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Quand Anonymous s’attaquent aux sites israéliens, ils ciblent les plus significatifs.

Le combat des désarmés n’est pas un terrorisme, quand le Web est champ de bataille. 2ème article

vendredi 11 novembre 2011, par N.E. Tatem

Protestataire à plus d’un titre, car il intervient là où souvent les injustices mobilisent plus les militants malgré leur impuissance face aux forces du mal, le groupe de Hackers Anonymous, le plus connu des pirates informatiques en réseaux, montre une réaction qui dispute l’iniquité. Ce n’est la première de ses belles et judicieuses opérations. Il s’implique dans le combat du peuple palestinien, contre des mensonges et des manipulations que les puissances sèment en une injustice mondiale.

S’apparentant à une nébuleuse impénétrable et qui fédèrent, au moins virtuellement nombreux adeptes à travers le monde, Anonymous finissent, c’est aussi leur déontologie, par s’impliquer dans les conflits de politique internationale. Si la dénonciation de cartels de drogues, de maffieux systèmes et d’autres corruptions rendent les hackers appréciables, l’opinion mondiale ne cesse de suivre leur interventionnisme.

L’annonce faite par Anonymous au gouvernement israélien

Vous pouvez consulter l’annonce, dans notre précédent sujet, faite à un Cartel de drogue mexicain

Un autre combat qui se joue sur Internet. Où la question du Proche-Orient est le premier des sujets diplomatiques, à écœurer les peuples et à indisposer les puissances qui soutiennent une tyrannie. Au centre de l’insécurité dans le monde, Israël ne jouit pas de bienséante admiration tant au sein des nouvelles rebellions des jeunes indignés, que chez Wikileaks (qui se garde pourtant d’approvisionner la dégradation du sionisme colonisateur) et parmi les Anonymous qui parient à contribuer à l’éclatement des vérités. Dont les droits du peuple palestinien.

De son internationalisation, le collectif intègre divers intervenants qui adhérents au même sceau « Les Anonymous ». Les services officiels et étatiques qui suivent cet indicateur, tel un label, avec des filatures policières ou sécuritaires très larges et souvent faites de collaboration entre Etats et géants du Web (Google, Microsoft, Twitter etc…), n’arrivent pas à mettre des identités individuelles sur les participants. Le piratage exige la grande discrétion, donc il se veut gagnant à tous les coups, il met en échec les enquêteurs.

Parmi les gros coups attribués, à Anonymous au début du mois de novembre 2011, La panne qui a fait tomber les sites web de l’armée israélienne, du Mossad et de la sécurité intérieure. D’une part le groupe le plus redouté revendique ces attaques en représailles à l’accueil de la flottille appréhendée une semaine auparavant alors qu’elle tentait de surmonter le blocus de Gaza. Et d’un autre côté, les observateurs ont attribué ces assauts contre l’Etat hébreu qui se livre à une spoliation des palestiniens de leur terre, à Anonymous.

Plusieurs sites web militaires israéliens étaient indisponibles presque le long de la journée, par personne ne sait quel mystère. Les experts israéliens réfutent avec le gouvernement israélien ont réfuté une action étrangère. Pourtant l’annonce d’Anonymous date de vendredi, 2 jours d’avant. Dans un message posté sur Twitter. « Ce n’était pas une cyber-attaque, mais un dysfonctionnement de serveurs  ». Et précisant, dans un email, que la panne provenait des serveurs « Tehila » utilisés par le ministère des Finances. Quel lien entre ces départements ministériels ?

Et en rajoutant que les sites du bureau du Premier ministre et du ministère des Affaires étrangères n’avaient pas été crashés. La volonté d’amoindrir ici la panne, se veut pour une épuration du cas de Hackers ayant frappé. Ofir Gendelman, porte-parole actuel pour les médias arabes dans le bureau du Premier ministre d’Israël, qui a intervenu à ce sujet n’a pas fourni de détails sur la nature exacte du problème. Seuls certains journaux israéliens parlent d’un dysfonctionnement dans un composant de stockage.

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Voir en ligne : 1er article : Anonymous : une rebelle citoyenneté virtuellement suivie par une jeunesse éprise de liberté et de vérités.

     
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