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Interview de Poutine, sans ambages la Russie pour un Monde multipolaire.

Cramponné au pouvoir, l’ex-agent du KGB plébiscite le modèle BRICS.

dimanche 11 février 2024, par Azouz Benhocine

La Russie est récalcitrante à l’idée d’une démocratie qui se met au service des hégémoniques sur le Monde, agressant ceux qui se mettent en opposition aux desseins du pôle conduit par les USA. Les occidentaux, l’OTAN et les pays qui achèvent l’ère coloniale avec l’espoir du maintien de leur modèle, cherchent des confrontations. Avant, c’était le socialisme et les décolonisations ainsi que la fin de l’apartheid qui ont bloqué l’émancipation des peuples brimés par la tyrannie…

L’interview de Poutine avec Tucker Carlson est une pièce marquante dans l’échiquier médiatique des affrontements des Occidentaux avec le reste du Monde. Elle jalonne l’époque de signes qui marquent la rupture avec un Monde déserté par les peuples qui ne se liguent pas contre la Chine, les Africains, les Arabes et même les gauchistes partout où ils peuvent être.

Récalcitrante #Russie d’une géopolitique plébiscitée par l’hostilité médiatique.

Ce n’est pas le cas d’un influenceur du Net qui jongle avec les mots pour amuser la galerie de ses suiveurs. Mais bien un géant dictatorial qui ne s’efface pas de l’espace public en cédant le pouvoir, par démocratie d’alternance, comme G. W. Bush, Tony Blair, Obama ou Bill Clinton. C’est la réforme trépidante et incertaine d’une nation qui sera exposée aux enlisements que les aventuriers et les opportunistes provoquent…

Poutine se prétend être assigné d’accomplir la mission envers sa patrie pour éviter l’effondrement, les clivages et les cruautés qui peuvent être les attaques coordonnées des ennemis ainsi que des dérives de citoyens peu enclins à la sauvegarde du cadre de vie. Cette interview s’inscrit principalement dans la présidence des BRICS. Le groupe de nations coalisées vient d’être élargi à des pays de non moindre envergure…

Sur ce sujet qui a plus d’intérêt maintenant et ne peut être soulevé, car censuré, par les médias corporatistes détenus par les trusts financiers. La démesure des BRICS est comparable à celle des pays du G7, selon une réplique de Poutine qui insiste sur cette marche inexorable de l’Histoire. Mais à laquelle les États-Unis tentent de s’opposer par la force, continue-t-il dans ses propos. «  Pour assurer l’avenir, il faut changer d’attitude face aux évolutions…  », a-t-il ajouté.

D’abord, très peu de journalistes américains ont questionné ce chef d’État russe qui refuse l’alternance au sommet d’un pays qui prend fait et cause, depuis des décennies, opposition aux hégémonies des États-Unis. Les médias américains ne lui ont pas tendu micro depuis la guerre qu’il a déclenchée avec l’Ukraine et qui le principal sujet de cet entretien qui a le mérite d’être plein d’éclairages.

L’offensive contre la Russie d’abord, au temps où Moscou était leader du communisme et portait l’idée des indépendances d’un tiers-monde actuellement dépassé et égaré aux mêmes dérives de ses initiateurs, a déjà maintes fois frappé. Son écho a réappris aux dictatures du prolétariat que le bien-être, même obsessionnel, résonne et se conjugue aussi avec les libertés.

Guerre sans issue contre la Russie accusée d’avoir la main sur la Maison-Blanche.

Écouter ce leader russe qui brigue son 5ᵉ mandat, parler de négociations que personne ne veut mener avec la Russie. Enfin, l’OTAN et meneurs disent ce qu’ils veulent, mais ils ne savent pas comment. Je sais qu’ils veulent. Je le vois, mais aussi, je sais qu’ils veulent. Mais ils ne comprennent pas comment le faire. Ce sont eux qui ont provoqué cette situation dans laquelle nous nous trouvons.

Ce président de la Fédération de Russie expliqué bien que son réagit à un pouvoir installé à Kiev avec la manipulation de John McCain et le français BHL. La fédération de Russie se trouve forcée par les occidentaux de mener l’opération pour défendre ses intérêts vitaux. Poutine rappelle que les bombardements des régions séparatistes, rechignant d’être escarcelles de l’emprise des USA…

Parler à Poutine est, en soi, un argument médiatique pour percevoir un autre son de cloche dans les affaires du Monde. Pendant deux heures, le 8 février 2023, le dirigeant russe a fourni à ceux qui veulent l’écouter qu’il reste au pouvoir avec l’orientation de résister au projet au démantèlement de sa patrie. En effet, le blocus de l’économie russe est une guerre cynique contre d’abord un peuple.

L’OTAN est l’ennemi présumé, cherchant ancrage en Ukraine, c’est-à-dire aux frontières de son objectif, ce que l’indécrottable président russe démontre. L’exposé sur les causes du conflit en Ukraine, avant de dessiner les possibilités d’une sortie de crise et le basculement vers un monde multipolaire, étant sa préoccupation, voire la victoire de son programme.

Trucker avec Poutine le 6 février 2024, au Kremlin.

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Voir en ligne : Russie

   
   

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