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Arabie Saoudite : justice expéditive et à huis-clos.

Les regards du monde voient, avec les musulmans, une ignoble monarchie de criminels

lundi 8 octobre 2012, par Azouz Benhocine

Le procès des deux activistes saoudiens, Mohammad al-Qahtani et Abdullah al Hamid, auprès de la cour pénale de Riyad a tenu sa quatrième audience le 6 octobre. Et encore une autre fois, il a été mis sous huis-clos par le juge, sans moindre raison acceptable. Les accusés refusent ce cloisonnement de la justice incontrôlable et dangereuse. Aucun saoudien n’a confiance dans une justice qui bàcle l’existence humaine.

Samedi 8 septembre a eu lieu la 3éme audience qui a été aussi fermée au public, simplement pour empêcher que la population et les médias assistent au jugement. Ce jour les accusés ont quitté le tribunal, après deux heures de discussion essentiellement sur l’huis-clos, rejetant la fermeture du procès à l’auditoire de la population. Ils n’ont pas répondu aux autres questions…

Les accusés sont les co-fondateurs de « ACPRA » l’Association saoudienne des droits civils et politiques. Ils commencent à se faire entendre au sein de la société civile qui a des difficultés de s’organiser et en dehors de cette monarchie sans aucune justice digne.

Originellement les deux premières séances étaient publiques, mais lors de la 3ème session, le secret est de mise. Les saoudiens échangent sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, en informant la presse. Aucune confiiance dans les tribunaux. Il y a le précédent cas du militant Mohammad al-Bajady qui a été condamné, en avril 2012, à quatre ans de prison, suivie d’une interdiction de voyager, dans un procès à huis-clos et sans même la présence de ses avocats. Il n’est pas la seul victime de cette injustice opaque.

Il s’agit aussi d’un prisonnier d’opinion, détenu en partie à cause de son activisme pour les droits de l’homme. Al-Bajadi a comparu devant le Tribunal pénal spécial en août 2011 sous l’inculpation de « l’insurrection contre le dirigeant, de fomenter des manifestations, et en parlant avecl’étranger médias et réseaux du Web » . Le juge Abdallatif a empêché les avocats de la défense d’Al-Bejadi l’d’assister à la séance d’essai Août.

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Mohammad al-Qahtani et Abdullah al Hamid sont accusés de deux délits : incitation du public à la protestation et d’empêcher le développement du pays. Le premier est le déni primaire de toute liberté,. le droit à la population de manifester .Et le second est l’équivalent de l’atteinte aux intérêts de la nation.

Ce pays est fondamentalement une entreprise familiale qui a main-basse sur les ressources locales du pays et vit d’ailleurs aux dépens de l’ensemble des 1millard 500 millions de musulmans. Appeler cela l’Islam, cette société a pour conseil d’administration, une vingtaine de hauts dignitaires religieux qui sont triés sur le volet par les seuls propriétaires les Al Saoud.

La présentation des institutions de ce pays aux fondements sociopolitiques les plus primitifs dans le monde du 3ème millénaire.

Les forces armées sont rigoureusement exclues de la politique.

Il n’y a pas de syndicats.

Il n’y a pas de parlement élu, et personne n’a le droit ou le pouvoir d’une quelconque assignation envers la famille régnante. Des divins, disent-ils, non assujettis à l’erreur !

Le roi est l’arbitre final des affaires judiciaires.

Il n’y a presque pas d’organisations non-gouvernementales (ONG) qui épousent des positions sur des questions d’intérêt public tel que l’environnement.

Les princes, lorsqu’ils ne sont pas aux postes gouvernementaux, possèdent les plus grandes entreprises du pays.

Les princes de premier rang et leurs acolytes sont propriétaires des journaux et des stations de télévision et de nommer...

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