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Ramtane Lamamra empêché d’être missionnaire de l’ONU en Libye.

Le dialogue inclusif qui associe proie et prédateur, est la cause !

vendredi 17 avril 2020, par Azouz Benhocine

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Ce qui n’a pas arrangé la désignation du diplomate Ramtane Lamamra, comme missionnaire l’ONU pour la crise libyenne, sont les préconisations qu’il a porté par le passé, à ce sujet. Comme ministre algérien des Affaires étrangères de 2013 à 2017, il avait vraiment un très joli "dialogue inclusif". Mais faire discuter une proie et son prédateur, relève même d’une machination où le plus faible, ou bien le moins agressif, est éliminé.

Aussi bien la diplomatie algérienne que les médias ne développent pas du tout les raisons pour lesquelles Ramtane Lamamra n’a pas été retenu, comme missionnaire de l’ONU, pour le problème libyen. L’intéressé, lui-même aussi, s’est exprimé sur la proposition qui lui a été faite par le secrétaire général de l’organisation internationale, sans d’ailleurs révéler son incompréhension ou bien dire ses déductions.

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Donner les causes exactes qui l’empêchent d’être ce représentant spécial des Nations Unies pour une crise, sur laquelle il avait déjà travaillé, n’est pas difficile à deviner. L’Algérie et ses cadres croient bien faire, en proposant un dialogue inclusif des parties libyennes, dont les islamo-terroristes affidés aux frères musulmans. Ces derniers sont souvent des milices et sèment la terreur, avec la complicité des membres du gouvernement officiel et la complicité de la Turquie.

L’ancien ministre algérien devait succéder au libanais Ghassan Salamé, qui a été dans cette mission du 20 juin 2017 jusqu’à mars 2020. En dépit de son parcours de haut fonctionnaire de l’Union africaine et de l’organisation des Nations unies, Lamamra a été écarté avec les interférences régionales et mondiales. Lesquelles savent son approche de la situation régionale.

La terreur que subissent les peuples arabes, le modèle souhaité aux Libyens.

Outre la main lourde des Etats-Unis et des Européens, l’influence l’Egypte, de la Turquie, de la Russie et des Emirats arabes unis, ouvertement impliqués dans le dossier libyen, sa nomination ne pouvait pas convenir à au moins une de ces parties.

Ces protagonistes rajoutent de la complexité à un problème interne à la Libye qui fait, des fois, regretter le despote Kadhafi. Et s’ils restent des ingérences étrangères à fomenter des clivages "inter-Libyens", l’Algérie n’échappe pas à la volonté d’influencer l’évolution des faits chez son voisin. Même si directement les Algériens n’interviennent pas, ils alimentent la confusion.

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En Algérie la lourde crise identitaire qui devait être traitée en priorité, afin de faire renouer le pays avec l’émergence économique et accélérer un projet de société ouvert sur l’universalité, reste un lourd fardeau. Un poids porté par la population qui se trouve livrée à plus 18 000 mosquées, mais sans vraiment 100 hôpitaux bien fonctionnels et des cantines scolaires frappées de paupérisation...

La crise que subi la communauté humaine en Algérie, car livrée aux affres de l’obscurantisme, est considérée une prouesse, pour les populistes qui laissent entendre que l’islamo-terrorisme a été vaincu. Alors que des caches de terroristes sont journellement trouvées et des criminels sont neutralisés chaque semaine.

Les tractations serrées ont lieu dans les arcanes de l’ONU pour que la nomination de ce diplomate algérien dit chevronné. Sa prise de fonction affronte une résistance, basée essentiellement sur la connaissance de ses desseins.

La diplomatie algérienne, du 1er au Monde à avoir légaliser l’islam politique tenu par des partis qui ont signé la "décennie noire", compte répandre son modèle en Libye. Ce qui agace le maréchal Khalifa Haftar, une figure qui, a été maintes fois ciblé par les terroristes. Et qui le seul à affronter la Turquie, malgré ses accointances avec la CIA, le Pentagone et l’OTAN.

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