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Succession à Bouteflika : pas de consensus au sérail et désespoir chez les opposants

L’exclusion qui traduit clans, régionalisme et censure est l’outil de la médiocrité...

dimanche 29 avril 2018, par Djamel Damien Boucheref

L’Algérie est devant l’ultime incertitude, de ne pas savoir qui succédera à Bouteflika ? Il y a plus d’un doute sur cette transition que le contexte rend imparable. Telle une nouvelle étape de rupture, avec de nouveaux engagements et des paradigmes qu’une génération, synchronisant ses choix de liberté et de justice, avec les mouvements du Monde...

Toutes les peines déjà traversées, font penser à une violence endémique. Infectant le tissu social, le passage de l’ancien diplomate à la tête du pays n’est pas un banal détail dans la crise. Ce sont les 4 mandats, dont le silence du dernier depuis 2013, qui symbolisent la recrudescence de toute la laideur des mentalités et la pollution d’une classe politique n’ayant aucun idéal à suggérer...

23 juillet 2017

L’État nation a divorcé avec l’alternance politique dès son indépendance. De 1962 à ce jour, se sont construites des assemblées d’élus, sortant toutes des organes satellites d’un pouvoir fait d’une chaîne distribuant des médiocrités. Lesquelles reprennent, maintenant en concert, l’ambition d’un 5ème mandat, pour un président qui ne parle pas, ne bouge pas et a, par dessus son aphasie, quasiment dilapidé 1000 milliards lors de 20 ans de règne...

Actuellement des maires, des présidents des APW (conseils départementaux) et même de rares députés sortent des initiatives citoyennes et de l’opposition. Mais cela ne signifie pas que l’Algérie est pleinement dans le changement de personnel. Au contraire le black-out autour du destin de Bouteflika est maintenu. Surtout pour la prochaine élection présidentielle, aucun ambitieux n’a osé montré une quelconque avancée de son profil.

Depuis la couverture de la souveraineté nationale, l’armée est le pivot autour duquel se fixe toute idée de gouverner l’Algérie. Aussi cela fait que la gabegie continue, les compromissions se multiplient et les complots sont en posture de surgir, car la population est déphasée par le populisme. Alors les militaires gardent l’œil ouvert, les dérives n’ont jamais cessé et poussant à une surveillance venant comme dernier ressort.

L’ANP (Armée Nationale Populaire) a largement sauvé la patrie de la menace islamo-terroriste, tant en 1992 qu’avant quand les déchirements clans ont osé prendre les armes en 1963... Ceux qui disent disent ni Etat policier, ni Etat intégriste, savent que le premier est complètement et seul négateur du second. Oui seul l’armée est capable de tenir le pays debout face aux hordes de criminels et autres clans du nationalisme et du régionalisme...

22 février 2018

Des forces occultes, embusquées dans toutes les tentatives d’ouverture démocratique, tentent de profiter de la vacance de l’autorité publique centrale. Cette fois-ci, il n’y a pas encore eu d’annonce officielle du Front de libération nationale qui est au pouvoir, depuis 1954. Cependant un certain nombre de cadres, du parti qui usurpe le sigle "FLN", et de responsables gouvernementaux ont déclaré publiquement que Bouteflika serait de nouveau leur candidat, en 2019...

Quand les algériens redoutent leur propre "Hamadj" (barbarie), ils songent à la Libye voisine ou à la Syrie. Ils préfèrent donc la paix et la stabilité, une réaction largement couverte d’hypocrisie. Laquelle est déjà entrée dans les mœurs du nationalisme idéologique qui colporte les croyances, où l’irrationnel parcourt une fierté noircie par une mémoire qui légitime un président totalement inopérant... Mais encore l’exclusion de toutes les manières et façons reste la tare collective...

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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