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Des constats qui menacent l’Espagne et le Portugal dont les efforts attendent leurs resultats.

Au lieu d’avertir sur l’obligation de redressement, la pression continental.

mercredi 13 juillet 2016, par Hugo Mastréo

La vulnérabilité économique de l’Espagne et du Portugal est exposée aux sanctions de l’UE (Union Européenne). Ces dernières risquent d’accentuer la précarité institutionnelle et sociale de ces deux Etats qui ont déployé de grandes attentions pour sortir du marasme qui les a malmené ces dernières années, alors la pression des appareils continentaux est brandie. Malgré le récent Brexit, ces manières impactent la cohésion des institutions, locales et européennes, est fragile, quand les peuples ne peuvent encore admettre leur rigidité.

La rsévérité des règles continentales qui supervisent la politique monétaire, puisque la politique argentière relève de l’unicité d’une devise « l’euro », est encore une fois plus difficile à accepter. Quand la politique budgétaire demeure de la compétence nationale, elle est exposée au déficit qui met à rude épreuve les politiques publiques locales, visées par des constats, lancés en avertissements par les représentants des pays qui partagent la même monnaie.


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La France est en déficit, certainement beaucoup plus moindre, alors que pour s’assurer une réélection en 2017 le pouvoir socialiste est perçu sur le point d’accroître ses dépenses, mais l’aiguillage s’intéresse à d’autres cas, tels que l’Espagne et le Portugal. Cependant la situation de ces deux pays est largement visible, avec ses freins politiques encore d’actualité récente.

Le « PSC » pacte de stabilité et de croissance qui fixe les critères que les États de la zone euro devront observer, les engage à respecter, vis-à-vis de leurs partenaires, l’équilibre budgétaire qui limite donc les dépenses étatiques quand elle use d’une même monnaie. Le constat dressé, mardi 12 juillet, par les ministres des finances de l’Union européenne (UE) à l’égard des deux pays du sud déjà secoués par une crise dont ils ne s’en sortent pas sonne comme une alerte et soulève d’ores et déjà l’éventualité de sanctions.


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Pour l’année 2015, Madrid a enregistré un déficit public de 5,1 % de son produit intérieur brut (PIB), bien au-dessus des 4,2 % attendus par Bruxelles. Tandis que Lisbonne pour le même exercice a affiché un déficit de 4,4 %, au lieu de 2,7 % prévu. Les contractions et restructurations faites ces dernières années ont été bien appréciées par un passé récent, mais voilà que le spectre du désaveu des régulateurs européens revient menaçant.

« Ecofin » (Conseil pour les affaires économiques et financières) qui rassemble les ministres des finances des États membres a un pouvoir législatif, est à l’origine de cette observation de déficit, mais semble l’exagérer. L’Espagne et le Portugal ont beaucoup souffert de la dernière crise économique qui a ruiné leur voisin la Grèce. Après des années de dure austérité l’explosion du chômage en Espagne est presque 20 % de la population active selon les données d’Eurostat de mai dernier.


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Ecofin est aussi habilité pour engager la procédure de sanctions, il dispose d’une période de vingt jours pour prononcer la « recommandation » de répression. Alors que depuis des années, les contextes institutionnels espagnols et portugais sont délicats. De leur côté, les pays concernés ont dix jours dès l’émission du constat des déficits budgétaires, pour motiver leurs conditions, afin d’espérer le pardon de Bruxelles.

L’Espagne qui vient de terminer un processus électoral qui s’est répété à deux reprises, n’a pas encore formé de gouvernement après plus d’une année de crise politique. Alors que l’exécutif gouvernemental, de gauche, du second hérite une situation dépensière de l’ancienne équipe. Ce qui est frappant, dans les pressions européennes est que le constat dressé ne tient pas compte de la réalité, pourtant basique et connue pour les deux cas.

Debt and deficit.png
Par Guillaume70Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16131733


  Pays respectant les critères de Maastricht.
  Pays respectant les critères sur un point seulement.
  Pays avec dette et déficit public modérés.
  Pays avec déficit public modéré.
  Pays avec dette et déficit public forts.
  Pays avec déficit et dette très forts, pays en difficulté.

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Voir en ligne : Notre dossier : Portugal & Espagne

     
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