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FACEBOOK : une page désactivée peut coûter 1 milliard de dollars.

Un éminent juriste pose la question de l’éthique de Facebook quant à la légalité internationale et la liberté des peuples.

mercredi 20 avril 2011, par N.E. Tatem

Pour une page désactivée sur Facebook, le citoyen américain Larry Klayman réclame 1 milliard de dollars. L’information méritait d’être minutieusement vérifiée parce que tombée le 1er jour du 4ème mois de l’année, sans être un poisson d’avril. Elle avait tout l’air d’un canular, personne n’y croyait. La 3ème Intifada des Palestiniens prévue le 15 mai attaquée, sa page désactivée, par l’Etat hébreu et la connivence de Facebook ! La PAGE DE LA 3eme INTIFADAH a fait 340.000 fans en quelques jours.

Facebook est soupçonné d’être pro-sioniste, et ce fait rajoute une couche parmi celles qui couvrent les criminels de guerre et les mercenaires (ayant plusieurs nationalités jointes à celle israélienne) guerroyant au sein de Tsahal.

Ce qui rappelle aussi que Facebook désactive les comptes et annule les pages, sans aucun moyen de recours. Comme il attire une flopée de pirates et de semeurs de virus. Tomber sur un juriste chevronné, le géant réseau social qui a le vent en poupe sur le Web, est devant une procédure judiciaire qui intéresse beaucoup de monde tant en Amérique que dans le reste du monde.

D’abord parce que la somme, du milliard, n’est pas anodine. Et ensuite le personnage, juriste de profession qui, a du culot pour les observateurs de ses multiples actions, en est derrière étant un agitateur aux manches bien retroussées pour que les consciences s’éveillent. Tant son grand attachement pour une justice à faire travailler sans rel che, afin de casser les arbitraires et dénouer les conflits de sociétés et de toutes natures, reste un exemple pour toutes les tribunaux et les lois.

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Larry Elliot Klayman est juif américain. Il est à l’origine de l’ouverture d’une page Facebook appelant à une « 3ème Intifada contre la population israélienne. » Elle a été désactivée le 29 mars, selon une interprétation la plus controversée de la charte de Facebook, pour l’accusation qu’elle lançait des appels directs à la violence. Or nous en sommes ici devant un cas où se pose l’éthique humaine ainsi que la légalité internationale.

LA PLAINTE DE LARRY KLAYMAN

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Car pour une occupation colonialiste, peu couverte de la justesse des résolutions onusiennes, qui spolie un peuple de sa terre pour lui substituer un autre. L’usage de la violence qui a troublé le monde lors des massacres de Gaza en 2009, ainsi que les dénonciations de nombreuses personnalités et institutions internationales, Facebook touche cette fois à une ribambelle pour reconsidérer son éthique en matière de conflits et de politique internationale. La page qui vit sa contestation d’une manière discrétionnaire a engrangé 340.000 fans en l’espace de quelques semaines après son lancement. Lesquels sont médusés !!!

Son contenu incite explicitement les Palestiniens à descendre dans la rue après la prière du vendredi du 15 mai 2011. Pour commencer un soulèvement dans la veine et l’ampleur des deux premières Intifadas populaires. Dans le contexte de ce qui estle printemps arabe, cet appel a eu l’écho, non pas seulement au sein des peuples arabes, mais a atteint plus largement des personnes de toutes les nationalités.

La suppression de la page, selon nombreux observateurs, a été commanditée à contrecœur de tous les « facebookers » qui l’ont rejoint, par le gouvernement israélien.

Après une augmentation, pendant la courte existence de la page, une pression a été exercée sur Klayman, d’près ses déclarations. Ils a désigné des organisations juives dont la fameuse l’Anti-Defamation League.

Mais rien ne l’a empêché de déposer une plainte contre la société Facebook.

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