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Les spéculations pétrolières persistent et les nouvelles énergies attirent les investissements

Alger que le pétrole, de la rente piratée, inonde, est au double langage irano-saoudien !

vendredi 28 septembre 2018, par Azouz Benhocine

L’injonction de Donald Trump, alors que se tenait à Alger le 23 septembre 2018 le sommet ministériel de l’OPEC, s’adressait à l’Arabie Saoudite qu’il a même plusieurs fois citée, et pas seulement en cette occasion, comme meilleure allié. Le royaume, entre le marteau et l’enclume, a cherché à empêcher que les prix dépassent les 80 dollars le baril. Plafond à maintenir, au moins jusqu’aux élections américaines de mi-mandat et des législatives, dont l’enjeu est le contrôle du Congrès. Cela est possible en repoussant les doutes sur la compensation de la baisse de l’offre iranienne.

Plusieurs analystes disent que le tweet du président américain Donald Trump sur la réduction des prix du pétrole a, également avec d’autres considérations, pesé sur les sentiments de la réunion de l’OPEC (Exportateurs = Organization of Petroleum Exporting Countries) à Alger. Entre maintenir les prix du baril à un niveau respectable et compenser la part de l’Iran sur le marché international, quel jeu devait se faire dans la capitale du pays d’Afrique du nord ?

Au comité de suivi ministériel, l’accent a été mis sur la manière dont le groupe OPEP + peut atténuer les pertes de l’Iran, ont déclaré vendredi les analystes d’ANZ Research, le consortium d’experts travaillant pour l’Orient et l’Australie. Cependant les dirigeants iraniens refusent ouvertement cette perspective et nombreux pays européens comptent dépasser les directives américaines d’isoler l’économie du pays des Mollahs.

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Le paysage de la réunion d’Alger peut être décrit de manière simple. L’OPEP et ses alliés ne comptent pas accepter une augmentation, informelle ou officielle, de la production du brut. Bien que la pression monte sur les principaux producteurs pour empêcher une hausse des prix du pétrole, à la veille d’un hiver période où les ménages des pays du nord renouvellent leurs stocks de fuel de chauffage.

Plusieurs sources le disent aussi, cette rencontre recherche plus à réduire la mise sur le marché de plus de pétrole non-raffiné. Afin que les prix soient en hausse avec la cohésion des producteurs a été toujours la ligne de conduite de l’Algérie. Mais de tous les temps, des failles au sein de l’OPEP surgissent et s’effondrent l’alliance commercial.

L’Arabie saoudite craint que toute hausse des prix du pétrole, liée aux sanctions contre l’Iran qui devait aller à la logique de réduction des disponibilités sur le marché, lui fait perdre la confiance de la Maison Blanche. Ce qui suscite de nouvelles critiques de la part du président américain Donald Trump. Mais le royaume s’inquiète d’une défaillance de ses capacités de production de pétrole pour compenser d’éventuelles pénuries.

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La moyenne de production d’ARAMCO, la société saoudienne dont l’acronyme est la contraction d’Arabian American Oil Company, est 10 millions de barils/jour. Elle peut atteindre 11, mais difficilement 12 millions. Cette société sert à la protection militaire des Etats-Unis du royaume saoudien. Trump l’a bien répété dernièrement, malgré les accords d’association dans le pétrole contre la défense militaire, datent des années 30 et 40.

La volatilité du marché peut intéressait les Etats-Unis, mais l’appareil de production maintenant servi par le protectionnisme économique peut en p tir, sa consommation énergétique ne peut se retourner au charbon et aux autres sources généralement encore plus chères. Le pétrole qui se situe au Moyen-Orient est celui qui satisfait les plus vastes pans de la demande mondiale.

On déplore une réduction des investissements pouvant multiplier l’extraction ou les transferts du produit, car on se retourne aux nouvelles énergies pour placer les fonds consolidés et sûrs. Alors qu’un milliard de personnes, dans le Monde, n’ayant toujours pas accès à l’électricité et trois milliards n’ayant pas accès à des carburants propres pour la cuisine.

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Voir en ligne : Notre dossier Pétrole & Energie

     
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