agissent en montrant au système immunitaire des gens quelque chose qui ressemble au virus, mais qui ne l’est pas vraiment. Ce qui est considéré tel un avertissement préalable à l’organisme. Après cela, si le vrai virus apparaît, le système immunitaire est prêt à essayer de l’étouffer.

Dans le cas du coronavirus, il y a « quelque chose » qui n’est d’ailleurs pas spécifique. C’est l’une des protéines du virus est perceptible, nommons là « la protéine de pointe ». Les vaccins fabriqués par Johnson & Johnson, Moderna et Pfizer contiennent des instructions génétiques pour la protéine de pointe. La réaction des aux cellules de notre corps est de fabriquer la protéine elle-même.

Contrairement aux trois vaccins déjà autorisés aux États-Unis, le premier vaccin à sous-unité protéique COVID-19, contient la protéine de pointe elle-même. Pas besoin de la fabriquer, elle est déjà conçue ainsi qu’un adjuvant qui améliore la réponse du système immunitaire, pour rendre le vaccin encore plus protecteur.

Il est préparé par « Novavax, Inc. » une société pharmaceutique américaine spécialisée dans les vaccins, qui a obtenu un montant de 1,6 milliard de dollars, reçu pour une précommande de 100 millions de doses du gouvernement. Il est sur le point de dépasser sa phase cruciale. Un vaste test, pour son efficacité, est mené sur des dizaines de milliers de volontaires aux États-Unis et au Mexique.

Le produit fonctionne quelque peu différemment de la récolte actuelle de vaccins dont l’utilisation est autorisée aux États-Unis. Mais il est basé sur une technologie bien comprise et ne nécessite pas de réfrigération spéciale. La demande de son autorisation au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Europe est prévue au troisième trimestre de 2021.

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Comme le public est plus curieux, pour fabriquer la protéine virale, Novavax utilise des cuves géantes de cellules cultivées en laboratoire. Mais il existe une autre façon de fabriquer la protéine. Elle consiste à placer des plantes dans une serre pour germination protégée.

Cette approche est utilisée par la firme de biotechnologie canadienne Medicago qui tient à son vaccin, avec adjuvant, prometteur aussi. Donc elles sont 2 équipes à plancher sur ce genre de vaccin qui l’un des plus attendu, pour les facilités qu’il présente.

Les plantes utilisées sont apparentées à celle du tabac. Elles ont été modifiées pour contenir les instructions génétiques permettant de fabriquer la protéine virale. Ces végétaux font quelque chose de très précieux. Elles fabriquent une enveloppe lipidique qui entoure un tas de protéines virales.

Et certaines, comme sont les illustrations du virus du COVID-19, disent les scientifiques de Novavax. Qui rajoutent enthousiasmés : «  … il ne peut induire aucune maladie. Mais quand il est injecté comme vaccin, votre corps déclenchera une bonne réponse immunitaire.  »

AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES VACCINS À SOUS-UNITÉS PROTÉIQUES
 Une technologie bien établie
 Convient aux personnes dont le système immunitaire est affaibli
 Pas de composants vivants, donc pas de risque que le vaccin déclenche une maladie
 Relativement stable
 Relativement complexe à fabriquer
 Des adjuvants et des injections de rappel peuvent être nécessaires
 Déterminer la meilleure combinaison d’antigènes prend du temps

LES AUTRES TYPES DE VACCINS COVID-19

Virus entier : Les vaccins à virus entier utilisent une version affaiblie ou désactivée du virus responsable de la maladie pour déclencher une immunité protectrice contre celui-ci. Acide nucléique : Les vaccins à acide nucléique utilisent le matériel génétique d’un virus pathogène pour déclencher une immunité protectrice contre celui-ci. Vecteur viral : Les vaccins à base de vecteurs viraux utilisent un virus inoffensif pour faire passer en contrebande les instructions permettant de fabriquer des antigènes du virus responsable de la maladie dans les cellules, déclenchant ainsi une immunité protectrice contre celui-ci.
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Voir en ligne : COVID-19

   
   

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