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Algérie en désamour avec la symbolique universelle

Les complexés n’aiment pas "Love-Story"

samedi 14 septembre 2013, par Hugo Mastréo

Parler d’amour en Algérie, c’est à la mosquée avant tous instigateurs de contrôle, de serrer les cÅ“urs. Encore une fois, isoler ce pays de l’universalité fait monter en forces : les journalistes qui nient que la cimetière El-Alia est le panthéon local, les décideurs apeurés de perdre leur autorité et la meute de chiens broyant le noir des os abandonnés au passage de la caravane !

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Le pont de Telemly à Alger, connu pour celui des suicides, a été élu par les jeunes de la capitale, vivant la passion de l’amour, pour accrocher les cadenas des cœurs liés et faisant le serment d’écarter à jamais la rupture. Aimer appartient aux cœurs sensibles et non aux pastiches des cannibales à l’allégresse trop dévorante pour se faire vénérer.

Et cela agace d’autres concitoyens de divers horizons, dont les plus virulents sont les tenants de l’inquisition religieuse en Algérie. Encore et toujours les islamistes de la haine avant tous, se voient accrédités de surveiller la société. Mais aussi d’autres algériens n’ayant de cœur que pour polémiquer ou de redresser ce qu’ils considèrent des torts aux mœurs ou à la morale, voire des atteintes aux bonnes consciences.

Pas uniquement en Algérie que cette geste, qui est l’expression de couples liés par de bons sentiments, fait controverse. Dans le monde aussi, des responsables des localités accablent le scellage d’un cadenas sur un grillage de lieux, généralement les balisages des ponts, d’être une dégradation des biens publics. Enorme succès, le maire d’Alger a accroché un cadenas, partageant ce qui est saint dans l’atmosphère de malheur.

Ceux qui ne croient pas à l’amour, voient dans cette tradition propagée dans plusieurs pays de la Terre comme une hérésie. Et si en Algérie elle fait des émules et remue des vagues de commentaires, entre amoureux d’abord. Et puis chez les tenants des censures à outrance, c’est la levée de boucliers pour que les jeunes restent surveillés et soumis aux conservatismes transmis des méandres qui tentent de domestiquer ce qui est privé dans le giron de la probe identité.

<img1138|right> La descente des obscurantistes de l’éradication des joies, sur le pont de Telemly, ne s’est faite pas attendre après qu’une première action a été exprimée. Equipés de pinces coupantes, les obbscuarntistes qui ont pignons sur rue à Alger plus qu’ailleurs au Maghreb et même dans le monde musulman, a été finalisée par le déploiement de l’emblème noir du salafisme et d’Al-Qaeda.

Ceux qui doutent que ce n’est pas là-aussi la confrontation des projets sociétés essentiels en Algérie, participent plus côté criminalité islamiste. D’ailleurs, on y retrouve dans ce modeste acte d’amoureux la présence des soutiens à Morsi et autres dépositaires des castrations.

Au regard de la sociologie culturelle, c’est à l’amour que sont dédiés les grands poèmes dont la belle fresque cinématographique "Love-Story". Parmi eux "Haizia", la romance locale que des générations se sont transmis. Aussi sur le plan des couples, l’amour fait plus d’heureux que les arrangements des traditions bacchanales !

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