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La bourrasque d’un après-midi parisien qui défia la communication du gouvernement.

La neige tombe au seuil de l’Elysée où est assise l’autorité UMP !

samedi 11 décembre 2010, par Hugo Mastréo

Quand on entend Mr David Pujadas (présentateur du journal d’A2 de 20 heures) marquait un évident étonnement qu’il neige, et seulement ça, en plein décembre, on se demande où est la faille ? Est-ce que les les autorités ont manqué dans l’évaluation des aléas de la belle saison qui habille la nature de la cape blanche, descend les mercures et donne aux voies routières les patinages des êtres et des véhicules ?
Est-ce les médias aussi ont été peu prévenants !

La Com ou bien la gouvernance qui a failli dans les affaires de la cité, celles d’ici-bas qui font le quotidien des administrés. Il n’y a pas eu mort d’hommes, nonobstant le remue-ménage est édifiant ! Alors que l’alerte n’y était pas.

La république qui a failli lors de la canicule, a la peau dure. Mort d’hommes pendant la grande chaleur, c’était un record. Comme ce furent les cas aussi pour la tempête Xynthia au printemps ou les pénuries d’essence durant les grèves de novembre, la communication du gouvernement a, pour le moins, laissé à désirer. L’aléa de la chaleur ainsi que les dispositions pour y répondre, reste vraiment un cas de figure peu habituel pour situer les circonstances, comme pardonnable. Cependant l’actuelle déliquescence de la réactivité judicieuse, qu’ont eue les décideurs à entreprendre, ne s’est pas déployée. Le ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, a démenti toute « pagaille », assurant lors de sa conférence de presse du mercredi 8 qu’un épisode comme celui de 2003, ne risquait pas de se reproduire. Fait de colère climatique, où des milliers d’automobilistes coincés dans la neige avaient dormi dans leur véhicule.

Le chef du gouvernement est parti en Russie au plus fort de la paralysie. Son avion a fait trois heures de retard du fait de la tempête. Il était accompagné par le secrétaire d’Etat aux transports, Thierry Mariani. En son absence, les radios matraquaient, selon des porte-paroles de ministères, pour contenir le désarroi des auditeurs bloqués dans des embouteillages : « … les services de l’Etat ont mis en place toutes les mesures habituelles… ». La dégradation des conditions a opéré comme lors de la tempête de 1998, elle fut subite et démesurée. Les vents cycloniques ont tourné et pris le dessus drainant les plus lourds nuages, chargés d’eau, de même que leur orientation a déclinée vers le nord-sud, créant la fraîcheur…

Ces démonstrations du chaud et du froid s’apparentent à la faculté de la nature de mettre au diapason sa puissance. De quoi créer chez les rescapés de la vague une autre leçon individuelle et une polémique dans toute la société. Un froid que les météorologues ont bien annoncé, dirait-on à d’autistes, parmi la population, qui se sont accidentés ou bien se sont trouvés piégés dans la blancheur des précipitations. Les autorités ne les ont pas incités de rester chez eux.

Quand les responsables donnent impression que l’Etat est empressé de sauver un capitalisme, la Russie ou bien même de parler de lointaines contrées africaines… mais balbutient dès lors que les caprices du climat bloquent quelques dizaines de milliers de citoyens… Horteffeux et son mentor chef de l’exécutif, n’ont-ils pas considéré qu’ils aient plus intérêt dans la retenue que de s’embourber dans l’écheveau. Le premier n’a pas expliqué que la limitation du salage des chaussées n’est plus dans les actions des collectivités dont son ministère a la tutelle. Et le second a eu vraiment une si sourde oreille pour « Météo-France ». Dont nombreux français ont suivie, et se sont contentés bien de ne pas au moins prendre leur véhicule et s’adresser au transport en commun.

L’appareil institutionnel s’est-il banalement grippé, pour que la communication inter-rouages ne soit pas fluide, audible et interceptée par qui de droit et de devoir à la perspective d’appréhender les affaires de la cité. L’anticipation qui fait la qualité première de tout gestionnaire et responsable de quelle échelle qu’il soit, prend source chez la prévision. En matière de météo, les possibilités de sonder l’avenir est limité. On ne peut aller au-delà d’une semaine, au regard des formations de cyclones et leurs contrastes, l’anticyclone.

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