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L’UMP sombre dans l’incohérence et l’inconséquence sur la plateforme républicaine.

L’électorat français monté contre émigrés et islam inflige l’équivoque Bleu Marine !

mardi 22 mars 2011, par Gros Emile

Une fulgurante décantation, autour du pacte républicain, secoue le parti au pouvoir en France. Suite à la déroute lors des cantonales, qui attendent le second tour. Elle a commencé dès que Monsieur de Villepin a annoncé son non-renouvellement de son adhésion à l’UMP. Puis suite elle a viré à une déconfiture électorale qui reflète le pays d’en bas et des localités. Le risque d’éclatement du parti présidentiel, à propos des reports de votes face au Front National, est une fumée venant d’un feu dans la chapelle... L’implosion !

Ce qui est aussi très tragique les positions, des uns et des autres pourtant du même camp, récusent l’unité instinctive ! Outre l’exaspération des opinions profondément attachés à l’élimination du parti animé du slogan « Bleu Marine » aussi creux que populiste, car dépouillé d’un quelconque projet et conjecturant simplement un nationalisme sans moindre visibilité des réalisations qu’il préconise, vivent une ample déception de la résolution de Sarkozy. Il tentera certainement de la rectifier, pour ne pas trop sombrer.

Contradiction dialectique en rapport avec les fondements d’une nouvelle France, qui ressort dans l’idéologie libérale, qui ne se libère pas de ses crises. Un profond sillon, surdimensionné en grands obstacles, sépare ceux qui surfent sur le second tour des élections de mars 2011, par la surenchère. La droite « Fouquet’s » et « Rolex », s’en prend un discrédit qui peut dégénérer en implosion.

Le Front National a repris ses électeurs, qui sont une réserve de voix lors des présidentielles quand gauche et droite sont en final de suffrage présidentielles. La nature première d’une population qui renvoie ses raisonnements phobiques créés d’une terreur imaginaire, donne au parti « lepéniste » l’opportunité de se frotter les mains comme une carte blanche. Il a terminé de puiser à gauche au point même de s’emparer de quelques traditionnels communistes attachés à la France profonde, il va servir à satiété désormais de l’UMP.

C’est surtout le centre qui va engranger quelques nouveaux militants. Sinon autour de Dominique de Villepin, peut se recomposer une alliance plus harmonieuse à droite contre ce qui est « Bleu Marine ». En face, dans l’opposition, contre l’extrême droite la symétrie est inébranlable. Le parti qui a été reconstruit sur des idées de Mr Nicolas Sarkozy, évertuées à effacer le chiraquisme, est complètement englué dans un enlisement, comme introduit sous le scanner d’une introspection.

La différence largement perceptible tranche, d’une manière radicale, entre le chef de l’Etat et son loyal chef de gouvernement. Deux hommes qui ont fait un bon bout de chemin ensemble et ont réduit à une supputation, l’option Borloo lors d’un récent remaniement. Et dans la foulée, la cacophonie entre ministres a été jusqu’à proposer des votes blancs, ou bien plus ambiguë le libre choix des électeurs sans aucun aucune consigne de barrer la route au Front National. Et enfin au sein de la direction même du parti majoritaire, la signification de la république que le Front National a pour projet, prime ouvertement sur celle qui revient à la gauche.

En termes politiques le président français présume regagner les électeurs tant convoités du Front National, lors des joutes pour la joute décisive des présidentielles de 2012. Et il compte préserver ce potentiel social qui ne se désiste jamais, en France plus qu’ailleurs en Europe, de voter à droite.

Mais dès lors, que les sondages s’accordent à le mettre, nommément et en tant que tel, en troisième position au premier tour… Il l’est plus dans cet extrême qui le met dans un embarras, qui a sa part de véracité d’être un plus non-présidentiable pour la droite que le préféré de celle-ci.

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