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Y-a-il une démocratie spécifique dans le monde dit arabe ?

Dans la mondialisation, pas uniquement l’économie mais aussi les libertés !

dimanche 19 juillet 2020, par Mouhaned Radjati

La démocratie en tant qu’une réalité aléatoire, voie invérifiable, dans nos sociétés - dites arabes-, est un modèle de régime touché de maladie. Cette description semble juste. Au vu de la totalité de ces sophismes qui possèdent les préoccupations de l’institution sociale arabe, elle sert à imposer l’avis de la majorité sur les minorités éparpillées et divisées.

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Comme c’est le cas pour la plupart des habitants de la région géographique appelée arabe, celle-ci ne peut être qu’une démocratie « Folle », maladie de psychiatrie collective. Cette maladie de (la démocratie arabe) dans nos sociétés aujourd’hui ne se limite pas à l’opposition des régimes tyranniques. Cet outil et ce moyen garant pour réaliser le désir de la majorité à la lumière du respect des désirs et des droits des minorités. Mais sa maladie réside aussi dans l’incompréhension de l’esprit simple de celle-ci.

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Dans nos sociétés - dit arabes-, le concept de la démocratie nous était connu. Et sa limitation en tant qu’outil pour imposer l’opinion dominante, en l’absence ou réfutation d’opinions différentes, est réelle. La présence et la domination de l’opinion sainte et la mentalité du souverain saint (le tyran sacré) sans autres opinions, idées ou enseignements est la situation visible.

La démocratie est passée d’un outil qui nécessite l’inclusion de la trilogie : citoyenne, de la liberté et de l’alternance du pouvoir, c’est-à-dire la délibération d’idées et de projets, à un moyen d’appliquer la règle sacrée. La pensée sacrée fait des lois sacrées. Et le dirigeant (le démocrate arabe) est devenu aujourd’hui soumis ni à son peuple ni à une loi. Mais à une idée sainte et glorieuse qui cherche à la ressusciter et à établir sa règle à son profit et pour son bien.

La crise d’aujourd’hui est une crise de terminologie dont nous sommes incapables de comprendre ses implications. Nous lui donnons même des interprétations standardisées basées sur le bassin cognitif ou idéologique dans lequel nous l’avons mise et arrosée, de sorte que la citoyenneté, par exemple, est devenue l’appartenance à une religion ou une tribu ou une idéologie.

La liberté a changé de son concept sacré inhérent à sa singularité devant un mur étroit. Il vous impose ses limites, distances et lois, puis vous laisse la liberté de pratiquer un faux et restreint espace. L’alternance d’autorité est devenue une succession et un échange de noms et d’aspects, pas d’idées, de projets ou d’idéologies.

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Nous voyons aujourd’hui que l’ensemble des lois et des constitutions qui guident les foules arabes ont longtemps été transformées en une simple encre sur papier, devant "une fatwa" d’un clerc ou l’opinion d’un dirigeant totalitaire est aussi plus absolue.

Les lois, les constitutions et les chartes ne peuvent naître, être créées, élevées et établies dans un pays ou une société où surgit continuellement le principe d’hériter une règle, une idée, ou de structures matérielles religieuses et d’institutions morales. Le seul chemin vers l’idée de démocratie et de projets de lois et de constitutions, puis les droits de la majorité en parallèle avec les droits des minorités ne tracent pas un chemin autre que celui de l’esprit.

L’esprit simple dit arabe doit dépasser cette étape stagnante et ignorante, pour suivre les voies des sociétés et civilisations éprouvées et avancées avec leur médecine et autres sciences. Elles aident aux apparitions pour amener cet esprit au stade de la pensée critique, de la création créative et de la pensée basée sur l’enquête.

Afin de passer du stade de totalitarisme intellectuel dont souffrent ces pays au stade à celui de la créativité intellectuelle il est question de construire les sociétés, c’est-à-dire les individus et les civilisations.

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Voir en ligne : Notre dossier Monde arabe

     
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