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Découverte de cellules aux propriétés régénératives du poumon.

Des traitements de ces secrétions de progéniteurs de la niche alvéolaire.

jeudi 21 avril 2022, par Jaco

C’est l’une des études où le cobaye commun utilisé dans les recherches de médecine, à savoir la souris, n’est pas en mesure de démontrer, lors des essais, la même évolution réelle chez l’humain. Car le premier animal qui sert aux essais dans les labos n’a pas le même poumon, l’architecture de la centrale de l’appareil respiratoire est différente, que le véritable bénéficiaire des travaux de science. Les observations de l’existence de cellules qui se régénèrent au sein des poumons est une première. Le constat a été fait sur la capacité des secrétions de ces cellules...

On savait que la régénération du foie, organe du corps humain qui était seul à posséder cette particularité. Voilà que le poumon peut aussi être reconstituer de lui-même. Restituer des parties enlevées ou perdues par une quelconque incidence permet le normal fonctionnement afin de répondre au besoin de l’organisme où se trouve ces appareils vitaux.

Des chercheurs, de la Perelman School of Medicine de l’Université de Pennsylvanie, ont découvert un nouveau type de cellule se situant dans les poumons humains qui pourraient jouer un rôle-clé dans les maladies de cet organe d’abord. Alors que la fonction primordiale de l’oxygénation est nécessaire à tous les autres régions et mécanismes, la place des poumons est primordiale à la vie.

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Si une partie du foie est enlevée, elle se développera à nouveau pendant plusieurs mois jusqu’à ce que le tissu hépatique manquant soit remplacé. Cette capacité a été découverte dans le poumon, chose inattendue voire même inimaginable auparavant. Des chercheurs ont situé des cellules spécifiques dans des zones précises de l’organe de la respiration.

Ils les ont désignées par cellules sécrétoires des voies respiratoires (RASC), après avoir analyser des tissus pulmonaires humains où ils les ont identifiées. Elles sont situées aux bordures des minuscules ramifications des voies respiratoires. C’est-à-dire au plus profond des poumons, près des structures alvéolaires où l’oxygène est échangé contre du dioxyde de carbone.

Les scientifiques ont montré, dans leur travail, que les RASC ont des propriétés semblables à celles des cellules souches. Ce qui leur permet de régénérer d’autres cellules essentielles au fonctionnement normal des alvéoles. Cette propriété n’est active que dans des conditions propres et non dégénérées avec les incidences de maladies…

Ce qui est également découvert est que le tabagisme et la « maladie pulmonaire obstructive chronique » (MPOC) peuvent perturber les fonctions régénératrices des cellules souches de l’alvéole pulmonaire, ce qui laisse penser que la correction de cette perturbation pourrait être un bon moyen de traiter la MPOC.

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Les chercheurs ont compris que les RASC, qui n’existent pas dans les poumons des souris, sont des cellules « sécrétoires ». Elles sont basées près des alvéoles et produisent des protéines nécessaires au revêtement fluide des voies respiratoires. Chose qui n’existe pas chez la souris.

Quand on sait que la détérioration, communément désignée par maladie pulmonaire obstructive chronique ((MPOC), est une perte progressive des alvéoles, exacerbée par une inflammation chronique. C’est même l’une des pathologies répandues...

Habituellement les patients, subissant des maladies pulmonaires, se voient souvent prescrire des anti-inflammatoires stéroïdiens et/ou une oxygénothérapie. Mais ces traitements ne peuvent que ralentir le processus de cette maladie ou l’inverser. Les progrès dans la compréhension de la MPOC ont été graduels

De quoi donner espoir à plusieurs malades, voire d’éviter les transplantations où elles sont rarement quand il y a l’indisponibilité des donneurs compatibles, pour sortir de la maladie accablante.

Les mécanismes cellulaires et moléculaires qui régissent les bronchioles respiratoires dans le poumon humain restent non caractérisés. Certaines ont des capacités prodigieuses de régénération. Parmi ces dernières, elles produisent, par sécrétion, d’autres cellules. Elles sont positionnées dans des parties précises du poumon et ressemblent aux cellules souches.

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