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Transition en Algérie de la légitimité historique à une génération sans agenda !

Après 2 mandats que Bouteflika a violé la constitution, les derniers jours de 1ère république

dimanche 7 avril 2019, par Djamel Damien Boucheref

La menace islamiste dans la révolte contre le système politique en Algérie est bien écartée. Malgré moult trahisons, au service de l’obscurantisme religieux, de journalistes, analystes, juristes et autres politicards formellement "démocratistes". Ces derniers sont même professionnels pour l’insécurité et l’atteinte à la stabilité du pays. Avec les criminels de l’identité factice, maintenant ils visent, entre autres catégories vulnérables, les femmes.

Le gouvernement qui assure le passage à la "nouvelle Algérie" de la seconde république qui ne soit pas gouvernée par un ancien maquisard de la libération, n’est pas encore fixé. L’armée cherche une personnalité pour faire traverser au pays, cette ultime période de vacance au sommet de l’Etat. La sortie de la doctrine de novembre n’est même pas amorcée...

... Quand Abdelkader Bensalah, président du sénat, s’apprête, dès mardi 9 avril, à succéder à Bouteflika. Une transmission du pouvoir qui n’est pas banale. Les Algériens ont appris à lire leur constitution qui stipule que le chef de l’Etat doit être natif avec nationalité et du sol. Non seulement ce n’est pas le cas, mais aussi les faits s’enchevêtrent dans les méandres des « Fake News » et des intrigues.

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Au stade de la 7ème semaine de sorties dans carrément toutes les villes du pays, c’est une révolution de palais. Déchu Bouteflika n’a pas laissé une progéniture de relève. D’ailleurs les militants de l’indépendance ont toujours entretenu leur scepticisme envers les nouvelles générations. Notamment des universitaires auxquels ils ont substitué des bataillons d’énarques.

Le mot Hirak semble ne pas convenir à certains militants et observateurs qui refusent de désigner la révolte en Algérie par ce terme, à consonance marocaine et même arabe. En effet, la spontanéité qui a proliféré avec les manifestations, d’abord contre l’éventualité du nouveau mandat pour l’handicapé président, n’a guère été cultivée d’une doctrine préalable.

« Bouteflika Yal-Maroki tu n’auras pas de 5ème mandat » est le 1er slogan scandé par la foule et il est maintenant abandonné. Il rime avec une péjorative signification et les frondeurs s’en sont vite détournés, quand même le raïs était encore en poste. Il fait référence à la triste mémoire du soldat violeur, de même qu’un autre sénégalais, venu avec l’occupation coloniale, du pays voisin.

En l’absence de plateforme revendicative, d’encadrement structurante et de théorie révolutionnaire, comme la littérature produite par les critiques et les philosophes qui conçoivent des plans d’action, le mouvement social de 2019 en Algérie est frappé de cette indigence. D’où sa grande vulnérabilité causée aussi par son ouverture sur l’ensemble du tissu social.

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Il est donc exposé aux récupérations notamment de son aboutissement, aux intelligences transversales tentées par le guider. Et aux manipulations qui le pénètrent pour le détruire ou bien peser sur ses choix.

Mais les aspirations, profondément ancrées dans la matière cérébrale et collective de cette protestation, se rapportent au projet de société et au mode de gouvernance qu’uniquement un changement des élites dirigeantes.

Le mouvement de protestation algérien ne ressemble à aucun autre. Contrairement à ce qui est dit, c’est un printemps. Et comparable à celui des républiques arabes qui a réussi en Tunisie, l’engagement des masses proclamant chaque semaine la démocratie, commencent elles-mêmes la discipline de ramasser des bouteilles, papiers et autres détritus.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

     
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