Accueil > Editoriaux / Opinion > Les grands médias accablent Internet pour la médiation du public.
Le traitement de l’info est selon la culture des faiseurs d’opinion.
samedi 10 avril 2021, par
Rien n’est perdu pour les éditeurs qui n’ont pas les moyens d’étaler des sujets jugés secondaires parce qu’ils travaillent sur des informations locales. Internet a changé la communication dans les sociétés. Alors la préférence est encore donnée aux recettes dites professionnelles qui vérifient ce qu’elles diffusent, l’organisation des médias est en perte de sa sincérité, le public juge implacablement.
L’époque d’incertitude et de confusion dans la consommation des informations, le recours aux modérateurs, genre de vérificateurs en amont ou en aval de correcteurs, peut aider à différencier et à éduquer le public. Ces intervenants peuvent aider à trier le bon du mauvais, le réel du faux. Tordre le coup au monopole et soulever des situations oubliées des médias lourds, telle est l’explication.
La désinformation n’est pas née avec Internet qui la colporte.
29 décembre 2020
Les médias alternatifs corrigent les "Fake News" de la presse manipulatrice.
4 décembre 2017
Mais qui peut les employer, les payer et les recommander, ces régulateurs qui ne sont pas les surveillants prêts à la censure. Cette circonspection (des modérateurs) pour la production de l’info, quand les Etats ont la presse traditionnelle et corporatiste, sert à démentir la vraie communication sociétale moderne qui est en phase expérimentale. C’est même un accélérateur du secteur culturel en charge de montrer la pertinence des actus.
Avec l’apparition dans le large public du vocable « fake news » la confiance dans les médias a été reconsidérée. Popularisé quand le pire locataire de la Maison Blanche a balbutié cette expression. Mais il en aggravé la signification, en proposant d’induire les informations alternatives, pour les substituer aux incessantes actualités qui visaient sa communication exécrable.
Trump a adopté l’adversité à l’establishment, sans avoir de réelles capacités intellectuelles, comme son concitoyen Bernie Sanders, pour aller au charbon et au combat des idées. Le seul engagement du milliardaire président des States est son business et la téléréalité qu’il bazardait à l’opinion générale de sa patrie. Cependant la question de la sincérité de la presse existait bien et depuis des lustres.
Les médias traditionnels et corporatistes se désolidarisent de Julian Assange
30 juillet 2018
Depuis la guerre du Vietnam, la propagande des dictatures réactionnaires et les profiteurs des communautés humaines, la production massive de fausses informations se faisaient en campagnes et matraquages. Maintenant avec Internet, que cela n’est pas encore perçu, les choses ont changé.
Ce n’est pas encore la panacée au mal d’orchestrer des fausses, avec l’avènement des réseaux sociaux du Web la loyauté des dépêches aux faits dont elles parlent n’a pas été changée, ni augmentée ou réduite, ni bien vérifiée. Cependant les relais utilisent davantage en conformité avec leur sensibilité ce qui est rapporté, ce qui l’amplifiait.
Depuis que l’emprise de Trump sur l’attention du public s’est effondrée, avec son départ de la tête des Etats-Unis, on revient encore une fois sur la perte de crédibilité des médias traditionnels. Car Internet à ses exigences, que les anciennes méthodes de sélection des événements, pour plus les distinguer, par rapport à ce qui n’est pas important, ne peuvent faciliter adopter.
Notre époque du Web revendique de couvrir tous les faits sans en oublier aucun, avec une participation des citoyens par les canaux du Web. Mais les professionnels n’entendent lâcher ce qui les fait vivre. D’ailleurs, il fut une époque où ils ont pris la réclame, qui n’est la véritable mission d’informer, faisant de la publicité leur trésor. Ce qui a ruiné leur métier de rapporter ce qui est utile et mérite d’être su.
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