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Madoff et Stanford : auparavant 2 insoupçonnés modèles de réussite €¦

€¦ Maintenant boucs-émissaires du capitalisme qui éternise l’escroquerie généralisée.

mardi 23 juin 2009, par Gros Emile

Avant les accusations de la SEC, l’autorité boursière américaine, ne lui soient portées, la fortune d’Allen Stanford était évaluée à 2,2 milliards de dollars par le magazine Forbes de 2002, elle triple en 6 ans sans qu’elle ne produise la moindre particule de richesses réelles. Après Bernard Madoff, cet escroc vient encore flouer et cacher ce que le système capitaliste renferme comme pratiques criminelles que certains chefs d’Etat veulent encore préserver !

Avec ces 2 cas de boursicotiers de haut vol, Madoff et Stanford, n’est que la surface bosselée de l’iceberg. La surface visible qui ne pouvait être cachée par les eaux, les dessous sont tout un système. Montrer seulement ces 2 spécimens du capitalisme mercantile et tenace à vouloir régner encore des siècles, c’est l’arbre qui cache la forêt ! Même après coup, on continue de présenter les initiateurs de ces escroqueries comme des milliardaires ! La fortune du premier n’a jamais été bien évaluée à ce jour parce qu’il a vraiment les bras assez longs et ses complices sont dans des sphères intouchables, sa magouille frise pourtant les 50 milliards, soit le PIB de 3 ou 4 pays parmi les menacés de misère... Celle du second passe de 2,2 milliards en 2002 à 7,5 en 2009…

Allen Stanford, 59 ans a comparu, en fin de la 3ème semaine, de juin devant un tribunal fédéral de Virginie, pour accusations d’un grand jury du Texas. Il aurait orchestré la fraude par l’entremise de sa propre banque, la Stanford International Bank établie à Antigua, île des Caraïbes, le paradis fiscal par excellence. L’aide de responsables, au nombre de trois, de cette dernière et d’un régulateur financier basé dans le paradis fiscal des Caraïbes, lui été apportée contre bien sûr des cachets, des pots de vins en dessous de la table.

Allen Stanford était plus connu en simple organisateur de tournois de golf et de cricket, avant de devenir le premier américain à avoir été anobli par Antigua et Barbuda en 2006. Après la fortune mal acquise, il accède à une distinction d’honorabilité et même à l’intangibilité. Il a fait son beurre, au début des années 1980, dans la spéculation immobilière où les nombreux ruinés sont légende aux USA, depuis que la crise capitalistique a été au devant de l’actualité. Par la suite il a transformé son groupe familial en société mondiale de gestion de fortune. Une conversion qui a bien des visées, on ne plus claires pour ces buts. C’est le cas de Bernard Madoff, le précédent qui est passé de la direction de la bourse à la même profession que Stanford, s’occuper des fortunes pariant sur de nouveaux gains par la bourse.

Avec un culot inégalé, il dément encore toute malversation et compte mener, dit-il « le combat de (sa) vie » pour se faire disculper. En avril, il avait déclaré à Reuters que si la SEC, l’autorité boursière américaine, n’avait pas démantelé son empire, les investisseurs auraient gagné d’être riches après avoir récupéré leur argent. Lanny Breuer, le juge qui a instruit l’affaire Stanford, a évalué lors d’une conférence de presse à Washington que 5.000 à 6.000 investisseurs étaient concernés par sa fraude.

Ancien candidat aux élections présidentielles, Ralph Nader leader et précurseur du mouvement de protection des consommateurs, sorti 3ème après John MaCain explique le cas Bernard Madoff.

Avant les accusations de la SEC ne lui soient portées, sa fortune était évaluée à 2,2 milliards de dollars par le magazine Forbes de 2002, elle triple en 6 ans sans qu’elle ne produise la moindre particule de richesses réelles. Et s’est connaître pour sa générosité à l’égard de certains sports. Ses nombreuses propriétés et maisons sont disséminées à Antigua, Sainte Croix, en Floride et au Texas.

Révélée après celle de Bernard Madoff, l’affaire d’escroquerie d’Allen Stanford est de la même configuration et a procédé de la même. Car elles utilisent une combine connue sous le nom de « chaîne de Ponzi ». Cette dernière basée essentiellement sur qui est désigné par le mode « cavalerie » qui consiste à rétribuer les premiers investisseurs par l’apport des récents. Tout en gardant une expansion effrénée pour démarcher toujours et davantage de nouveaux spéculateurs. En app tant les personnes par de forts gains, mais ceux déjà dus pour ceux tombés dans les piège ne sont en cas compensés dans les délais convenus. Donc la bulle finit toujours par ne plus contenir le flux et la pyramide s’écroule comme un véritable ch teau de cartes.

Cette escroquerie d’une simplicité déconcertante qui depuis qu’elle a été élaborée par un certain Charles Ponzi, continue de trouver des crédules plus souvent captivés par des gains inimaginables aussi bien faciles que rapides. C’est le climat historique et contextuel à l’origine d’une illusion qui fait croire aux gens qu’ils peuvent s’enrichir rapidement.

Ceux qui pensent que le capitalisme est une jungle ont finalement bien raison. Pour qu’ils soient entendus, il faut que le monde admettent qu’ils existent et écoute, l’Histoire de l’humanité les a bien inscrits au panthéon des révolutionnaires.

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