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Comment l’Italie et l’Espagne affrontent une crise innomée, redoutent d’être déclassés au niveau de la Grèce et du Portugal €¦

€¦ Et ces derniers (Grèce & Portugal), fragilisés, sont invités à tomber au niveau de la Roumanie et à moindre coût à celui de la Pologne.

lundi 3 octobre 2011, par Djamel Damien Boucheref

La crise ne cesse sans répit de faire descende le curseur des places boursières dans les abîmes. Comme si un blocage final à l’image d’un effondrement catastrophique, pousse à la plongée infernale : la fin d’une civilisation.

Les valeurs boursières sont réduites de moitié depuis 2008, le cac40 (par exemple) est 2800$, à ses heures glorieuses il était à 7000. Les agences de notations font la pluie ou le beau temps, comme bon leur semble. Et la rumeur percute la vérité, précédant toutes anticipation !

Dans les pays qui se sont accommodés avec des transactions financières sur les parts (les actions) des sociétés, des entreprises et des banques, ne se plaignent pas tellement. Ils considèrent leurs pertes comme le risque dû à l’aventure d’investisseur boursicotiers. Mais comptent sur les législations publiques, comme la fameuse règle d’or, de sauver leur argent en brimant les bas revenus de soutiens sociaux.

Cette désagrégation est la face de l’iceberg que les flots de la houle n’ont pas engloutie, elle reste localisée dans les pays du capitalisme que l’Histoire met en régression. Il ne passe plus une seule semaine sans que la pauvreté ne se traduise au niveau des populations. Et en même-temps sans que l’incapacité de ces chutes boursières reflète encore de plus en plus : une mirobolante désarticulation des directives pour juguler cette crise.

Les analystes déversent chacun la version qui lui traverse les méninges. Point de saluts dans leurs savants propos et dissertations ! Y compris les consultations entre américains et européens tirent vers le bas, ne sachant comment mettre fin à l’allongement dans le temps de la décadence qui dure, dure... La noyade des économies qui ont dominé le monde des siècles durant, dure avec une incapacité réelle de sauvetage.

Les experts des Etats-Unis ont perdu tout espoir que les européens s’en sortent. Et ces derniers après le déplacement d’un responsable américains pour ausculter de près les manœuvres mises en place. Ils constatent Le déclin, les espoirs dissipés et les Investisseurs perplexes devant d’éreintante pertes. Ces derniers luttent contre l’imposition des transactions boursières, alors les Etats, qui ne pensent plus et depuis jamais à payer leurs dettes publiques. Prises chez les argentiers ayant comme outils les systèmes banquiers…

Le sentiment des pays européens plus résistants à la crise comme la France, l’Angleterre et l’Allemagne est un doute anxiogène, que la récession les atteigne. Les pays moins solides, comme le Portugal et la Grèce, sombrent à petits pas dans la faillite. Leurs Etats, l’institution présidant la gouvernance du pays, très endettés ne pouvant un jour payer les fonctionnaires qui maintiennent l’existence de la forme actuelle d’entités économiques et étatiques, est sous la pression de la fronde sociale interne et les directives des eurocrates.

Ainsi est parue l’idée de mettre ces pays sous tutelle. Où leurs populations déshéritées de protection devant les capitaux, seront soumises à des salaires réduits et des marchés impitoyables. Une aliénation de la souveraineté nationale.

La réalité veut aussi que ces mêmes pays vulnérables soient déclassés au niveau des autres pays nouvellement admis dans l’UE. C’est-à-dire que leurs salaires se mettent à égalité avec ceux de la Pologne ou bien de la Roumanie, où les SMIG-horaires sont à : 4,5€ en moyenne en Pologne et quelques 2€ en Roumanie.

Le capitalisme lui-même, qui est d’ailleurs la source de ces clivages salariaux d’un même continent, désire bien que des pays comme l’Italie et l’Espagne soient dans le sous-emploi du plombier venu de Varsovie réparer les robinets de Londres, Paris et Berlin à moindre coût… Des peuples pauvres à la merci des gros capitaux...

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