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Inflexibles Algériens pour des fourbes qui n’abdiquent pas.

El-Hirak El-Moubarek au service de la démagogie populiste !

dimanche 16 février 2020, par Djamel Damien Boucheref

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La fringale des Algériens pour une démocratie synergique, permettant au potentiel humain et aux ressources matérielles de se conjuguer afin de s’émanciper du sous-développement, n’a pas été assouvie, après 12 mois d’épiques et paisibles émeutes. La déliquescence de la gouvernance abreuvée de pétrole, dont est comptable la coalition maléfique qui lie une médiocre bureaucratie et le nationalisme "compradore", poursuit les débauches qui a régné des décennies durant.

L’impréparation du Hirak et de la composante humaine qui gravite autour du même vecteur animé d’une transmission révolutionnaire, puisée de la mémoire historique, n’a pas délogé le despotisme qui a régenté plus la décadence que le progrès. Au contraire, la recomposition de la mafia politico-financière, autour du nouveau président Abdelmadjid Tebboune, a consolidé ses agencements et se targue de galvauder les désuètes démagogie, reprises en concert par ceux qui s’improvisent conservateurs, du genre « El-Hirak El-Moubarek » vénérable Hirak.

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11 février 2020

Les émeutes en Algérie sont d’une organisation optimale, en dépit d’une spontanéité et l’immensité des foules qui pouvaient faire de ces manifestations un désordre incontrôlable, voilà déjà un an qu’une loyauté collective à la citoyenneté a été assidue. Un communiste, un « zouave » ou juste un ennemi au service de la France devait être derrière la révolte contre le système politique, selon les ennemis du peuple. Mais loin s’en faut, l’abnégation collective entre dans sa seconde année.

Les plus optimistes des analystes sont convaincus que les voyous de la bureaucratie mis au service des sbires du nationalisme rétrograde, pour gouverner pendant plusieurs décennies le pays, tombera sous la pression qui ne s’essouffle pas. Mais elle doit répondre à de nouvelles exigences, comme reprendre les points positifs de la mémoire. Et se distancier des semeurs de haine, en contrecarrant les opportunistes et les aventuriers qui œuvrent pour l’islamisme et sa cruauté.

Préparer le 1er anniversaire du Hirak dépasse toutes autres considérations, les Algériens s’attèlent à assortir le 54ème vendredi à leur principale aspiration de rompre avec les élites qui ont failli dans la gouvernance. Les initiatives se multiplient à la veille d’une commémoration qui désigne le cap d’une société qui est confiné et matraquée de désinformation.

L’Algérie n’est pas encore tirée d’affaire et n’est encore débarrassée de la corruption. Comme elle n’a pas fait comprendre à tous les sbires, malgré une année de cris dans tous les villes et villages, qui ont martyrisé les citoyens, que le choix des dirigeants doit être basé sur les compétences et la disponibilité de servir la patrie. Son programme de gouvernance est la liberté des consciences individuelles, que la colère populaire ne cesse d’indiquer.

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10 février 2020

Il y a des divergences dans le Hirak, comme toute révolution digne de porter ses variantes, ses pluralités et ses kaléidoscopiques symboles. L’émergence d’une direction collective n’est pas possible, tant qu’une partie des activistes jouent la carte islamiste. Ces fantoches n’ont peut-être rien à voir avec le terrorisme, mais la menace dans ce pays est bien plus lourde qu’ailleurs. Pesants, les fanatiques comptent d’emparer du pouvoir, alors que l’armée est agressée.

Une première rencontre de plusieurs wilayas est prévue, à Alger le 20 février, pour parler de l’avenir du mouvement national du 22 février, selon certains sites Web d’informations. Elle a eu lieu le 16 février. Après qu’elle ait été, en matinée, refoulée d’un hôtel situé au quartier El-Biar de la capitale, elle s’est tenue au siège de l’association « SOS disparus ».

L’exubérance avec laquelle les activistes du Hirak se sont montrés les conférenciers réunis en cette circonstance, a l’ambition de regrouper une rencontre nationale. Ils ont exposé que c’est une première action, dans l’objectif de mettre en place une coordination au mouvement populaire né le 22 février 2019. Une assise est fixée pour le jeudi 20 février prochain et doit se tenir à la salle Harcha à Alger.

Mais les autocrates, de la décadence, veillent pour qu’aucune mutation vers une nouvelle et irrésistible posture du pays qui était une Mecque engagée aux côtés révolutionnaires, ne se fait pas dans le sens du progrès. Avec eux les décuplés islamistes, prétendant être conservateurs, s’adonnent à pister l’expérience de ce mouvement social appelé Hirak jusqu’au jour de le détourner !

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

     
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