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« Les raisons évidentes pour soutenir Yayi en 2011 »

mercredi 20 janvier 2010, par Elias

Isidore Hadonou, inspecteur des douanes à la retraite, natif de Sè dans le Mono, ne veut pas rester en marge du débat politique national. A moins de deux ans des présidentielles de mars 2011, il entend apporter sa contribution pour la réélection du Chef de l’Etat, le Dr Boni Yayi. Isidore Hadonou, dans une déclaration publique a donné les raisons évidentes pour soutenir le président de la République et l’accompagner pour la victoire en 2011.

Selon lui, on peut l’aimer comme on peut ne pas l’aimer, mais il mérite un second mandat présidentiel, vu ses nombreuses performances économiques à la tête du pays depuis 3 ans. Nous vous proposons de lire l’intégralité de sa décision.

Des raisons évidentes pour soutenir Boni Yayi et l’accompagner à la victoire en 2011

« On peut haïr un pêcheur mais on ne peut s’abstenir de consommer son poisson. C’est un adage populaire qui le dit. Je ne suis pas politicien mais je veux m’acquitter d’un devoir moral. Depuis un moment, les rumeurs persistantes offrent le Chef de l’Etat à la p ture. On dit trop de choses méchantes qui ne peuvent laisser certaines personnes indifférentes. Certaines choses sont inexactes, répugnantes et horribles. Pourtant la vérité est là ; têtue. L’homme n’est pas du tout ce qu’on dit de lui. Les lois de la République sont là et le canalisent. Le reste, c’est la politique : ce que tout le monde fait d’ailleurs. Le Chef de l’Etat est en train de poser des actes pour soulager la population. Je voudrais humblement attirer l’attention des uns et des autres sur certains de ces actes qui font le bonheur de la population.

Parlons de la gratuité de l’école Les détracteurs soutiennent que cette décision n’est pas maturément prise, qu’elle est spontanée et n’a pas fait l’objet d’un débat national. Si cette gratuité n’est pas une réalité aux yeux de certains, elle a contribué à baisser le phénomène de « vidomégon ». Elle a convoyé vers l’école, des milliers et des milliers d’enfants. Aujourd’hui, dans les villages, il est de plus en plus difficile de trouver un enfant et surtout une fille pour l’asservissement.

La mécanisation de l’agriculture

On parle de vieux tracteurs mais les utilisateurs en ont approuvé l’efficacité. Un agriculteur très heureux a déclaré qu’il faisait quinze hectares mais à l’arrivée des tracteurs, qu’il en a fait soixante et compte en faire cent vingt. Il faut commencer un jour. C’est cela que le Président fait et en cours du déroulement du programme, on corrigera les imperfections. C’est mieux que de ne avoir jamais débuté.

Au plan social La main sur la conscience, quel fonctionnaire depuis 2006 n’a pas eu un petit plus sur son revenu ? Les dettes anciennes ont été payées par le système des titres que chacun s’est dépêché de vendre aux banques de la place. La revalorisation de la fonction enseignante est enclenchée. La construction des modules de classes se poursuit au grand bonheur des usagers de l’école.

Le microcrédit aux plus pauvres

Un jour, une dame m’a demandé de lui trouver deux mille francs pour entamer le commerce de bouillie. Je l’avais trouvée irréaliste parce que je ne la voyais réellement pas réussir. Pourtant, au bout de quelques mois, j’ai constaté que sa vie a changé. Pour la sonder et savoir si véritablement elle s’en sort, elle m’a répondu ceci : « Papa, ça va un peu mieux. Je mange et chaque jour, j’épargne auprès du tontinier du quartier cent francs pour récupérer 2.900 F tous les 30 jours. Ce qui m’a permis de fabriquer des beignets pour accompagner la bouillie ». Si je me suis mis à raconter cette petite histoire, c’est pour dire que les 30.000 F que l’Etat octroie aux bonnes dames font de beaucoup d’elles des affranchis. Le programme de microcrédit aux plus pauvres est ce que le chef de l’Etat a réussi d’ailleurs le plus et le mieux. Ceux qui fustigent le projet n’ont qu’à se rendre dans les campagnes pour savoir le bonheur qu’il procure aux dames surtout. Ce programme était à créer s’il ne l’était pas. C’est une réussite spectaculaire. Les gens en sont conscients et ils le reconnaissent.

Conclusion

Ne soyons pas ces couples qui se trouvent des qualités et qui se regrettent après s’être quittés. William Edward Burglardt du Bois a dit : « De grandes causes nous appellent : la libération de la femme, l’éducation des enfants, le refus de la haine, du crime et de la pauvreté et bien d’autres encore ». Et à Horoce d’ajouter :« celui qui a commencé à faire la moitié de la besogne ». Je dis simplement que le Dr Boni Yayi a commencé et a fait la moitié de la besogne et mérite d’être soutenu et accompagné.

Joël BOUKO

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