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Profanation, làche acte s’attaquant aux morts dans leur sommeil éternel.

L’islamophobie secoue les morts.

La banalisation de l’islamophobie... en réponse à l’islamo-terrorisme qui trouve matière à se régénérer.

lundi 7 avril 2008, par Hugo Mastréo

Presque jour-pour-jour un an après les profanations commises entre la nuit 18 et 19 avril 2007 qui ont touché 52 tombes, le cimetière militaire d’Arras renoue avec le même scénario. Cette fois 148 sépultures de seuls les combattants musulmans tombés au champ d’honneur ont été souillées.

L’islamophobie touche les morts dérangés dans leurs tombes d’Ablain-Saint-Nazaire. Pour la seconde fois, une année plus, jour-pour-jour après les profanations du cimetière militaire du nord de la France. Cette fois 148 sépultures exclusivement de combattants musulmans souillés d’inscriptions citant, Rachida Dati, la garde des sceaux d’origine maghrébine.

Image hébergée par servimg.com

A la suite de la première profanation, deux jeunes hommes de 18 et 21 ans avaient été condamnés à deux ans de prison, dont un ferme, et un mineur de 16 ans à sept mois de prison dont cinq mois et demi avec sursis. Les graffitis nazis "Heil Hitler" et "Skinhead is not dead" avaient été aussi retrouvés, il y a un an, sur l’un des ossuaires du cimetière. Sur les 52 tombes touchées l’an dernier, les injures ne visaient pas directement une catégorie d’enterrés. Pas cette fois !

Les inscriptions de cet avril enneigé tiennent à porter atteinte ouvertement à l’islam. Elles insultent gravement Rachida Dati, la ministre de la Justice, d’origine maghrébine, a indiqué à l’AFP le procureur de la République d’Arras, Jean-Pierre Valensi. En outre une tête de porc a même été pendue à l’une des tombes. La montée en puissance de l’islamophobie tient et ressent désormais une certaine tolérance en réaction au fanatisme et au terrorisme qui traverse surtout la politisation de la foi, qu’a connu l’humanité, et révélé par le dernier des grands prophètes Mohamed. Les islamo-terroristes ne rateraient pas de telles occasions pour se placer dans la riposte à la xénophobie qui pointe plus largement les simples croyants et leur donne plus de crédit auprès des jeunes déjà rejetés de plusieurs droits et positions de commune citoyenneté.

Inauguré en 1925, le cimetière Notre-Dame-de-Lorette, d’Ablain-Saint-Nazaire près d’Arras est un immense jardin de 13 hectares, planté de croix. Le lieu commémore notamment des combats meurtriers de 1915, et a été l’un des endroits les plus disputés du front occidental au début de la Première Guerre mondiale. Quelque 40.000 soldats y reposent, dont 20.000 dans des tombes individuelles. Le carré musulman compte 576 tombes, orientées vers La Mecque et n’ont été introduites qu’après la seconde guerre.

Malgré que l’indignation de la classe politique soit unanime, cette fois la question du racisme ne semble bénéficier d’un traitement en profondeur et équitable, selon plusieurs remarques des ressortissants de la communauté musulmane de France. A leurs têtes monsieur Dalil Boubekeur qui s’est exprimé sur l’antenne de RTL dans la matinée du lundi 7 avril, faisant remarquer la solitude dans laquelle les anciens combattants et les musulmans de France se sont retrouvés au cimetière.

Aucun officiel n’a fait le déplacement ce dimanche 6 avril au cimetière du nord de la France pour manifester une plus forte préoccupation de la recrudescence de tels actes abominables.
Par ailleurs les condamnations des jeunes arrêtés l’année passée ont été réduites jusqu’à l’insignifiance, les concernés ont été rel chés au bout de quelques semaines. Ce qui ouvre grande la porte à la récidive et à la banalisation.

Le 90ème anniversaire de la fin de la guerre 14/18, coïncide avec cette connerie qui est loin d’être de simples estampilles de désœuvrés ou de marginaux.

Avec l’accroissement du nombre de sépulcres touchés, le mode opératoire a consisté cette fois de porter une lettre par tombe sur une même ligne pour constituer un mot, la reproduction du même méfait sur le même site, le choix exclusif des défunts selon leur appartenance ethnique avec le nom de madame la garde des sceaux et la faiblesse de la riposte des officiels qui se sont exprimés à distance, l’insupportable est dépassé. La partie humaine concernée seule dans parmi l’ensemble du tissu social français ressent davantage que l’intégration est un mot, comme une soumission à toutes les humiliations.

Les enquêteurs n’ont pas eu beaucoup de peine, comme d’habitude, à recueillir les indices nécessaires à l’ouverture des recherches et à les faire aboutir rapidement. Les empreintes de pieds, de chaussures, les prélèvements de la peinture utilisé ainsi que les résidus permettant d’identifier les ADN n’on manqués. Il n’y a pas de raisons pour que les auteurs ne soient pas appréhendés rapidement.

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