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Premières sanctions pour non-parité Hommes-Femmes

La gauche française percutante pour l’égalité entre les sexes.

jeudi 25 avril 2013, par Jaco

Dans un communiqué de presse du Haut Conseil français à l’égalité entre les femmes et les hommes, daté du 11 février 2013, ont été interpellés les présidents de la République, du Sénat et de l’Assemblée Nationale pour désigner trois femmes au Conseil Constitutionnel. C’est une opportunité de faire un pas inédit vers la parité, chère aux nouvelles autorités françaises.

3 mandats des 9 membres de cette institution arrivaient à leur terme le mois de 2013. Alors que seules 2 femmes y siégeaient jusque-là. Sans cette incitation, tombée comme un rappel, ces deux sièges risquaient de ne pas être reconduits.

Depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir, cette question de parité "Homme-Femme" est parmi les coups de recomposition de la vie publique où éclatent aussi nombreux scandales. Ces derniers, malgré la liste de 3000 comptes bancaires tombée entre les mains d’Eric Worth (ancien ministre des finances lui-même soupçonné de conflit d’intérêt) remise par un employé de la banque suisse HSBC, n’étaient pas dans les sujets probants des médias et encore moins dans les urgences des décideurs. La parité passe pour majeure, comme la moralisation des actes des acteurs politiques.

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Dans cette lancée, une première en France, deux entreprises écopent de sanctions financières pour ne pas avoir appliqué la loi sur la parité hommes-femmes. La pénalité est confirmée, ce jeudi matin, par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem. Dans les colonnes du quotidien d’informations "Parisien-Aujourd’hui-en-France", la ministre n’a pas souhaité divulguer le nom de ces entreprises. Cependant, l’amende est assez importante.

Ces deux sociétés sont redevable de 1% de leur masse salariale, jusqu’à ce qu’elles soient en conformité avec la loi. La première entreprise basée en Île-de-France, et la seconde se situe en Aquitaine, l’une doit 5000€ par mois, tant qu’elle ne rectifie pas l’erreur de 500€ d’écart entre les salaires fournis distinctement aux employés des deux sexes. Et la 2ème devra payer 8500 euros, en un coup, après avoir vendu son activité sans respecter la réglementation. Elles sont été averties de leur disparité.

L’avancée dans la parité vise à aller plus loin. Un projet de loi portant sur une meilleure répartition du congé parental entre les conjoints et une harmonisation du montant des retraites entre hommes et femmes, est à l’étude. La différence atteint aujourd’hui 35% dans les entreprises, pour ces deux sujets de différenciation.

Des études ont révélé que les manquements à la parité sont de 28% dans le secteur privé et 18% dans la fonction publique. Almors que 70% des postes d’employés, les moins bien rémunérés, sont occupés par les femmes.

Les entreprises françaises du CAC40 ne comptent que 23,7% de femmes, selon une étude du cabinet Gouvernance et structures datant de février 2013. Les inégalités se réduisent, ce qui est une avancée. Cependant la détermination du gouvernement socialiste produit des effets positifs. La peur des contrôles semble fonctionner, selon les propos de la benjamine du gouvernement français qui a commenté ces deux sanctions...<img1001|center>

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